Le gouvernement met en avant le taux de croissance de 4,8 % au premier trimestre 2025, fruit des réformes économiques, sociales et de gouvernance engagées depuis son installation. Selon Mustapha Baitas, cette progression témoigne d'une confiance renouvelée des ménages et d'une dynamique soutenue dans plusieurs secteurs clés. Le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a souligné lors du point de presse hebdomadaire à l'issue du Conseil de gouvernement que la progression remarquable du taux de croissance économique de 4,8 % enregistrée au premier trimestre 2025 illustre clairement l'efficacité des mesures et réformes mises en œuvre depuis l'installation du gouvernement. Ces avancées concernent autant les sphères économique, sociale que la gouvernance publique, a-t-il précisé. Selon les chiffres officiels du Haut-Commissariat au Plan, cette croissance, nettement supérieure aux 3 % observés à la même période en 2024, traduit les résultats concrets des actions gouvernementales dans divers secteurs. Mustapha Baitas a insisté sur le fait que ces chiffres ne résultent pas d'une simple anticipation, mais reflètent une réalité économique tangible. Cette progression est portée par un dynamisme notable dans les secteurs non agricoles, en particulier l'industrie manufacturière, ainsi que par une bonne performance du secteur agricole. Un autre facteur clé est la hausse significative de la demande intérieure, notamment la consommation accrue des ménages, signe d'une confiance renouvelée des citoyens dans les réformes engagées et dans les perspectives économiques du pays. Le porte-parole a également mis en avant l'impact positif du dialogue social qui a permis des augmentations salariales directes, la réduction de l'impôt sur le revenu, ainsi que des revalorisations dans le secteur privé. Ces mesures contribuent à renforcer le pouvoir d'achat et à soutenir la croissance. Parallèlement, les politiques d'appui social, comme les aides au logement et les subventions via la Caisse de compensation jouent un rôle essentiel dans la consolidation de ce mouvement. La combinaison d'un taux de croissance élevé et d'une inflation en baisse, traduit selon Mustapha Baitas, un équilibre réussi des politiques économiques actuelles. Le secteur touristique et l'investissement public massif, estimé à près de 340 milliards de dirhams en 2025 — soit une augmentation de 90 milliards par rapport à 2022 — sont également des moteurs importants de cette performance. Enfin, le porte-parole a souligné que les perspectives économiques demeurent encourageantes, avec un horizon prometteur pour accompagner davantage le développement du pays, dont les retombées profitent directement aux ménages marocains. Il est à noter que cette croissance de 4,8 % s'appuie, selon le HCP, sur une amélioration généralisée des secteurs économiques. Le secteur secondaire a progressé de 4,5 %, porté par le bâtiment, l'électricité et les industries de transformation, tandis que le secteur tertiaire a augmenté de 4,7 %, avec notamment une forte reprise dans l'hébergement, la restauration, l'éducation et la santé. Parallèlement, la demande intérieure a connu une hausse importante de 8 %, soutenue par une consommation des ménages en croissance de 4,4 % et un investissement brut en hausse de 17,5 %. En revanche, les échanges extérieurs ont pesé négativement sur la croissance, avec une contribution négative de 3,8 points, en raison d'une forte hausse des importations et d'un ralentissement des exportations. Cette dynamique souligne l'importance croissante du marché intérieur dans la performance économique du pays au premier trimestre 2025.