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AMDV : Quand le "violeur" se cache derrière la "détention politique"
Publié dans Hespress le 26 - 12 - 2024

Subir un viol est une souffrance dont seules les victimes peuvent mesurer l'ampleur. Cependant, ne s'arrête pas même après l'obtention d'un jugement favorable. Les victimes restent marquées à vie, privées du droit à l'oubli, tandis que, dans certains cas, les agresseurs osent se présenter comme des héros. Consciente de ces répercussions psychologiques, l'Association Marocaine des Droits des Victimes (AMDV) a décidé de lever le voile sur ce fardeau. Ce jeudi 26 décembre à Rabat, l'AMDV a organisé une conférence de presse réunissant journalistes, défenseurs des droits humains, avocats et victimes, afin de mettre en lumière cet enjeu complexe et douloureux.
Fatima Zohra Chaoui, avocate au barreau de Casablanca et vice-présidente de l'AMDV a donné le coup d'envoi à cette assemblée : "Le thème de notre débat aujourd'hui est donc de trouver des moyens de protection pour les victimes d'agressions sexuelles, pendant et après le procès. Première problématique : la protection des victimes d'agressions sexuelles durant le procès En accompagnant les victimes, nous avons constaté de nombreux problèmes. L'un des principaux est l'absence totale de protection pour ces personnes. Pendant le procès, aucune mesure spécifique n'est mise en place. Par exemple, une enfant âgée de 5 ans, victime d'un inceste commis par son propre père, a dû témoigner. Le seul témoin de cet acte était son petit frère âgé de 3 ans. Pourtant, cette enfant a été entendue par le juge d'instruction et la gendarmerie comme si elle était une adulte capable de décrire les faits de manière claire et consciente, ce qui est inconcevable".
Ce traitement néglige totalement le besoin de confidentialité et de sensibilité dans ces cas. Il manque une approche adaptée, comme l'intervention d'une assistante sociale ou d'un psychologue. Ces dispositifs, qui devraient être le minimum requis pour protéger ces enfants durant le procès, sont inexistants. Ces jeunes victimes sont traitées comme des plaignants adultes.
©Mounir Mehimdate
De plus, dans de nombreux cas, les accusés sont laissés en liberté provisoire pendant l'enquête ou le procès. Cela engendre des répercussions psychologiques graves sur les mères et les enfants, amplifiées par la peur et l'intimidation. Ces réalités doivent être prises en compte par les juges et les législateurs.
Il est urgent d'instaurer des mesures claires et adaptées pour protéger les victimes, qui ont des besoins particuliers. À titre d'exemple, une mère présente aujourd'hui a vu son enfant abusé par un voisin. Cette femme continue de souffrir psychologiquement, tout comme son enfant, même après le début des procédures judiciaires. Ces souffrances montrent l'absence totale de protection et de soutien pour les victimes.
"En ce qui concerne les femmes victimes d'agressions sexuelles, bien que la loi prévoit des peines pouvant aller jusqu'à 30 ans, les jugements ne sont souvent pas équitables et les victimes ne reçoivent pas une indemnisation adéquate. Il ne s'agit pas seulement d'argent, mais de réparation morale et psychologique pour aider à la réintégration des victimes dans la société. Même après un jugement favorable, les victimes continuent d'être confrontées à des problèmes. Sur les réseaux sociaux, elles sont souvent diffamées, ce qui aggrave leur situation. En outre, les accusés peuvent refuser ou retarder le paiement des indemnités prévues, ce qui constitue une autre forme de violence psychologique", étale la vice- présidente de l'AMDV.
©Mounir Mehimdate
Certains cas sont devenus emblématiques. Par exemple, l'AMDV s'est impliquée dans des affaires où les accusés ont bénéficié d'une grâce royale. Cependant, ces personnes, au lieu de reconnaître cette faveur, continuent à porter atteinte aux droits des victimes. Ces sorties médiatiques, souvent réalisées pour redorer leur image, ne servent ni leur cause ni celle des victimes.
