La question de la souveraineté nationale a été abordée par le groupe du Rassemblement national des indépendants (RNI) au Parlement. Lors de la séance mensuelle des questions orales adressées au Chef du gouvernement, le président du groupe parlementaire du RNI à la Chambre des représentants a tenu un discours ferme rappelant l'importance de ce sujet pour les citoyens et au niveau politique. « Nous ne pouvons ignorer un moment politique d'une extrême sensibilité, qui nous oblige tous à nous arrêter sur l'une des questions cruciales, profondément émotionnelle et hautement sensible sur le plan national, qui prime sur toutes les autres questions stratégiques à enjeux souverains, telles que la sécurité sanitaire, alimentaire, hydrique et autres défis vitaux », a déclaré le chef du groupe du RNI, Mohamed Chaouki. Dans son intervention, il a rappelé que la souveraineté nationale était une « ligne rouge » qui ne peut faire l'objet de « débats stériles ». Selon lui, « celui qui cherche à porter atteinte à la souveraineté nationale jour après jour et met en danger la vie de nos concitoyens à Smara ne peut recevoir un discours d'indulgence, mais doit être confronté par un discours de fermeté ». En ce sens, il a appelé à discipline politique et à la retenue dans les discours, tout en s'éloignant de toute déclaration « qui pourrait semer la confusion autour de l'unité nationale, des symboles de l'État, de ses institutions, de ses constantes et de ses sacralités ». Pour le RNI, a-t-il réitéré, la « souveraineté nationale est une ligne rouge », soulignant qu'il est inacceptable d'en faire un sujet de débat ou de polémique, surtout en considérant le consensus nationale autour de cette question. Enfin, le député s'est montré critique par rapport à ce qu'il a considéré comme de la « récupération populiste » et ce qu'il a qualifié de « surenchère politicienne » de cette question, sans nommer quels personnes ou partis politiques qu'il vise, rappelant qu'il s'agit de la question de la souveraineté nationale et de l'intégrité territoriale et qu'il n'est pas acceptable de faire cela au vu du « poids et de la sacralité de la patrie ».