Sur Hautes Instructions Royales, un vaste programme de réhabilitation lancé à Safi après les inondations exceptionnelles    CAN 2025 : le Maroc inaugure à Salé le premier Centre africain de coopération policière dédié à la sécurité sportive    Football. Le Maroc remporte la Coupe arabe pour la 2e fois    SM le Roi félicite les membres de la sélection nationale de football vainqueurs de la Coupe Arabe-Qatar 2025    CAN 2025 : « Morocco Now », partenaire officiel de la compétition    Criminalité : 95 % des affaires élucidées en 2025 (DGSN)    « Alazar » sacré Grand Prix du Dakar Court 2025    Timitar 2025. Alpha Blondy : « Je suis séduit par l'immense changement opéré au Maroc »    L'Académie du Royaume du Maroc tient son assemblée académique    Dermatose nodulaire: Début de la vaccination de 750.000 bovins dans le sud-ouest français    Bruxelles : Grande manifestation des agriculteurs européens opposés à l'accord UE-Mercosur    Clinton a-t-il convié Epstein et Maxwell au mariage du roi Mohammed VI ?    La JI des migrants relance le débat sur l'actualisation des politiques publiques au Maroc    Sahara : Le Royaume-Uni espère «constater des progrès dans les mois à venir»    AMMPS : la régulation du marché des médicaments au cœur des discussions    Maroc : Ouverture à Rabat du Forum international sur le sport    Une confrontation purement marocaine... Les Lions de l'Atlas espoirs se rapprochent du titre de la Coupe arabe en finale    Football : la Finalissima Argentine-Espagne se jouera le 27 mars au Qatar    CAN Maroc : le parcours du combattant des supporters algériens    Accès à l'information : Entre ambitions législatives et résistances administratives    ¿Clinton invitó a Epstein y Maxwell a la boda del rey Mohammed VI?    Demócratas de Marruecos y de otros lugares exigen la liberación de Ibtissame Betty Lachgar [Tribuna]    Content creator Moroccan Mirage nominated for TikTok Awards 2026 in Dubai    Opération « Grand Froid » : la Fondation Mohammed V aide 2.155 ménages à Taroudant    Le Prix Femmes Idéal 2025 : Quatre parcours d'excellence féminine marocaine récompensés    El Jadida : une conférence internationale interroge les mutations du travail social    Salaire minimum : L'Exécutif acte une hausse de +5 % en 2026 dans l'agricole et le non-agricole    Le Maroc lance « Startup Venture Building », un levier structurant pour faire émerger les champions du digital    Inédit, la CLS d'Orange Maroc 1ère station d'atterrissement open acess du Royaume    Voici les hauteurs de pluie enregistrées ces dernières 24H    Coupe arabe : Le match entre l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis interrompu par la pluie    NAPS accompagne la modernisation du secteur du change    Bassin hydraulique du Loukkos: Les réserves des barrages renforcées grâce aux récentes précipitations    Politique monétaire : Bank Al-Maghrib face au double choc budgétaire et climatique    Doha : Signature d'un mémorandum d'entente entre l'INPPLC et l'Académie internationale de lutte contre la corruption    Sendit. Abderrahim ISLAH : "Notre engagement envers le client s'inscrit dans la durée"    CDG Invest Growth finalise la cession de sa participation dans Soludia Maghreb    Suprématie aérienne au Maghreb : Soukhoï Su-57, F-35,... au-delà des mythes ! [INTEGRAL]    USA : la cérémonie des Oscars sera diffusée en exclusivité sur YouTube à partir de 2029    Avec l'ONMT, Ryanair ouvre sa 5ème base au Maroc et propulse Rabat sur la carte aérienne européenne    Retro-Verso : Il était une fois la rue des Teinturiers de Rabat    Warner Bros. Discovery rejette l'offre de Paramount et privilégie Netflix    Les Oscars : Fin de l'ère ABC, l'Académie choisit YouTube à partir de 2029    Togo : L'Ekpésosso, symbole vivant de la culture guin, honoré par l'UNESCO    Ferhat Mehenni écrit : le droit du peuple kabyle à l'autodétermination    Lors d'un événement artistique à Rabat... l'ambassadrice de Croatie salue la coexistence religieuse au Maroc    USA : Trump impose des restrictions d'entrée aux ressortissants de sept nouveaux pays    AHMED    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'histoire arrimée à la queue des cerfs-volants
Publié dans La Gazette du Maroc le 31 - 05 - 2004


Mastra
Ah! Dieu, quelle drôle d'époque où certains montrent, à tout propos, à l'instar des singes, l'intimité de leur derrière tanné. La honte n'existe plus et l'on fonce dans l'ignominie, à bride abattue, au point de constater que rien n'est à sa place au détriment de ce qui, dans la vie, compte–la dignité, l'éducation et, par-dessus tout, le sens de la mesure.
Non ! la délation, personnifiée, tente de se faire une réputation, déjà, dépensée, vicieusement, depuis belle lurette. C'est ce que fait, présentement, une certaine tendance qui se repaît du mensonge le plus abject au point d'en faire la Gazette de tous les malentendus. Oui, bien sûr, que l'on en rit quelquefois, comme d'un gag, soigneusement mis au point, dans le but de lui faire accorder, le bénéfice du doute. Et cela continue et le pays, de plus en plus, plonge dans le magma des équivoques.
