Moulay El Hassan préside la cérémonie de sortie de la 25e promotion du Cours Supérieur de Défense et de la 59e promotion du Cours État-Major    Mohammed Benhammou : « L'Algérie doit sortir de l'impasse et accepter la dynamique politique autour du Sahara »    Rapport Mo Ibrahim 2025 : pivot financier et paradoxes dans le paysage africain    Santé : Tahraoui participe à Kigali à la création de l'Agence africaine des médicaments    Maroc/Tourisme : cap sur une saison estivale historique    Trésor : Un besoin prévisionnel entre 14,5 et 15 MMDH en juin    Cryptomonnaies : la tentation du marché parallèle face au verrou bancaire    Hamza Waraki : "Les entreprises et institutions marocaines ne sont pas vulnérables"    Gestion des déchets : Des experts appellent à repenser le modèle économique    Automobile: Le marché du neuf bondit de 40% en mai    Maroc-Mauritanie : La COMAIP et la FNP consolident leur partenariat pour une pêche durable et concertée    Obsèques à Rabat de feu Abdelhak Lamrini en présence de S.A.R. le Prince Moulay Rachid    Internet par satellite : Le Maroc parie sur Starlink pour combler la fracture numérique    Le nageur chinois Chen Souwi traverse le détroit de Gibraltar entre Tarifa et Tanger, un exploit remarquable à 57 ans    Tanger: Tibu Africa embarque la jeunesse méditerranéenne dans la « Régate4Med »    Laila Ouachi récompensée par la A.D. King Foundation pour son engagement en diplomatie sportive    Zhang Shanhui : les produits européens sont bien reçus sur le marché chinois    Matchs amicaux: Diaz « forfait », Ezzalzouli « très incertain »    Un franco-marocain interpellé à Tanger pour enlèvement et demande de rançon    La DGAPR adapte la célébration de l'Aïd : visites autorisées, mais pas de panier    Santé : Akdital lance la constuction de son premier hôpital à Dubaï    Le programme «Classes connectées Dir Iddik» passe à la vitesse supérieure    Dakhla accueille le festival du cinéma au carrefour des Suds et de la création française    Ce qu'il faut savoir sur la 1ère édition du Casablanca Music Week    Un symposium Maroc-Allemagne explore l'échange électrique et l'articulation des marchés    SM le Roi félicite le nouveau Président de la BAD Sidi Ould Tah    Procédures de visa assouplies, reprise des vols directs, révision du fret maritime : Rabat et Amman comptent révolutionner leurs rapports    Mauritanie : L'armée utilise des drones pour stopper des éléments du Polisario    Le Lionceau de l'Atlas, Naoufal Abdelwajid, change d'horizon    Le paradoxe marocain : une sélection mondiale, des clubs à la traîne    Rencontre diplomatique de haut niveau entre les ambassadeurs du Pakistan et de la Chine à Rabat : coopération stratégique et avertissement concernant le traité sur les eaux    Trafic de drogue : Un réseau familial entre le Maroc, les Pays-Bas et la France jugé à Montauban    En Inde, la stratégie diplomatique marocaine au Sahara est au centre de toutes les discussions    Washington double les droits de douane sur l'acier et l'aluminium à 50%    Oficina Regional de la HCCH en Marruecos: Rabat acoge el Foro de Embajadores Africanos    Marhaba 2025 : Morocco boosts security, infrastructure, and health measures for smooth transit    Mauritania: El ejército utiliza drones para detener a elementos del Polisario    Les prévisions du mercredi 4 juin    L'aridité submerge l'Europe alors que le seuil des 1,5 °C est dépassé    Bureau régional de la HCCH au Maroc : Rabat accueille le Forum des ambassadeurs africains    Grenade : La plateforme web des billets de l'Alhambra attaquée depuis la Russie, la Chine et le Maroc    Le Royaume Uni et le Maroc s'unissent pour le mondial 2030    Mohammed VI adresse ses condoléances aux proches d'Abdelhak El Mrini    Spotify dévoile « POPSTARS » : Vitrine mondiale de la nouvelle pop marocaine    Casablanca Music Week : Un festival pour raviver l'élan culturel de la ville blanche    Abdelhak El Mrini : Le dernier souffle d'un homme-mémoire    Festival Gnaoua 2025: Des vibes sur la scène de la plage, du groove au Borj Bab Marrakech    La Fondation du FIFM annonce la 3e édition de l'Atelier de critique de cinéma à destination des journalistes    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Marché des cadres : L'embellie est là mais les difficultés de recrutement persistent
Publié dans La Vie éco le 07 - 11 - 2022

Le dernier trimestre de l'année reste une période cruciale où les entreprises doivent boucler les derniers recrutements. Les bons candidats se font plus rares, les expertises nettement plus fortes et les entreprises dans la partie bien plus nombreuses.
