En allouant 140 milliards de dirhams à l'éducation et à la santé, le Projet de Loi de Finances (PLF) 2026 traduit concrètement l'orientation royale vers un Etat social centré sur la dignité du citoyen. Ce dernier devient désormais la mesure du développement national. Le PLF 2026 donne corps à la vision royale d'un Maroc où l'Etat protège, accompagne et valorise son citoyen. Depuis plusieurs années, le Roi Mohammed VI a fait du développement humain le socle de son projet national. Ce budget, alloué à deux secteurs très importants, marque une nouvelle étape dans cette orientation, en traduisant les discours et stratégies royales en engagements financiers concrets. Ces deux piliers, auxquels sont consacrés 140 milliards de dirhams et 27.000 emplois nouveaux, ne doivent rien au hasard. Ils constituent, dans la conception royale, le cœur battant de l'Etat social marocain, un Etat qui ne se définit plus seulement par sa capacité à réguler, mais par sa mission à garantir la dignité et l'égalité des chances. En plaçant l'humain au centre de la politique budgétaire, le Maroc répond à une exigence royale répétée : construire un modèle de développement qui place le citoyen au centre de l'action publique. L'éducation et la santé, longtemps considérées comme des services à réformer, deviennent désormais les instruments d'un projet de société. La vision royale ne les appréhende pas comme des charges, mais comme des leviers d'équité et de prospérité partagée. Chaque dirham investi dans ces domaines est perçu comme un investissement dans la stabilité, la confiance et l'avenir. De plus, le recrutement de 27.000 nouveaux fonctionnaires dans ces deux secteurs s'inscrit également dans cette logique. C'est un signal fort adressé à la jeunesse marocaine, celle-ci n'est pas spectatrice du changement, mais actrice du renouveau. En misant sur les compétences nationales, le Royaume réaffirme sa conviction que le développement durable passe par la valorisation de son capital humain. Par ailleurs, cette orientation s'articule directement avec le nouveau modèle de développement, voulu par le Souverain, qui appelle à repenser la relation entre l'Etat et le citoyen sur la base de la confiance, de la responsabilité et de la performance. Le projet de loi de finances devient ainsi un outil d'opérationnalisation de cette vision, permettant de réconcilier l'efficacité économique et la justice sociale, au service d'une même ambition nationale. Il convient également de noter que ce budget traduit la conviction royale que la dignité du citoyen est le fondement du progrès. Ce tournant marque l'ancrage d'une nouvelle génération de politiques publiques, alignées sur une vision de long terme où le citoyen n'est pas un bénéficiaire passif, mais un partenaire du développement.