La présidence de la majorité gouvernementale a tenu une réunion le mardi 30 septembre 2025, sous la présidence de Aziz Akhannouch, président du Rassemblement National des Indépendants, en présence de Fatima Zahra Mansouri et Mohamed Mehdi Bensaïd, membres de la direction collective du secrétariat général du Parti Authenticité et Modernité, de Nizar Baraka, secrétaire général du Parti de l'Istiqlal, ainsi que de Rachid Talbi Alami, Mustapha Baitas, Mohamed Saâd Barada, Amine Tahraoui, Younes Sekkouri, Azeddine Al-Midaoui, Abdeljabbar Rachidi, Ryad Mezzour et Naïma Ben Yahya. La réunion était consacrée à la discussion des nouveautés de la rentrée politique ainsi qu'à la conjoncture politique, économique et sociale du pays. Un communiqué de la présidence de la majorité a souligné que le gouvernement s'inspire des orientations royales exprimées dans le dernier discours du Trône, qui a appelé à l'adoption d'une nouvelle génération de programmes de développement territorial. Le gouvernement a réaffirmé son engagement à mettre en œuvre ces hautes orientations royales dès la loi de finances 2026, en particulier en ce qui concerne la réhabilitation globale des territoires et la réduction des disparités sociales et régionales, dans une perspective de développement équilibré et inclusif. En réaction aux protestations de la « Génération Z » au Maroc, la présidence de la majorité gouvernementale a déclaré que, après avoir examiné les différents développements liés aux expressions de la jeunesse dans les espaces numériques et publics, elle affirme son écoute attentive et sa compréhension des revendications sociales, ainsi que sa disposition à y répondre de manière positive et responsable, à travers le dialogue et le débat dans les institutions et les espaces publics, afin de trouver des solutions concrètes et réalisables, dans l'intérêt du pays et des citoyens. La même source a ajouté que l'approche fondée sur le dialogue et la concertation est la seule voie possible pour traiter les différentes problématiques que connaît le pays. À ce titre, elle salue la réaction mesurée des autorités de sécurité, conformément aux procédures légales en vigueur. La majorité a reconnu les nombreuses difficultés et accumulations que connaît le système de santé depuis des décennies, et a souligné que l'aspiration à la réforme exprimée par la jeunesse converge avec les priorités sur lesquelles travaille le gouvernement. Ce dernier a lancé, depuis le début de son mandat, un vaste chantier de réforme du secteur, dont les résultats ne peuvent être mesurés immédiatement, compte tenu de l'ampleur des transformations engagées simultanément, notamment la création des groupements sanitaires territoriaux, la réhabilitation des hôpitaux à tous les niveaux, et l'augmentation du nombre de professionnels de santé en adéquation avec les normes internationales. La majorité a salué toutes les initiatives visant à ouvrir le débat sur la réforme du système de santé, en particulier celle lancée par les groupes parlementaires, visant à entendre une présentation détaillée du ministre de la Santé et de la Protection sociale devant les commissions parlementaires et à discuter de ses différents aspects. Elle a réaffirmé, dans ce cadre, que le gouvernement reste ouvert aux propositions de toutes les forces vives susceptibles de contribuer à l'amélioration du système de santé, afin de répondre aux aspirations de l'ensemble des Marocains. La coalition gouvernementale a renouvelé son engagement fort à poursuivre la mise en œuvre de son programme, fondé sur le renforcement des piliers de l'État social, en particulier à travers le chantier royal majeur de la protection sociale. Elle s'est également engagée à poursuivre les réformes profondes dans les secteurs de la santé et de l'éducation, à renforcer l'investissement public et privé pour créer des opportunités d'emploi, tout en poursuivant les programmes liés au logement, à l'autonomisation des jeunes, à la lutte contre le stress hydrique, et à la réforme du système judiciaire, en capitalisant sur les acquis en matière de droits et en consolidant l'État de droit. Ces réformes visent à renforcer le contrat social entre l'État et les citoyens et à toucher en profondeur l'ensemble de l'action publique, dans l'objectif de réaliser l'ambition commune de tous les Marocains.