Le Portugal a été profondément surpris, voire troublé, par la présence de Cristiano Ronaldo à la Maison Blanche aux côtés de Donald Trump. Cette rencontre inattendue, qui a fait le tour du monde en quelques minutes, a suscité incompréhension et critiques dans son pays natal. Le joueur d'Al-Nassr a rejoint la délégation saoudienne menée par Mohammed ben Salmane pour une visite officielle. Trump l'a accueilli avec enthousiasme, et Ronaldo a relayé ce moment sur ses réseaux sociaux, générant des millions d'interactions. Si à l'international la séquence a surtout fait sensation, au Portugal elle a suscité un vif malaise. Dans la presse lusitanienne, les réactions se sont multipliées. Plusieurs éditorialistes et figures publiques ont exprimé leur déception, estimant que Ronaldo, dont la réputation dépasse largement le cadre sportif, n'avait rien à gagner en s'affichant avec des dirigeants dont les pratiques sont régulièrement dénoncées par les organisations internationales. Certains analystes estiment même que la star aurait été utilisée pour soigner l'image de Washington et de Riyad. Ils craignent que cette apparition ne fragilise l'aura de Ronaldo, construite pendant des années grâce à ses exploits sportifs mais aussi à ses engagements humanitaires. Amnesty International a elle aussi réagi, regrettant que l'attaquant n'emploie pas son immense influence pour défendre les droits fondamentaux. L'ONG rappelle que Ronaldo est un modèle pour des millions de jeunes et qu'il devrait incarner un leadership moral plus affirmé. Le président portugais a salué l'impact global de Ronaldo, sans commenter la polémique. Mais dans la société portugaise, le débat reste vif : pour certains, cette apparition ternit une image jusque-là presque irréprochable ; pour d'autres, il s'agit d'un épisode qui sera vite oublié, tant la star reste une icône nationale.