Intervenant à l'ouverture de l'édition 2025 de la « Global Growth Conference » (GGC), qui se tient sous le thème « Financer la croissance, façonner la transition énergétique », le ministre a noté que l'effort fiscal, bien qu'indispensable pour couvrir les besoins sociaux fondamentaux, ne saurait à lui seul suffire à porter les grands chantiers d'investissement structurel. Suivez La Vie éco sur Telegram Le financement de la croissance économique nécessite de nouveaux mécanismes, tels que les financements innovants et les partenariats public-privé (PPP), a souligné, mardi à Rabat, le ministre l'Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l'Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri. Intervenant à l'ouverture de l'édition 2025 de la « Global Growth Conference » (GGC), qui se tient sous le thème « Financer la croissance, façonner la transition énergétique », M. Sekkouri a noté que l'effort fiscal, qui sert à financer les besoins sociaux essentiels, ne peut pas, à lui seul, financer tous les grands investissements structurants. Le ministre a également souligné que l'attractivité d'un pays repose sur des réformes profondes. « Ce ne sont pas les programmes gouvernementaux qui rendent un pays attractif, c'est bien plus profond », a-t-il expliqué, mettant en avant la stabilité macroéconomique comme pilier fondamental. En outre, M. Sekkouri a évoqué la récente charte de l'investissement, complétée par un dispositif dédié aux très petites, petites et moyennes entreprises (TPME), démontrant un soutien équilibré. « L'attractivité est également une question de talents, de processus, de capital immatériel, de justice et d'administration », a-t-il ajouté, insistant sur la dynamique nationale qui attire de nombreux étudiants. Concernant la transition énergétique, le ministre a révélé une multiplication des objectifs d'investissement « par trois, voire par cinq », faisant remarquer que le Maroc investit massivement dans les infrastructures pour accéder à l'énergie bas carbone à des coûts raisonnables. D'après lui, cette approche permet au Royaume de « prévoir à temps les grands investissements et de développer les branches technologiques à grande échelle ». Par ailleurs, M. Sekkouri a estimé que l'industrie reste « l'un des chevaux de bataille du pays », avec des exportations en forte hausse depuis quinze ans, notant que le Maroc dispose désormais d'écosystèmes industriels diversifiés et fonctionnels, soutenus par la formation professionnelle. Organisée à l'initiative de l'Institut Amadeus, la GGC 2025 réunit plus de 600 participants provenant de plus de 50 pays, dont des ministres et hauts responsables gouvernementaux, des dirigeants d'institutions financières internationales et régionales, des représentants du secteur privé, des investisseurs institutionnels, ainsi que des experts de haut niveau. Les travaux de la conférence donneront lieu à l'élaboration et à la présentation de la Feuille de Route de Rabat sur le Financement de la Croissance et la Transition Energétique, un document de référence qui contiendra des recommandations concrètes, pragmatiques et directement mobilisables par les parties prenantes nationales et internationales.