En ce 1er mai, symbole des luttes ouvrières, le secrétaire général du Parti de l'Istiqlal, Nizar Baraka, a renouvelé son engagement en faveur des droits des travailleurs, plaidant pour une réforme de la retraite qui ne pénalise pas les travailleurs. Le 1er mai s'est transformé en une véritable célébration de la solidarité et de la lutte ouvrière dans le quartier de Ben M'Sik à Casablanca, où des milliers de travailleurs se sont rassemblés pour marquer la fête du travail. Sous le slogan "Les libertés syndicales, fondement du développement", cette commémoration s'est tenue en présence de Naam Myara, président de l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), ainsi que de nombreux membres du comité exécutif du Parti de l'Istiqlal, dont le secrétaire général du parti. A l'occasion de cette journée symbolique, Baraka a insisté sur l'importance de continuer à lutter pour améliorer les conditions de vie des travailleurs et des employées, tout en célébrant les accomplissements passés. La journée revêt également une signification particulière cette année, compte tenu des évolutions majeures sur la question du Sahara marocain. Baraka a souligné que 2025 pourrait être une année décisive, avec une reconnaissance croissante de la marocanité des provinces sud par des pays tels que les Etats-Unis, la France, l'Espagne et 22 autres pays européens. Il a ainsi réaffirmé que l'initiative d'autonomie sous souveraineté marocaine demeure la seule solution viable à ce conflit. Au cœur de son discours, il a également mis en lumière les avancées réalisées dans les chantiers de la couverture médicale, du logement, et de l'augmentation des salaires. Baraka a exprimé des préoccupations concernant les réformes des systèmes de retraite, plaidant pour que ces changements ne se fassent pas au détriment des droits des travailleurs. Pour sa part, Naam Myara a félicité la classe ouvrière pour son engagement et son dévouement, insistant sur le fait que l'Union générale des travailleurs du Maroc, depuis 65 ans, est devenue la voix des droits des ouvriers. Il a appelé à une plus grande solidarité et à un engagement accru parmi les membres de l'Union pour défendre les droits constitutionnels des travailleurs. Cette célébration du 1er mai est ainsi devenue l'occasion pour les travailleurs marocains de renouveler leur soutien mutuel et leur détermination à lutter pour un avenir meilleur, marqué par la justice sociale, l'équité et la reconnaissance de leurs droits fondamentaux, tout en rappelant les luttes passées.