S'exprimant à ce sujet, Aicha Kelaâ, présidente de l'AMDV, a déclaré que "ces crimes sexuels sont déjà alarmants, mais ce qui est encore plus dangereux, c'est la politisation de certains dossiers par les auteurs de ces actes criminels. Ils savent très bien ce qu'ils ont fait. Je vais être très franche aujourd'hui : ce qui m'importe, comme nous l'avons mentionné dans le communiqué de l'association la semaine dernière, ce sont certaines interventions médiatiques et publications sur les réseaux sociaux".
Dans le détail, elle rappelle : "T.B, par exemple, a été condamné en première instance, puis en appel, en 2018 et 2019. En 2020, la Cour de cassation a rejeté le pourvoi en cassation déposé par son avocat. Il a été jugé devant des tribunaux qui lui ont offert toutes les garanties d'un procès équitable. Un avocat anglais était même présent. Cet avocat étranger n'a pourtant pas suivi la procédure nécessaire pour plaider devant le tribunal. Il est venu uniquement pour donner l'illusion que le procès était suivi à l'international".
L'avocate française, quant à elle, n'a assisté qu'à une seule audience, ajoute-t-elle avant de mentionner qu'elle a porté la robe d'avocate, est sortie pour faire une déclaration devant la presse, puis n'est jamais revenue. L'avocat anglais n'a même pas porté la robe d'avocat. Ces manœuvres avaient pour but de donner une fausse image, comme si le procès était une affaire internationale. Ces actions n'avaient aucun fondement solide, elles étaient donc vouées à l'échec.
©Mounir Mehimdate
À la fin, T.B n'a été défendu que par des avocats marocains. "Pourtant, même certains de ses avocats se sont désistés. Pourquoi, se questionne-t-elle. Parce qu'il était évident qu'il avait commis des agressions sexuelles documentées sur plus de 12 journalistes et employées de son entreprise médiatique.
Prise par l'émotion du moment, Aicha Kelâa s'indigne : "le plus grave est qu'il a agressé une femme enceinte, mariée, à plusieurs reprises, y compris à dix jours de son accouchement. Il a violé non seulement cette femme, mais aussi l'enfance et l'innocence du bébé qu'elle portait. Aujourd'hui, il essaye de se présenter comme un détenu politique. Mais il sait très bien qu'il a commis des crimes odieux, non seulement contre ses victimes directes, mais aussi contre leurs familles. L'une d'elles, Asmae El Hallaoui, a même perdu la vie en raison de la pression psychologique qu'elle subissait".
T.B sait que 16 vidéos existent, documentant ses crimes sexuels. Pourquoi un criminel documenterait-il ses propres crimes ? Souvent, les agresseurs sexuels aiment revoir leurs « conquêtes » pour se glorifier de leurs actes. Aujourd'hui, il continue de prétendre qu'il a été victime d'une injustice. Mais, en vérité, il s'agit d'une personne qui a accumulé de la richesse grâce à des relations douteuses. Même le parti politique avec lequel il collaborait a pris ses distances.
S'agissant de S.R, détaille la présidente de l'AMDV, après avoir initialement admis sa culpabilité, il a ensuite nié, rejetant même les expertises sonores qui confirmaient que sa voix était bien celle des enregistrements, où il s'adressait à la victime en lui demandant de ne pas l'exposer publiquement. Malgré tout, le tribunal a poursuivi son travail, en dépit des nombreuses tentatives de S.R pour faire obstruction : grèves de la faim, absence aux audiences, arrivée en ambulance ou en fauteuil roulant, entouré de soi-disant observateurs venus enregistrer ces scènes et créer l'illusion d'un procès inéquitable ou d'un système judiciaire oppressif. Mais, heureusement, le système judiciaire marocain a rendu sa décision, punissant ces individus conformément à la loi. Et par chance, ils ont ensuite bénéficié de la grâce royale, notamment à l'occasion de la dernière Fête du Trône.
