Les prix à la consommation auraient augmenté, au troisième trimestre 2025, à un rythme bien plus tempéré qu'en début d'année, s'établissant à +0,4% en variation annuelle, après +2% et +0,5% aux premier et deuxième trimestres de la même année, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Cette évolution aurait été le fait d'une faible hausse des prix des produits non-alimentaires (+0,3%) et d'une stabilisation de la progression des prix alimentaires à 0,7%, précise le HCP dans sa note de conjoncture relative au T2-2025 et aux perspectives pour les T3-2025 et T4-2025. Malgré cette modération globale, certains postes, notamment les produits alimentaires frais et particulièrement les légumes, auraient affiché des hausses de prix importantes et persistantes depuis le début de l'année. À l'inverse, hors produits frais, les prix alimentaires auraient reflué, sur fond de stabilisation des cours internationaux des matières premières des céréales, des huiles et des légumineuses sèches. Du côté des produits non-alimentaires, le léger ralentissement des prix aurait été, principalement, entraîné par la poursuite de la baisse des prix de l'énergie, qui se serait établie à -2,7%, contre -2,4% au trimestre précédent, reflétant la diminution de 8,8% des prix des carburants et la dissipation des effets des ajustements des tarifs du gaz enregistrée en mai 2024. La progression des prix des produits manufacturés et des services aurait été en repli de 0,1 point comparativement au trimestre précédent, ce qui aurait maintenu leur contribution à l'évolution globale des prix presque inchangée. L'inflation sous-jacente, qui exclut l'énergie, les prix réglementés et les prix volatils, aurait, pour sa part, ralenti à +0,8%, après +1,1%, principalement en raison du recul de sa composante alimentaire.