Il y a quelques années un journaliste écrivait un fait divers dans un quotidien du soir, mort maintenant, sur le cas d'une jeune fille qui a été agressée et volée par des voyous qui ont peut-être abusé d'elle. L'auteur a rendu public son nom et prénom, son métier comme technicienne à 2M et le nom de la ruelle où elle a été attaquée un matin à Ain Sebâa. Après parution de l'article, le scandale a éclaté. Elle avait subi l'agression, mais a tout fait pour cacher les faits à son fiancé qui venait de demander sa main ; une main qui portait encore le henné des fiançailles. Celui qui l'a agressée physiquement est parti et les faits sont restés. Cependant, dans son grand malheur, elle devait faire face à un autre viol, beaucoup plus grave, car psychologique, commis par l'auteur de sa cassure. Le fiancé a renoncé au mariage et l'entourage l'imaginait entre les mains de son agresseur. La semaine dernière à Fès, une jeune femme mariée devait faire ses courses au marché. Dans une ruelle isolée, elle a été accostée par un malfrat armé qui l'a délestée de tous ses biens, l'a déshabillée et forcée à assouvir sa soif sexuelle. Avant de se rendre chez la police, elle a tout raconté à son mari: il l'a répudiée. Ici bas, on achève femmes et amour.