La chambre criminelle d'appel de la Cour d'appel d'Errachidia a décidé d'annuler le jugement de première instance rendu par la chambre criminelle de première instance à l'encontre de l'élève impliqué dans l'agression ayant entraîné la mort d'une professeure de français à Erfoud, jugement qui le condamnait à 30 ans de prison. La chambre criminelle d'appel a ainsi reconnu l'accusé coupable des faits qui lui sont reprochés et l'a condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Cette décision est intervenue à la suite de l'appel interjeté par le ministère public et les parties civiles contre le jugement de première instance ayant condamné l'accusé à 30 ans de prison ferme. La jeune enseignante est décédée des suites de graves blessures après avoir été violemment agressée dans la rue par l'un de ses étudiants, âgé de 21 ans, à l'aide d'un objet tranchant. L'auteur du crime avait été arrêté peu de temps après par les services de police d'Erfoud. Dans l'affaire pénale, la chambre criminelle d'appel a annulé la décision contestée, reconnu l'accusé coupable et l'a condamné à la perpétuité, en le condamnant également aux dépens et à l'exécution forcée au minimum légal. Dans l'affaire civile connexe, elle a confirmé la décision de première instance, a maintenu la condamnation aux dépens et à l'exécution forcée, et a informé l'accusé de son droit à se pourvoir en cassation. Cette décision a été saluée par des citoyens et des militants sur les réseaux sociaux, qui ont exprimé leur soulagement et appelé à durcir les peines à l'encontre de ceux qui agressent les membres du personnel éducatif, en particulier dans les cas de crimes ayant entraîné la mort, et à garantir un environnement sécurisé pour l'enseignement. Ce jugement s'inscrit dans les efforts visant à protéger les enseignants contre toute forme d'agression ou de menace.