Attirer, recruter et retenir... Alors que le marché du recrutement subit, depuis deux ans, des changements structurants : mouvements des entreprises, nouveaux modes de travail, évolution du modèle managérial, augmentation des projets de reconversion professionnelle, renforcement de la pénurie de compétences dans plusieurs secteurs clés..., beaucoup d'entreprises semblent encore inquiètes quant à leur capacité à retenir leurs collaborateurs.
Malgré un taux de chômage au Maroc qui est passé à 12,3% de la main-d'œuvre totale en 2021, contre 11,9% en 2020, les entreprises se plaignent de la rareté et la volatilité des compétences. Le dernier trimestre de l'année reste une période cruciale où les entreprises doivent boucler les derniers recrutements.
«La dynamique du recrutement est certes manifeste pour certaines entreprises car les bons candidats se font plus rares, les expertises nettement plus fortes et les entreprises dans la partie bien plus nombreuses.D'autant plus que le délai de recrutement s'est rallongé. Avant la crise sanitaire, il fallait 6 semaines en moyenne pour boucler une mission de recrutement. Aujourd'hui, ce délai est de deux à trois mois, surtout pour les populations des cadres dirigeants ou encore pour des profils rares», souligne Marie Agot, manager au sein du cabinet IBB Executive Search.
En somme, les entreprises réfléchissent deux fois plus qu'avant pour recruter, les candidats font leur choix entre plusieurs entreprises et le vivier de talents reste restreint localement. Une guerre de talents qui ne concerne plus uniquement les multinationales et les grands groupes mais aussi les entreprises nationales qui n'ont plus de complexe à jouer dans la même cour que les multinationales et qui accentuent la tension sur les talents.
Les profils IT sursollicités
Selon les spécialistes du recrutement que nous avons sollicités, la catégorie des cadres dirigeants et supérieurs est celle où la rareté des talents est la plus palpable. La diversification des entreprises, la spécialisation des activités, le renforcement des comités de direction dans une optique de redressement…, contribuent au renforcement de la tension sur les talents.
Côté profils, ceux du IT continuent à être fortement sollicités et ce, à tous les niveaux de séniorité. Le besoin de numérisation, aussi bien en B2B qu'en B2C, s'est fait ressentir dans tous les secteurs d'activités. Parmi les plus recherchés, on note notamment les développeurs, les data scientist ou encore les responsables de la sécurité des systèmes d'information et les ingénieurs en cyber sécurité.
Les fonctions classiques : Commerciaux, financiers, juristes et RH restent demandés sur la place. Les DRH et directeurs marketing sont régulièrement sollicités mais ils restent rares, difficiles à recruter et rémunérés au-délà des moyennes du marché.
Il en est de même pour les profils spécialisés dans les énergies renouvelables. Le marché national des produits et services liés à l'environnement devrait s'accroître et il concernerait principalement l'efficacité énergétique, les transports durables, l'approvisionnement en eau, l'assainissement et la gestion des déchets.
Rémunérations élevées pour les compétences rares
Toujours est-il que les rémunérations cristallisent les esprits quand on parle d'attractivité. Elles restent un levier de rétention majeur et tout porte à croire que l'année en cours sera marquée par une hausse des salaires à l'embauche induite par la convergence des entreprises vers les mêmes types de profils pour maintenir la reprise, une tension particulièrement palpable sur les compétences rares et la nécessité de réajuster la rémunération des collaborateurs les plus performants.
Les fonctions qui s'attendent à être augmentées relèvent à la fois des secteurs en croissance mais aussi en souffrance qui ont eu besoin de talents pour pouvoir se transformer. On parle notamment des consultants Big Data, des Data protection Officer (DPO) ou des ingénieurs en cloud computing. Ces profils étant très prisés, les niveaux de salaires devraient progresser de l'ordre de 15%.
De même que les niveaux de salaires des profils RH devront augmenter de 10%. Il en est de même pour les profils financiers très recherchés car les entreprises veulent maintenir leur équilibre budgétaire ou préparer d'éventuels investissements.
Mais la rémunération ne reste pas l'élément principal. Pour Essaid Bellal, fondateur du cabinet Diorh, «il faut aussi mettre en avant la culture d'entreprise, la qualité de vie au travail, la formation...Ces éléments peuvent pour certaines entreprises être un exercice rôdé, en revanche, pour les autres, elles doivent désormais proposer une expérience collaborateur – comme celle offerte aux clients- pour attirer et fidéliser».


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.