Les trois derniers dirigeants de la Fédération algérienne de football (FAF), avant Walid Sadi, se retrouvent dans le collimateur de la justice. Kherredine Zetchi, Charaffedine Amara et Dhjahid Zefizef font l'objet d'une enquête suite à des accusations de corruptions. Selon un communiqué du parquet de la république algérienne près le Pôle pénal national économique et financier, une information judiciaire a été ouverte, lundi 1er juillet. Les trois ex-présidents ne sont pas les seuls concernés puisqu'il y a 11 autres personnes dont les noms ont été évoqués dans les affaires de corruptions et qui ont profité de leurs postes d'une manière illégale. Il s'agit, notamment, du secrétaire général de la FAF, Mounir Debichi, avec son prédécesseur immédiat Mohamed Saad, et le manager général de l'instance Amine Labdi. « Suite à des informations sur des soupçons de corruption au niveau de la FAF impliquant nombre de cadres dirigeants dans la conclusion de contrats en violation de la procédure interne en vue d'accorder des privilèges injustifiés à des tiers, ayant entraîné la dilapidation des deniers publics au niveau de la FAF et du Trésor, une enquête préliminaire a été ouverte par la brigade de lutte contre les crimes économiques et financiers relevant de la Sûreté de wilaya d'Alger », peut-on lire sur le communiqué. Selon la même source, les poursuites comprennent également « les délits de participation à la dilapidation et à la conclusion de contrats en violation des dispositions législatives et réglementaires en vue d'accorder des privilèges injustifiés à autrui et de bénéficier de privilèges injustifiés à l'occasion de la conclusion de contrats avec l'Etat ou l'un de ses organismes et institutions affiliés".