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Le CESE appelle à repenser la criminalisation de la mendicité au Maroc
Zineb Jazouli
Publié dans
Hespress
le 20 - 03 - 2024
Vieillards, enfants, femmes et hommes sont assis le long des trottoirs, près des maisons, et parfois même à proximité des écoles, en attendant la générosité de ceux qui passent et qui leur offriront de quoi subvenir à leurs besoins. La mendicité représente un problème complexe qui afflige le Maroc, une pratique qui s'intensifie particulièrement durant ce mois béni. C'est dans ce contexte que le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) a mené une recherche approfondie sur ce phénomène, dont les conclusions ont été rendues publiques ce mercredi.
En présence d'une pléiade de sociologues, d'experts et de spécialistes, le CESE examine de près les raisons qui poussent ces individus à choisir de mendier plutôt que de travailler et de gagner leur vie dignement. Selon les conclusions de l'étude, « la mendicité, pratique sociale ancienne et quasi universelle, semble avoir pris une plus grande ampleur dans les rues et les espaces publics du Maroc ces dernières années. Cependant, malgré cette visibilité accrue, les études et les enquêtes sur les déterminants et les sous-jacents de cette pratique demeurent rares, laissant les véritables raisons dans l'ombre ».
Approché par Hespress FR, Abdel Makssoud Rachedi, présentateur de l'étude a mis en évidence la complexité du phénomène, « la mendicité est un sujet qui suscite de vives discussions au sein de la société. Tout le monde semble avoir son opinion sur cette pratique, mais il est crucial de faire une distinction claire entre les raisons authentiques de la mendicité et ceux qui en ont fait un métier ».
Les origines de la mendicité sont multiples et souvent enchevêtrées. « La pauvreté et la marginalisation figurent parmi les principales causes, plongeant certaines personnes dans un état de vulnérabilité économique qui les pousse à tendre la main pour obtenir de l'aide. Cependant, il est également essentiel de reconnaître que la mendicité peut prendre d'autres formes, certaines étant même définies et traitées par le code pénal », nous explique notre intervenant.
© Mounir Mehimdate
Après de nombreuses étapes de concertation, notre interlocuteur note que les auteurs de l'étude sont parvenus à une vision qui repose sur divers axes, « Ces derniers doivent être sérieusement pris en considération par les autorités publiques si nous voulons aborder efficacement la question de la mendicité dans notre société ».
S'étalant sur les solutions qui peuvent éradiquer ce phénomène, Rachedi souligne qu'il « est impératif de mettre en place des mesures visant à lutter contre les causes profondes de la pauvreté et de la marginalisation. Cela implique des programmes de soutien social, des initiatives d'éducation et de formation professionnelle, ainsi que des politiques économiques inclusives visant à réduire les inégalités ».
De plus, suggère-t-il, « il est nécessaire d'adopter une approche compassionnelle envers les personnes impliquées dans la mendicité, en reconnaissant leur dignité intrinsèque et en leur offrant un soutien adéquat pour sortir de cette situation précaire. Cela pourrait inclure des services sociaux, des programmes de réinsertion professionnelle et un accès aux soins de santé mentale et physique ».
Pour ajouter: « Il est crucial de renforcer l'application de la loi pour lutter contre les formes de mendicité qui exploitent la vulnérabilité des individus ou qui constituent une menace pour la sécurité publique. Cependant, cela doit être fait de manière équilibrée, en garantissant le respect des droits fondamentaux des personnes concernées et en évitant toute stigmatisation ou discrimination ».
© Mounir Mehimdate
Également abordé par Hespress FR, Ahmed Reda Chami, président du CESE a souligné que « la mendicité est étroitement liée à la pauvreté et à la vulnérabilité, devenant ainsi un phénomène qui s'accroît dans la société marocaine, surtout pendant le mois du Ramadan. Ses ramifications sont multiples, affectant tant les mendiants eux-mêmes que la tranquillité des citoyens ».
Dans ce sillage, le CESE a mené une enquête sur ce phénomène, mettant en avant l'importance de l'intelligence collective et de l'écoute des différentes parties prenantes, y compris les autorités et les organisations de la société civile. « Des visites sur le terrain, telles que celles effectuées aux associations d'Ain Atik et Dar Lkhir de Tit Melil ont permis de mieux comprendre les défis posés par la mendicité au Maroc », précise Reda Chami.
Développant les conclusions de l'étude, le président du CESE admet que « cette pratique ne correspond plus aux attentes de la société marocaine. Pour y remédier, une instauration de l'état social demeure urgente plus que jamais, ainsi qu'une protection renforcée des catégories fragiles, notamment les enfants et les femmes ».
Dans un contexte où les statistiques sur la mendicité font défaut, les conclusions restent floues, ce qui entrave le développement du pays. D'après les dires de Chami : « les représentations sociales indiquent que cette pratique s'est accentuée après la crise de la Covid-19, ajoutant près de trois millions de personnes supplémentaires aux rangs des mendiants ».
© Mounir Mehimdate
Les facteurs de risque de la mendicité sont nombreux, allant du divorce à la fragilité sociale en passant par l'absence de solidarité. Néanmoins, des efforts sont observés du côté du gouvernement marocain, avec une approche inclusive visant à protéger les plus vulnérables et à freiner cette pratique. Cela passe par la mise en place de programmes de protection sociale et la généralisation de la couverture médicale.
La stigmatisation des mendiants, notamment des enfants, est un problème majeur. Réagissant à ce volet, le président du CESE précise que « la sécurité générale est également compromise par des réseaux exploitant les immigrants dans le cadre de la mendicité. Il est donc impératif de mettre en place des mesures répressives contre ceux qui abusent des plus faibles, tout en garantissant le respect des droits des mendiants ».
Dans le détail, nous révèle-t-il, « même la criminalisation de la mendicité suscite également des débats. Certains estiment qu'elle est pertinente pour dissuader les abus, tandis que d'autres plaident pour une approche plus préventive et sociale, axée sur la prise en charge des mendiants et la création d'activités génératrices d'emploi ».
© Mounir Mehimdate
En conclusion, Reda Chami partage avec nous ses aspirations d'éradiquer ou au moins de minimiser la propagation de ce phénomène rongeur qui nuit à l'image du Royaume: « la question de la mendicité exige une approche nuancée et multidimensionnelle, en reconnaissant les causes profondes de ce phénomène, en adoptant une approche compassionnelle envers les personnes concernées, en renforçant l'application de la loi de manière équilibrée et en favorisant la collaboration entre les différentes parties prenantes, nous pouvons espérer progresser vers une société plus juste et inclusive pour tous ».
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