Voici arrivée la 13e édition du Festival International du Théâtre de Casablanca. Du 20 mars au 1er avril, 13 pièces de théâtre vous seront proposées dans plusieurs lieux de la métropole n Demandez le programme ! Et si on allait au théâtre? Cela ne vous manque donc pas de vous parer de vos plus beaux habits, de mettre vos tracas sous clé, de vous délester de vos humeurs et d'embrasser l'art le temps d'un spectacle? Avec la 13e édition du Festival international du théâtre de Casablanca, qui débarque du 20 mars au 1er avril, vous n'avez pas de prétexte. Treize jours de théâtre avec 14 représentations sur 6 scènes emblématiques du Grand Casablanca, à 100 dirhams le ticket. Qui dit mieux ? Le théâtre dans tous ses états Le spectacle d'ouverture aura lieu au Studio des Arts Vivants : l'opéra de danse Anaïs se saisira de l'espace pour y raconter la vie et l'œuvre de l'écrivaine Anaïs Nin. Sur-titrage disponible pour les non-anglophones. Le 21 mars, c'est au tour de «Naissance d'une œuvre» d'occuper l'espace pour raconter la naissance de «En attendant Godot» de l'illustre Samuel Beckett. A la FOL, «Proudhon, Modèle Courbet» est un dialogue entre conservatisme et anarchie à travers une rencontre imaginaire entre personnages réels. «Le jour où j'ai rencontré Franz Lizt» aura lieu au Mechouar de Casablanca, le 23 mars. A lieu emblématique, spectacle de choix. L'œuvre musicale relate la vie de ce pianiste hors-pair qui devint la première star de l'histoire de la musique classique. Le spectacle «Impromptu 1663» raconte Molière à travers son œuvre, le 24 mars au Studio des Arts Vivants. Deux représentations de «Rose et le Bois dormant» seront données à l'Institut Français de Casablanca, le 25 mars. «Moulat lhit» sera jouée à la FOL le 26 mars : un hymne à la femme et à la poésie. A l'Uzine, le 27 mars, «Carnet de notes» explore les relations entre les élèves, les enseignants et les parents. «Sous le pont» est un spectacle qui vient de Syrie, pour raconter le drame des réfugiés le 28 mars, à l'Institut Français de Casablanca. Le lendemain, dans le même lieu, «L'éloge de l'amour» donne corps à la pensée d'Alain Badiou. La salle du Cinéma Ritz accueillera les pièces «Saken» le 30 mars et «Llah yslah», le 31 mars. Et en clôture, «Antigone I Ma Kou» prend place au Studio des Arts Vivants le 1er avril, pour parler de l'assassinat de Thomas Sankara. Le monde à Casablanca S'il y a bien un élément à retenir de la présente édition, c'est qu'il y en aura pour tous les goûts. On verra l'humain rire ou pleurer, aimer ou haïr, jouer de la musique et créer, vivre et trépider. On suivra la naissance d'une œuvre, comme le parcours d'une star, le questionnement d'un philosophe ou le drame d'un migrant. Les spectacles viennent de France, du Burkina Faso, des Etats-Unis, de Belgique, de Syrie et bien sûr du Maroc. Des comédiens de renommée viendront se produire avec plaisir sur les planches des théâtres partenaires. Avec un tel programme, le festival abonde dans sa ligne universelle, qu'il compte élargir à d'autres spectacles, provenant d'autres pays et en d'autres langues. D'ailleurs, faut croire que le rayonnement du festival est tel que la fondation est inondée aujourd'hui d'invitations pour des premières de pièces présentées dans le cadre du Festival d'Avignon qui n'est rien moins que la Mecque du théâtre dans le monde, comme dirait Noureddine Ayouch. «Olivier Py, metteur en scène et président du festival de théâtre d'Avignon, a gardé un excellent souvenir de sa participation au Festival de Casablanca sur la scène du Mechouar», confirme-t-il avec entrain. En attendant l'inauguration du Grand Théâtre de Casablanca, rendez-vous sur les scènes du Festival international du théâtre de Casablanca du 20 mars au 1er avril.