La 18e édition de Jazzablanca s'est ouverte en trombe à Anfa Park. El Comité a secoué la Scène 21 avec un jazz cubain explosif, magnifié par la touche gnaoua de Khalid Sansi. Hindi Zahra a hypnotisé la foule avec son blues berbère envoûtant, tandis que Seal a tout emporté avec ses hits intemporels. Suivez La Vie éco sur Telegram Casablanca a mis les watts pour lancer la 18e édition de Jazzablanca, et quel coup d'envoi ! À Anfa Park, la foule, survoltée, a plongé tête la première dans l'ambiance magique et chaleureuse du festival. Dès les premières notes, le ton était donné ! Sur la Scène 21, les Cubains d'El Comité ont balancé un set qui envoyait du lourd. Leur jazz, mâtiné de rythmes caribéens, a mis tout le monde d'accord avec une énergie brute et une virtuosité qui cogne. Et bim, cerise sur le gâteau : le Maâlem gnaoua Khalid Sansi déboule sans prévenir, lâchant un chant mystique qui fusionne avec les cuivres cubains. Un choc des titans, un moment suspendu, du pur Jazzablanca. Puis, sur la Scène Casa Anfa, Hindi Zahra a fait grimper la température. La diva marocaine, magnétique, a embarqué la foule dans un trip sensoriel, entre blues lancinant, folk habité et racines berbères qui pulsent. Chaque note était une déflagration, chaque regard un sortilège. Le public ? K.O. debout, en transe. Mais le vrai coup de massue, c'était Seal. La légende soul-pop britannique a tout déchiré avec une classe folle. Kiss from a Rose, Crazy : les tubes ont fait jazzer Casablanca, fédérant darons et minots dans une communion électrique. Sa voix, toujours aussi dingue, a filé des frissons à en faire exploser les décibels. Vite, la suite, on en redemande !