Développement du transport, des secteurs de l'eau, de la santé, du social et de l'environnement ont été au programme. Un montant de 363 millions de dirhams a été emprunté auprès du Fonds d'équipement communal. Suivez La Vie éco sur Telegram Le Conseil régional Souss-Massa continue à s'investir pour consolider l'attractivité de son territoire et réduire les disparités sociales. Réunis au siège de la wilaya le 7 juillet lors de la session ordinaire, les élus régionaux ont adopté l'intégralité d'un ordre du jour dense qui mobilise plus de 445 millions de dirhams d'investissements. Dans ce contexte, un coup d'accélérateur est donné au transport interurbain à travers un budget de 363 millions de dirhams couvert par un prêt du Fonds d'équipement communal. Il s'agit de financer une flotte d'autobus à faibles émissions et de moderniser des dépôts et de la billettique. Objectif : connecter vingt-quatre communes à Agadir et alléger le panier mobilité des ménages. Dans un territoire soumis à un stress hydrique aigu, l'eau potable demeure l'autre priorité. 40 millions de dirhams sont alloués au renforcement des réseaux d'adduction et d'assainissement liquide en milieu rural, tandis qu'une convention de dessalement sécurise l'alimentation d'Aït Baha, jusque-là tributaire du barrage Ahl Souss, à la peine. Sur le volet social, 42 millions de dirhams sont dédiés à la santé et à l'action sociale. Au programme notamment, la création de l'Institut national de l'action sociale dans la région, le déploiement de caravanes médicales mobiles et l'autonomisation économique des femmes et des personnes en situation de handicap. L'aéroport de Tata sera, lui, requalifié afin d'ouvrir le sud-est de la région aux investisseurs. L'extension du réseau électrique de Taouyalte doit faire sortir plusieurs douars de l'isolement énergétique. «Il faut poursuivre, avec la même rigueur, les projets d'infrastructure et de services essentiels, dans le respect de la justice sociale et territoriale», a souligné le wali Saaïd Amzazi, lors de la session, saluant la coordination souple et pragmatique entre l'exécutif régional, les services déconcentrés et les opérateurs publics. Le président du Conseil régional, Karim Achengli, a insisté pour sa part sur la soutenabilité financière : la dette consolidée de la région reste contenue à 23% des recettes réelles, un ratio jugé «gérable» à condition de respecter le calendrier d'exécution et de mise en service des projets. Le Conseil a par ailleurs donné son feu vert au schéma directeur de gestion des déchets industriels, médicaux et agricoles, première brique d'un marché de 600 millions de dirhams sur dix ans, et validé la participation au Fonds africain de coopération décentralisée. Souss-Massa s'affirme ainsi plus que jamais comme un laboratoire de transition territoriale avec un portefeuille de projets à forte valeur ajoutée pour renforcer la compétitivité de la région.