Le port de Dakhla Atlantique, qui devrait être opérationnel en 2028, disposera d'une capacité globale de 35 millions de tonnes, répartie entre le vrac liquide, le vrac solide, les conteneurs (jusqu'à un million d'EVP), la réparation navale et les activités liées à l'industrie de la pêche. Suivez La Vie éco sur Telegram Les travaux du port de Dakhla Atlantique évoluent à un bon rythme. Dans une interview accordée à la MAP, la directrice de l'aménagement de la future plateforme portuaire, Nisrine Iouzzi, révèle un taux global d'avancement avoisinant les 40 %. Le pont maritime est aussi réalisé à hauteur de 85 %, avec les travaux de raccordement en cours depuis la route nationale. «Les ouvrages de protection avancent également, notamment en matière de clapage, de mise en place des sous-couches et de préfabrication des cubipodes, dont près de 125.000 unités ont déjà été produites », a-t-elle ajouté. D'après la même source, les travaux de remblaiement débuteront prochainement pour les bassins et les terre-pleins. En parallèle, la préfabrication des blocs de quai pour les ouvrages d'accostage constitue la prochaine étape majeure du chantier. Une capacité globale de 35 millions de tonnes A noter que le port disposera d'une capacité globale de 35 millions de tonnes, répartie entre le vrac liquide, le vrac solide, les conteneurs (jusqu'à un million d'EVP), la réparation navale et les activités liées à l'industrie de la pêche. Il s'agit d'un port à vocation multiple, principalement orienté vers la logistique, l'industrie et l'énergie, notamment dans le cadre de l'offre nationale pour l'exportation de l'hydrogène vert sous forme d'ammoniac. Parmi les infrastructures majeures figurent aussi des ouvrages de protection, des terre-pleins, des quais d'accostage, ainsi qu'un pont maritime de 1,3 km assurant la connectivité avec la côte. Le port de Dakhla Atlantique, qui devrait être opérationnel en 2028, s'inscrit dans le cadre de la vision royale pour le développement intégré de la façade atlantique et le renforcement de la coopération Sud-Sud avec les pays du Sahel. Il constitue également un pilier essentiel de la stratégie portuaire nationale à l'horizon 2030, pilotée par le ministère de l'Equipement et de l'Eau. « Ce projet joue un rôle central dans le programme du nouveau modèle de développement des provinces du Sud, tout en s'intégrant pleinement dans le plan de développement régional de Dakhla-Oued Eddahab. De par son positionnement géostratégique, il vise à faire de la région un hub de rayonnement économique, logistique et industriel au niveau continental et international », a déclaré Nisrine Iouzzi.