À quelques jours du coup d'envoi de la Coupe arabe 2025, prévue du 1er au 18 décembre prochain au Qatar, le comité d'organisation a dévoilé ce dimanche à Doha la mascotte officielle de la compétition. Et c'est une figure bien connue du patrimoine culturel arabe qui a été choisie : Joha, le personnage légendaire dont les histoires traversent les générations du Maghreb au Moyen-Orient. Le comité a expliqué que Joha a été retenu en raison de son importance dans l'imaginaire collectif arabe : un personnage à la fois drôle, sagace, parfois naïf mais toujours porteur d'une morale, incarnant les paradoxes de la vie quotidienne. Ce choix entend offrir à la compétition une touche festive et identitaire tout en valorisant un symbole commun à l'ensemble du monde arabe. La mascotte devrait être largement mise en avant dans les animations officielles, les cérémonies, les produits promotionnels et les initiatives pour le public, avec l'objectif de rapprocher les supporters et de renforcer le caractère populaire du tournoi. Seize sélections prendront part à cette édition. Neuf d'entre elles se sont qualifiées directement selon le classement FIFA, tandis que les quatorze restantes se disputent les sept derniers billets via des barrages organisés les 25 et 26 novembre à Doha. Le match d'ouverture se jouera au stade Al Bayt le 1er décembre. Le Qatar, pays hôte, affrontera le vainqueur du duel entre la Palestine et la Libye. La finale, quant à elle, aura lieu le 18 décembre au stade Lusail, temple de la Coupe du monde 2022. Les rencontres se tiendront également dans plusieurs enceintes ayant déjà accueilli le Mondial , à savoir Stade Ahmed Ben Ali, Stade de l'Éducation, Stade Khalifa International et Stade 974. A noter que le tirage au sort a placé la sélection marocaine dans le groupe B aux côtés de l'Arabie saoudite, du vainqueur du match Oman–Somalie, du vainqueur du match Yémen–Comores. Les Lions de l'Atlas, qui disposent d'un historique positif dans la compétition, tenteront de jouer les premiers rôles dans une édition qui réunira, une fois de plus, passion, rivalités régionales et ferveur populaire sur les tribunes qataries.