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L'honneur attribué par l'Islam à la femme épouse
Publié dans Jeunes du Maroc le 23 - 08 - 2010

Le bon le traitement que l'homme fait subir à sa femme, conformément aux ordonnances d'Allah, n'est pas une grâce octroyée par lui selon son humeur, non. Lui donner ses droits, sans la léser, est un devoir à pied d'égalité avec la “Salat” pour la négligence de laquelle il faut rendre compte.
Ce sens doit s'ancrer dans l'esprit de tout Musulman qui veut se rapprocher d'Allah et éviter Son châtiment.
Article écrit par Monsieur Amr Khaled pour le Magazine Al-Yaqdha en date du 28/112003.
Ci-après le texte intégral de l'article :
A quoi s'attend le Musulman à entendre de la bouche du Messager d'Allah (B.S. sur lui) au moment où il rend son dernier souffle ? J'aimerais que le lecteur devine avant qu'on lui donne la réponse… Il a dit : “La Salat, La Salat et ceux que vous avez sous la main. Ne leur faites pas subir ce qui est au-dessus de leur force. Craignez Allah (que Son nom soit glorifié), craignez Allah pour ce que vous faîtes aux femmes. Ce sont des aides entre vos mains, vous les avez prises en dépôt chez vous et vous avez scellé votre intimité avec elles au nom d'Allah.” Rapporté par Ahmed et Ibn Mâdjah.
J'aimerais que nous interagissions avec ce hadith d'une façon digne de la situation où il a été mentionné. A un moment pareil, les petits détails s'effacent et les questions importantes deviennent très évidentes. Parmi ces dernières, sur lesquelles il faut attirer l'attention, souligner leur sérieux et leur portée et avertir contre leur négligence, il y a la crainte d'Allah dans le traitement de la femme comme amie et épouse.
Le bon traitement que l'homme fait subir à sa femme, conformément aux ordonnances d'Allah, n'est pas une grâce octroyée par lui selon son humeur, jamais. Lui donner ses droits, sans la léser, est un devoir à pied d'égalité avec la “Salat”, pour la négligence de laquelle il faut rendre compte.
Ce sens doit s'ancrer dans l'esprit de tout Musulman qui veut se rapprocher d'Allah et éviter Son châtiment.
J'ai vu que cette introduction était importante avant d'approfondir les détails de l'honneur attribué par l'Islam à la femme comme épouse. Je pense également que cela sera une surprise pour la plupart des lecteurs à cause de tout le bien qu'il comporte et que l'Islam lui octroie.
La femme n'avait pas une position enviée ou un rang jalousé chez les anciens Arabes. Ils l'humiliaient et la traitaient en esclave au point de la transmettre en héritage.
Al-Boukâry et Abou Dawûd ont rapporté ceci : “A la mort de l'homme, ses héritiers avaient plus de droits sur son épouse que les parents de la femme même. Ils pouvaient l'épouser, lui faire épouser un autre ou la garder veuve.” (Rapporté par Al-Boukhâry d'après Ibn Abbâs avec une chaîne de garants qui remonte au Prophète)
A Yathrib (ancien nom pour Médine), l'homme laissait sa femme à son héritier qui l'empêchait de se marier jusqu'à ce qu'elle se rachetât moyennant une somme d'argent.
Qu'a donc fait l'Islam ? Il l'a libérée et lui a rendu sa dignité humaine et l'a dégagée de l'injustice et de l'oppression contre lesquelles elle ne pouvait que s'y soumettre et se laisser faire. Cela est arrivé grâce à un seul verset dans la sourate “An-Nissâ'” (Les Femmes) –ce qui peut être traduit comme- [“Ô les croyants ! Il ne vous est pas licite d'hériter des femmes contre leur gré. Ne les empêchez pas de se remarier dans le but de leur ravir une partie de ce que vous aviez donné, à moins qu'elles ne viennent à commettre un péché prouvé. Et comportez-vous convenablement envers elles. Si vous avez de l'aversion envers elles durant la vie commune, il se peut que vous ayez de l'aversion pour une chose où Allah a déposé un grand bien”] (TSC1, “An-Nissâ'” (Les Femmes) :19.) “ Il ne vous est pas licite d'hériter des femmes contre leur gré” signifie que vous ne devez pas suivre les gens de la “Djâhilya” (état d'ignorance d'avant l'Islam) dans leur injustice contre les femmes en faisant d'elle, contre leur gré, un objet d'héritage comme les biens, les esclaves ou autre chose.
Et “Ne les empêchez pas de se remarier dans le but de leur ravir une partie de ce que vous aviez donné” signifie que vous ne devez pas prendre les femmes en héritage, les priver ou leur faire du mal pour les obliger à vous haïr, à vouloir fuir votre autorité et votre oppression et à se racheter avec de l'argent.
L'Islam a dissipé cette humiliation à laquelle la femme était exposée, après avoir fondé une “Umma” nation qui vénérait les révélations du ciel et les faisait triompher de toute tradition nuisible ou tout bien hérité.
L'appel avec cette interjection “ Ô les croyants !” venue au début de ce verset, était capable de faire changer très facilement la direction d'une société d'un angle de 180° degrés. Et la dignité de la femme ne se rétablira qu'avec l'invasion des cœurs de la société où elle vit par la foi.
Cette image humiliante n'était pas la seule scène d'oppression de la femme comme épouse. Si au moins les Arabes et autres qui, dans leurs lois et vécu n'avaient aucune place pour la dignité de la femme, s'étaient suffis de cette offense ; Il y en a qui ont été beaucoup plus loin, puisque leurs lois obligeaient celle dont le mari mourrait à être brûlée vive pour être enterrée avec lui en signe de fidélité et comme preuve de leur parfaite entente.
Si quelqu'un devait demander pourquoi elle devait être tuée, la réponse serait “Parce que c'est une épouse”. Je dis : “Il n'y a de pouvoir ni de puissance qu'en Allah le Très-Haut, le Majestueux.”[1]
L'épouse dans l'Islam a une position différente de celle où l'emprisonne les lois et les règles des autres, ceux avant lui ou ceux qui ont duré partout au monde et qui n'ont pas été guidés par la sagesse du ciel. Le philosophe anglais Herbert Spencer, qui fait partie de ces derniers a attesté dans son livre de Sociologie que : “Les hommes vendaient les épouses en Angleterre ente le Vième et le XIième siècle (P.J.).
Le tribunal ecclésiastique avait décrété une loi qui stipulait qu'un homme pouvait donner son épouse à un autre pendant une période limitée contre une certaine somme d'argent. Cette loi a duré longtemps et la femme en Europe, jusqu'à dernièrement, n'avait pas le droit de paraître devant le tribunal, de signer des contrats, de vendre ou de don sans l'association de son mari dans l'acte ou une autorisation écrite de sa part. C'est ce qui était de cours en plein cœur de l'Europe pendant six siècles avant l'Islam et quatre après lui quand la femme musulmane vivait la plus honorable, la plus noble et la plus digne vie qui soit.
Notre discussion a une suite Insh'Allah.
(1) TSC : Traduction des Sens du Coran. Cette traduction est celle du sens courant le plus connu jusqu'à présent de la sourate sus mentionnée.
Lire la TSC ne remplace nullement sa lecture en arabe, la langue de révélation du saint Coran.
Source : http://amrkhaled.net


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