Action post-séisme : des retombées bénéfiques pour 5.000 personnes à Taroudant    Financement bancaire : 84% des patrons d'industrie jugent l'accès normal    Commerce extérieur : le gouvernement table sur 400 nouvelles sociétés d'export    Emploi & chômage : le contraste entre urbain et rural persiste    Balearia inaugure la ligne Tarifa–Tanger Ville    Le HCP lance une nouvelle enquête sur la famille    Campagne agricole : hausse prévisionnelle de 41% de la récolte céréalière    Le Vatican en conclave pour élire un nouveau pape    La France durcit l'accès à la nationalité pour les étrangers    L'administration américaine offre mille dollars aux immigrés illégaux pour « s'auto-expulser »    Immigration : le Rwanda en discussions "initiales" avec les Etats-Unis    CAN U20 : les Lionceaux en pleine préparation à Ismaïlia avant d'affronter la Tunisie    Inter vs Barça : un match retour plus haletant que l'aller?    Le temps qu'il fera ce mardi 6 mai 2025    Les températures attendues ce mardi 6 mai 2025    Bakou: S.A.R. la Princesse Lalla Hasnaa inaugure l'exposition "Le Tapis de Rabat"    Parution : « Entre-deux rives, Maroc-Belgique, histoires parallèles, destins croisés »    Exposition à l'Espace Rivages Rétrospectives de Yasmina Alaoui    Le Maroc prend part à l'exercice naval Obangame Express 2025 à Praia    Crise diplomatique entre Paris et Alger : la France accuse l'Algérie d'entraver le dialogue    Secousse sismique d'Al Haouz: Les explications de l'Institut national de Géophysique    À Marseille, Leïla Benali évoque la stratégie royale pour faire du Maroc un pôle régional de l'énergie et des minerais    Finances publiques : Avec plus de 20 MMDH de recettes, la Trésorerie plus blindée que jamais    Casablanca accueillera la 2e édition du Future of Work Forum Africa les 15 et 16 mai    Prix Marc Vivien-Foé. Achraf Hakimi parmi les finalistes    CAN U20 Egypte 25/ Groupe A : le programme d'aujourd'hui    CDM Beach Soccer 25 : Le Sénégal quart-de-finaliste, la Mauritanie et les Seychelles out !    Audit des subventions du bétail : Au Parlement, un bras de fer silencieux entre majorité et opposition !    Espagne-Maroc : Les relations bilatérales sont excellentes (Albares)    Lutte contre la corruption : suspension du khalifa d'un Caïd à Casablanca    Kénitra : Asphyxie collective dans une usine de câblage    Youssef a détruit lui-même ses reins : Il a négligé ce tambour sourd qui cognait dans sa tête    Akdital réalise une prostatectomie radicale robot-assistée à distance    Gabon. Le gouvernement de la Ve République est installé    Maroc-Mauritanie. Le ministre délégué chargé de la Décentralisation et du Développement local reçu par Laftit    Togo. Les municipales en juillet    Festival Gnaoua et Musiques du Monde: La 26e édition mettra le feu aux âmes et aux rythmes !    Le film marocain Everybody Loves Touda fait escale en Arabie saoudite    « Clap Ivoire ». La passion du cinéma africain à Abidjan    Kelâat M'Gouna : Fatima Zahra El Barmaki couronnée "Miss Rose 2025"    FIBAD 2025 : Faites de la BD !    Plus d'une demi-tonne de cocaïne dissimulée dans une cargaison de charbon à Tanger-Med    Un virus de la rougeole isolé à Rabat révèle une parenté étroite avec une souche américaine, selon des chercheurs marocains    La frégate « Mohammed VI » participe à d'importants exercices navals aux côtés du porte-avions français Charles de Gaulle    Quand la Tunisie renie le soutien du Maroc et s'aligne sur l'agenda algérien : une dérive morale ?    Real Madrid : Carlo Ancelotti se rapproche d'un départ pour le Brésil    Visite de Zhou Enlai au Maroc en 1963 : une étape marquante dans les relations maroco-chinoises    Foot : l'équipe nationale féminine U16 participe au tournoi de développement de l'UEFA en Croatie    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Sahara : Le dépit algérien
Publié dans La Gazette du Maroc le 08 - 05 - 2009

La résolution 1871 du Conseil de sécurité de l'ONU sonne le glas des chimères algériennes. «Les efforts du Maroc sont sincères et crédibles», dit-elle. elle consacre le projet d'autonomie comme seule voie vers une solution politique acceptable par toutes les parties.
