Les tŽmŽraires du discours en rose tremblent au verdit du dŽtecteur de mensonges. Comme dirait lÕautre, ou �a "PASEse" ou �a "CASEse" ! Sinon, faites vos jeux, rien ne va plus ! Si la "Macro" fonctionne bien, disent les "macro-optimistes", en revanche la "Micro" sÕenfonce. Quand les Žquilibres structurels fondamentaux sÕassainissent et sÕamŽliorent, rŽtorquent, nolens volens, les adeptes du "tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes" au Maroc, les entreprises prennent lÕeau de toutes parts. Lˆ o� les grincements sont les plus stridents, cÕest que le PAS mis en place tant bien que mal dans la dŽcennie 83-93 semble avoir "foirŽ" depuis lÕav�nement de lÕalternance. Secteurs en crise, aggravation du dŽficit budgŽtaire, ch™mage galopantELes chassŽs croisŽs dans les art�res centrales de la capitale se sont banalisŽs avec une matraque dangereuse sur la t�te des dipl™mŽs ch™meurs qui ont dŽcidŽ de "bržler" en masse ˆ la recherche dÕun emploi ˆ lÕŽtranger. Et les sifflements des sir�nes dÕambulance nÕŽmeuvent plus les badauds. Et le proche avenir, amputŽ de sa manne providentielle des privatisations, ne sÕannonce gu�re sous de plus heureux augures. Ces derni�res semaines, le gouvernement a ŽtŽ "malmenŽ" par les argentiers de la plan�te qui sont venus rappeler ˆ lÕordre les dŽcideurs en pointant ˆ lÕindex les failles dÕune gouvernance ne ma”trisant pas les finances publiques et la gestion budgŽtaire du Royaume. La BM et le FMI nŽgocient un Country Assistance Strategic (CAS) pour le quinquennat entrant dont le moins que lÕon puisse dire sÕapparente ˆ un PAS II. Comprenez plut™t un "Plan dÕAjustement sectoriel" dont le myst�re tend ˆ se muer en politique de lÕautruche. Les rŽcents entretiens de Washington, dont rien nÕa filtrŽ, laissent prŽsager du pire. Bretton Woods remet cela, deux mois apr�s, dans nos murs fin avril courant pour finaliser le CAS ou leEPASEII bien entendu. Mais qui croirait notre syst�me socio-Žconomique solvable avec des indicateurs mesurŽs selon plusieurs sources contradictoires ajoutant ˆ la confusion ambiante. Les "dŽchirements" entre Oualalou et Lahlimi, sans compter les autres sons de cloche du CMC et de Bank Al Maghrib, sur les statistiques livrŽes au public rŽv�lent des taux de croissance du PIB oscillant entre 2,5 et 4 ,5%. Qui croire encore quand les estimations du dŽficit budgŽtaire varient du simple au double ? Dr™le dÕironie de lÕhistoire qui a engagŽ des combats de thŽorie Žconomique entre trois militants du m�me parti de gauche -si on y rajoute El Malki- conduisant la majoritŽ gouvernementale ? Signe que �a va plut™t mal !!!