Et d'ajouter : "Parmi ces affaires, des victimes ont cherché le soutien de l'Association marocaine des droits humains (AMDH), espérant de l'aide et de l'accompagnement. Mais que fait cette association ? Elle s'est plutôt alignée sur les accusés. Une association censée défendre les droits humains a trahi la confidentialité des échanges avec les victimes, divulguant leurs discussions. Elle a instrumentalisé ces affaires pour des objectifs politiques, fabriquant des rapports destinés à des entités étrangères en échange de financements. Aujourd'hui, les déclarations du président de cette association révèlent clairement leurs connexions avec des parties opposées aux intérêts de la nation. Cette organisation, censée défendre les droits des victimes, s'est en réalité servie d'elles comme outils dans ses manœuvres politiques. Ce n'est plus une association pour les droits humains, mais une organisation politisée déguisée. Si elle avait un minimum de courage, elle se constituerait en parti politique et assumerait ses positions de manière ouverte".
©Mounir Mehimdate
Tout en blâmant l'association en question, Aicha Kelâa a assumé haut et fort que "cette association a trahi les idéaux pour lesquels elle a été fondée, manquant de respect envers les militants qui ont construit son histoire. Elle n'a pas honoré les sacrifices des véritables défenseurs des droits humains. Elle tente aujourd'hui de transformer les criminels en victimes de persécutions politiques, se présentant devant des entités telles que le Parlement européen ou les tribunaux européens, invoquant des affaires comme celle de « Pegasus ». Mais sérieusement, le Maroc a-t-il besoin d'investir dans des technologies coûteuses pour espionner des individus comme O.R ou S.R ? Pourquoi le ferait-il ? Ces accusations sont absurdes. Des experts internationaux ont d'ailleurs confirmé que rien ne prouve que le Maroc ait utilisé Pegasus pour espionner qui que ce soit".
Et pourtant, ces mêmes individus continuent de présenter des récits sans fondement, tout en s'alignant avec des parties qu'ils accusent par ailleurs de corruption. Ces contradictions ne font que renforcer l'idée qu'ils cherchent à dissimuler leurs propres crimes, notamment les agressions sexuelles qu'ils ont commises. Depuis sa libération à la faveur d'une grâce royale, S.R multiplie les sorties médiatiques pour tenter de réhabiliter son image et dissimuler son passé criminel. Mais ses tentatives ne font que révéler davantage la réalité de ses actes.
Pour conclure, la présidente de l'AMDV revient sur le point phare de cette rencontre : la souffrance des victimes de viol : "ces individus veulent se faire passer pour des victimes de persécutions politiques, mais ils n'ont jamais fait preuve de la moindre reconnaissance envers leurs véritables victimes. Ils ne les ont pas confrontées, ni ne leur ont présenté d'excuses. Car ils savent que ces victimes les terrifient, qu'elles représentent pour eux une vérité insupportable qu'ils ne peuvent affronter. Ils préfèrent se cacher derrière de prétendues opinions politiques pour échapper à leur responsabilité".
De son côté, Nezha Khoubiza, avocate au barreau de Rabat et membre de l'AMDV insiste sur le fait qu'Il "faut rappeler à ces individus, condamnés de manière définitive, que même si le pardon royal leur a été accordé, ce dernier, en tant qu'acte officiel, ne les absout pas des accusations et des condamnations pour trafic d'êtres humains et atteinte à la dignité. Le pardon royal, un droit souverain du Roi, ne peut être contesté, mais il ne pourra jamais effacer ni annuler les charges graves qui pèsent contre eux. Ces actes resteront attachés à leur nom jusqu'à la fin des temps, malgré leurs tentatives de manipulation ou de mensonges pour se justifier. Ils porteront toujours en eux un poids de culpabilité, car la justice a donné raison aux victimes".
En ce qui concerne les victimes, leur souffrance ne sera jamais complètement effacée, peu importe les débats ou les récits, se désole-t-elle avant d'indiquer que "nous avons suivi chaque mot et chaque phrase prononcés à leur sujet. Il est crucial de souligner que reconnaître ses torts est une qualité rare, réservée aux véritables hommes de valeurs. Ceux qui en sont dotés possèdent une grandeur d'âme et une noblesse qui font défaut à ces accusés".