Je fais allusion, ici, à ce qui s'écrit dans une certaine presse à scandale,
où des plumes de leur bec pointu creusent
une sorte de fosse à purin dont l'odeur fétide flatte et convient aux sensations olfactives des traîtres d'hier qui, se croyant, définitivement, lavés, reviennent sur leur propre trace tant, pour en effacer, à coups de calomnies, la marque ignoble de tant de trahisons, que pour tenter de réaliser ce qu'ils n'avaient pu faire, en un certain moment, à l'époque du “ parti unique par tous les moyens”. Oui, à l'époque des assassinats, en série, organisés par des éléments extrémistes de sa direction dirigeante. Des assassinats où les meilleurs enfants de ce pays, ont payé, de leur vie, leur attachement à nos valeurs sacrées.
Bien entendu, l'exemple tunisien était tentant et la suite est bien connue avec, comme conséquence, des complots, en chaîne, ourdis à partir de l'étranger. Pour commencer, à partir de notre sœur l'Algérie qui a servi de base arrière tant pour la préparation militaire que pour l'entraînement de commandos qui devaient installer des maquis dans différentes parties du Royaume – dans la Région des Beni Isnassen à Oujda, comme dans le Moyen Atlas, à Moulay Bouazza.
L'on se souvient, encore, de l'aventure d'Oumedda le pourchassé.
Il va de soi que “nos” révolutionnaires de pacotille ont, chaque fois, minablement, raté le coup. Mais leurs échecs multiples ne les avaient pas, pour autant, empêchés d'élargir le cercle de leurs menées subversives, ayant partie liée avec certains pays arabes dont les régimes en voulaient, l'on ne sait pour quelles raisons, à la Monarchie marocaine.
Certains de ces comploteurs patentés ont été condamnés à mort, par contumace.
Mais aujourd'hui, après avoir empoché le prix de leurs forfaitures qu'ils se taisent au moins. C'est tout ce qui leur est demandé, car, depuis, le temps a coulé sous les ponts du ciel.
L'on sait que les hasards, d'une politique mal adaptée, ont fait de ces égarés, des interlocuteurs valables pour des raisons faciles à deviner, au point de les remettre en selle, au point de leur permettre, une fois de trop, d'essayer de renverser, à leur avantage, nos données historiques, en faisant passer des assassins pour des victimes. Et dans ce but, ils collent à ceux qui les ont matés ou gênent, encore, n'importe quelle étiquette mensongère, en se cachant derrière ce qu'on peut appeler la “marionnette du ventriloque”.
Et va, toi, te justifier pour des crimes commis par d'autres. Dans ce cas, je ne fais allusion, en attendant d'aller plus loin–si c'est nécessaire qu'à la mort, par traîtrise, du chef de l'armée de la libération Abbès. Abbès qui a été le premier à déclencher, le 2 octobre 1955, les opérations de guerre…. à Immouzzer des Imarmouchen et, dans le Rif, sur toute l'étendue des tribus des Igznaines, avec comme point de fixation : Aknoul, Tizi-Ously et Boured. Ces points que les Français ont qualifiés de triangle
de la mort. Mais la mort, de ce combattant de la liberté, a été commanditée par les malfrats du diable qui se permettaient d'assassiner au nom d'une fiction appelée “la révolution qui
se dévore”. Ils étaient deux, morts maintenant. Le troisième comparse qui avait veillé à l'exécution du crime, toujours en vie, se promène après s'être fabriqué une attitude de bon bourgeois révolutionnaire. Donner son nom, en ce moment, serait me joindre à la clique des voleurs d'idées patriotiques car l'on sait que les services concernés ont fait leur boulot pour savoir et connaître, d'où émanait l'ordre du crime et, partant, de son exécution.
Il est demandé donc au nom de la justice, à notre Etat, comme au nom de l'équité, de faire toute la lumière sur les événements et les hommes tant pour fixer la tonalité de notre histoire que pour ne plus continuer à mentir aux nouvelles générations.
A ce propos, va-t-on laisser n'importe qui raconter n'importe quoi, au point d'arrimer l'avenir et le passé à la queue des cerfs-volants ?
Le peuple a le droit de savoir la vérité sur toute chose qui touche à sa véritable essence, l'Etat, étant le garant de l'honneur des citoyens, se doit, archives ouvertes, de ne plus laisser cet honneur, s'en aller à vau-l'eau.
Ceci exprimé, je serais, forcément, amené à revenir, par la force des choses, sur certains épisodes du guet-apens dont Abbès a été victime. Hajjaj n'avait été mis sous les verrous que pour faire perdre les traces des véritables responsables afin de faire croire, peut-être, à un règlement de comptes.
À bon entendeur salut ! …..
Certains de ces comploteurs patentés ont été condamnés à mort, par contumace.
Mais aujourd'hui, après avoir empoché le prix de leurs forfaitures qu'ils se taisent au moins.
C'est tout ce qui leur est demandé, car, depuis, le temps
a coulé sous les ponts du ciel ”.
“ Il est demandé
donc au nom de la justice, à notre Etat, comme au nom de l'équité, de faire toute la lumière sur les événements et les hommes tant pour fixer la tonalité de notre histoireque pour ne plus continuer à mentir aux nouvelles générations. ”


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.