Cette résolution, qui satisfait Rabat, est un autre échec pour la diplomatie Algérienne. Pourtant celle-ci n'a pas été économe de ses efforts. Elle a tenté plusieurs manœuvres pour faire pression sur le Conseil de sécurité et l'obliger à revenir sur les positions de la résolution 1813 du Conseil de sécurité, qui sont celles-là même, réaffirmées avec force par la 1871.
L'Algérie soutenant que la seule solution est un processus référendaire qu'elle sait pourtant impossible à tenir, pour l'autodétermination du «peuple sahraoui», a fait feu de tous bois ces derniers mois.
La première manœuvre grossière, vue du Maroc, mais qui pouvait faire illusion auprès de chancelleries méconnaissant le dossier, concernait les droits de l'Homme. Instrumentalisant des ONG internationales, malheureusement parfois complices intéressées, Alger a développé la thèse des «violations systématiques des droits de l'Homme au Sahara». Elle réclamait donc une protection Onusienne pour les populations sahraouies, par l'extension des prérogatives de la Minurso à ce domaine.
Des no man's land
Une mise sous surveillance de l'administration marocaine. Le Maroc a fait échec à cette tentative, parce qu'il a joué la carte de la transparence. Les observateurs neutres ont pu se rendre compte que la situation au Sahara n'était ni pire ni meilleure qu'au reste du Maroc, mais qu'elle ne pouvait en aucun cas être comparée à celle prévalant sur le territoire Algérien à Tindouf.
La deuxième manœuvre, qui a toujours cours par ailleurs, consiste à donner corps au fantasme des territoires libérés. Lors de l'accord de cessez-le-feu, les territoires compris entre les murs de sécurité et la frontière algérienne, ont été considérés comme des no man's land.
Le Polisario veut s'inventer des conquêtes et les considérer comme des territoires libérés. Or, en vérité les séparatistes n'ont jamais pu mener une guerre de position, ils étaient délogés dans les 24h par l'aviation Marocaine.
Ils ne menaient que des opérations de harcèlement et étaient défaits militairement à la veille du cessez-le-feu. Ce qui se passe à Tifariti est donc une tartufferie. C'est surtout une provocation pour créer une situation de tension accrue, obligeant l'ONU à s'éloigner de la recherche d'une solution politique.
Enfin, la dernière manœuvre a eu lieu quelques jours avant les réunions du conseil de sécurité. Alger a réuni un sommet «sécuritaire», consacré à la région au Sud du Sahara, avec la participation de la «RASD». L'inquiétude sur la stabilité de cette région est fondamentale dans la position des grandes puissances. Elles mesurent à juste titre, le danger d'une implantation du terrorisme dans ces contrées. Alger a même utilisé l'argument que son armée, «forte de son expérience contre le GIA», Serait la plus outillée pour faire la police. Malheureusement pour elle, les attentats ont repris, prouvant que 15 ans après, l'année Algérienne n'a pas vaincu le terrorisme. Pire, l'on sait maintenant que des liens existent entre le «Polisario» et le terrorisme algérien.
Echec sur toute la ligne donc pour la diplomatie algérienne. Mais l'on sait qu'elle n'en tiendra pas compte et qu'elle va perpétuer ses manœuvres. Le jeu de nos voisins de l'Est est clair, ils pensent laisser pourrir la situation en attendant un renversement quelconque. Le défi maintenant c'est de convaincre la communauté internationale de cette attitude et surtout des dangers qu'elle comporte. Maintenant que le constat, implacable, est fait, que le conseil de sécurité a établi que c'est le Maroc qui recherche la paix et non pas l'inverse, il faut transformer l'essai. Cela ne se fera ni en un jour, ni en un mois. L'Algérie bloquant par ailleurs toute évolution des relations bilatérales, l'UMA restera elle aussi lettre morte. Les générations futures, de l'ensemble de la région, jugeront l'impact d'une telle politique anachronique et peu responsable.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.