Et de réitérer : Nous avons affaire ici à des accusés définitivement condamnés pour des crimes odieux : trafic d'êtres humains et atteinte à la dignité. Ces crimes, documentés en détail lors des procès, restent gravés dans la mémoire collective. Les accusés ont bénéficié d'un pardon royal après avoir été jugés équitablement dans le cadre d'un procès où ils ont eu l'occasion de se défendre. Pourtant, après leur libération, ils mènent une vie normale, affichant une façade trompeuse et prétendant vivre dans la sérénité. Mais au fond, ils vivent dans une lutte intérieure permanente, hantés par leurs actes.
Les victimes, quant à elles, continuent de vivre dans la peur et la souffrance. Selon l'avocate : Nous vivons dans une société impitoyable envers les victimes, où l'on rejette la faute sur elles. Combien de fois avons-nous vu des victimes incapables de se défendre, même sur le plan matériel, car elles manquent de moyens pour simplement se déplacer ou se faire entendre ? Les compensations judiciaires n'ont souvent été qu'une goutte d'eau dans l'océan de leur douleur. Et aucune institution n'a pris en charge ces victimes, alors qu'elles ont été souvent discréditées, considérées comme manipulées ou instrumentalisées. Mais le temps a prouvé que ces victimes sont bel et bien réelles.
Mettant en avant le paradoxe sociétal, Nezha Khoubiza estime que "pendant ce temps, les accusés apparaissent sur les chaînes télévisées vêtus élégamment, affichant une image de réussite et de privilège. Leur apparence ne reflète en rien une vie brisée ou des remords. Ils profitent de leur statut social et financier pour soigner leur image et tenter de donner des leçons au public. Certains vont même jusqu'à raconter leurs « souffrances » en prison, en remerciant les gardiens pour leur traitement privilégié. Ils projettent une idée d'exception, s'imaginant mériter ce traitement spécial même derrière les barreaux".
©Mounir Mehimdate
Ce qui est encore plus préoccupant, c'est leur discours codé, destiné à certaines « parties » pour semer le doute et suggérer qu'ils seraient victimes d'un complot. Que veulent-ils dire avec leurs messages énigmatiques et leurs allusions, se questionne-t-elle. Ils tentent peut-être de manipuler l'opinion publique ou d'obtenir des avantages imaginaires. "Mais il est absurde qu'ils s'appuient sur des arguments issus d'entités telles que le groupe de travail onusien, le Parlement européen ou encore le Département d'État américain, alors que nous savons pertinemment que ces instances suivent leurs propres agendas et se basent souvent sur des informations incomplètes ou biaisées", conclut l'avocate .
Approchée par Hespress FR, une mère d'une victime de viol, partage avec nous son histoire : "Je suis la mère de la victime, âgée à l'époque de 5 ans. Aujourd'hui, mon enfant a 8 ans. Depuis 2022, le dossier est entre les mains de la justice. Aujourd'hui, l'agresseur est enfin derrière les barreaux. Initialement, il était poursuivi en état de liberté en attendant l'avis des experts. Mais à présent, il est emprisonné. Ce que je demande, c'est une justice exemplaire : que cet homme soit puni à la hauteur de ses actes. Ces monstres qui s'en prennent aux enfants méritent les peines les plus sévères".
Armée d'une détermination hors pair, elle enchaîne que "malgré toutes ses manigances pour échapper à ses responsabilités – comme se présenter en chaise roulante pour manipuler l'opinion publique – le dossier suit enfin le bon chemin. La famille de l'agresseur m'a même défiée. Mais aujourd'hui, je suis ici pour leur dire que le droit de mon fils sera préservé. Cet homme était mon voisin. Au départ, nous n'avions aucun problème, nous étions en bons termes. Mais il a brisé notre relation et surtout la vie de mon fils », dit-elle.
Avant d'ajouter: « Au début, j'ai voulu régler les choses à l'amiable, mais sa mère a refusé d'admettre que son fils puisse être un agresseur. Comment a-t-elle pu fermer les yeux sur ses actes, accepter de défendre son fils, et nier ce qu'a vécu mon enfant de 5 ans ? C'est le grand frère de mon fils qui a découvert l'incident. Ce jour-là, je lui avais demandé d'appeler son petit frère pour qu'il prenne son goûter avant d'aller aux heures supplémentaires. Mais à sa grande surprise, il l'a retrouvé dans un coin, victime de ce monstre humain".


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