www.emploi-public.ma, un nouveau portail dédié aux emplois publics et emplois supérieurs, a été lancé ce vendredi à Rabat par le ministre délégué chargé de la Réforme de l'administration et de la fonction publique, Mohammed Ben Abdelkader. Ce nouvel espace vient consacrer les principes constitutionnels d'équité, d'égalité des chances et de mérite dans l'accès à la fonction publique, faciliter l'accès aux emplois publics et à l'information et aider à prendre la décision afin d'attirer les compétences indispensables à l'amélioration du niveau d'encadrement et de gestion dans l'administration publique. De même, il offre l'avantage de vérifier facilement la véracité des informations relatives au candidat et de constituer une base de données des candidats qui permettra de recueillir les statistiques et indicateurs relatifs à la candidature à la fonction publique. Il vise, également, à planifier les ressources humaines, prévoir les besoins en compétences, simplifier et unifier les procédures et modèles relatifs au recrutement, ainsi qu'à réduire le temps nécessaire à la gestion des dossiers de candidature et la marge d'erreurs lors de l'enregistrement et l'actualisation des informations. Intervenant à cette occasion, le ministre a fait savoir que ce projet, qui s'inscrit dans le cadre de la digitalisation de l'administration marocaine, a pour but de simplifier la procédure de gestion des concours à toutes les administrations d'Etat et de fluidifier et accélérer l'opération de candidature à ces concours et aux postes supérieurs au profit des candidats, renforçant ainsi la transparence de la procédure et améliorant la qualité du service public. Le ministère a effectué une étude sur l'inventaire des services numériques en mesurant le niveau de leur maturité, a-t-il ajouté, expliquant que cette étude a mis en évidence le faible niveau de maturité des services numériques, en faisant ressortir que 46% des services numériques sont encore au niveau 1 (informations sur le service uniquement), alors que les services de niveau 3 (partiellement numérisés) ne représentent que 28%, contre 23% pour les services de niveau 4 (entièrement numérisés).