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Israéliens et Palestiniens changent de gouvernement : Salem Fayyed part Netanyahou arrive
Publié dans La Gazette du Maroc le 13 - 03 - 2009

L'arrivée au pouvoir en Israël du chef du Likoud, Benyamin Netanyahou, et la démission du Premier ministre palestinien Salem Fayyed, afin de permettre la réconciliation du Fatah et du Hamas, symbolisent le début d'une nouvelle période de l'histoire du conflit israélo-arabe
Même si tout n'est pas encore définitivement scellé, Benyamin Netanyahou, le chef du Likoud, sera le prochain chef du gouvernement israélien, un gouvernement s'appuyant sur une majorité de 61 sièges sur les 120 que compte la Knesset, le parlement israélien, soit un siège tout au plus de majorité !.
Ayant renoncé à l'idée de former un cabinet de large union nationale avec Kadima et le Parti travailliste, en raison du refus que lui ont opposé et Tsippi Livni et les camarades de parti de Ehoud Barak, pourtant tentés par cette formule, Benyamin Netanyahou a dû revoir ses ambitions à la baisse.
Tout comme en 1997, il a été contraint de s'appuyer sur «la coalition des minorités» en faisant alliance avec le parti ultra-orthodoxe séfarade Shass, avec le mouvement russophone d'extrême droite Israël Beitenou ainsi qu'avec le Foyer juif, l'ancien Parti national-religieux, et l'Ihoud Léoumi. Ce gouvernement, regroupant la droite, l'extrême droite et les religieux, ne devrait pas durer plus de deux ans. Il a dû aussi multiplier les concessions, notamment réserver à Avigdor Lieberman, le chef de Israël Beitenou, le portefeuille des Affaires étrangères convoité par son second, Sylvan Shalom, et accorder au Shass le portefeuille de l'Intérieur. Il a dû également s'engager à conserver comme garde des Sceaux Daniel Friedman, le ministre de la Justice sortant, pourtant particulièrement impopulaire mais dont il a besoin pour freiner les procédures judiciaires susceptibles d'être engagées contre plusieurs de ses futurs ministres ( y compris Lieberman !). L'arrivée au pouvoir en Israël d'une coalition de droite restreinte signe l'arrêt définitif du processus enclenché par la Conférence de paix d'Annapolis et laisse malheureusement augurer d'une reprise de la colonisation en Cisjordanie. Avec, pour corollaire, le déclenchement d'une crise entre le futur gouvernement israélien et l'Administration Obama. Dans le même temps, les choses semblent évoluer au sein du camp palestinien, profondément divisé depuis la prise de contrôle de la bande de Gaza par le Hamas de Khaled Mechaal et Ismaïl Haniyeh en juin 2 007. Ancien haut fonctionnaire de la Banque mondiale, le Premier ministre palestinien Salem Fayyed, considéré comme un technocrate modéré très proche des Américains, a remis sa démission, qui a été acceptée, au président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Selon les observateurs, cette démission était l'un des préalables mis par le Hamas à la conclusion d'un accord avec le Fatah et à la constitution d'un gouvernement d'union palestinienne dont le chef serait issu des rangs du Hamas, majoritaire au sein du Conseil national palestinien. Une telle solution a d'ailleurs été réclamée par la plupart des pays qui ont participé à la Conférence internationale de Charm-el-Sheikh sur le financement de la reconstruction de la bande de Gaza : ils avaient exigé que le Fatah et le Hamas trouvent un terrain d'accord, faute de quoi ils seraient au regret de ne pas honorer leurs promesses de dons pour la reconstruction de Gaza. Ce retour à la cohabitation entre le Hamas et le Fatah au sein des organismes dirigeants de l'Autorité palestinienne, s'il se confirme, laisse présager une crise face au futur gouvernement israélien pour lequel il est hors de question de discuter avec le mouvement de Khaled Mechaal ou avec un gouvernement palestinien comprenant des membres issus de ses rangs. D'autant que tous les membres du futur gouvernement israélien sont contre la création, pourtant naturelle, d'un Etat palestinien.
De lourds nuages planent donc désormais au-dessus du Proche-Orient à moins que les Etats Unis ne décident de faire pression très fortement sur les uns et les autres pour les contraindre à se résoudre à une solution pragmatique. Reste à savoir si Barak Obama, essentiellement préoccupé par la situation catastrophique de l'économie américaine, fera de la création de l'Etat palestinien l'une de ses priorités. ■


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