Agadir lance officiellement sa campagne de communication pour la CAN 2025, après des mois de travaux urbains et sportifs intenses. Le stade Adrar, les accès, les hôtels et les espaces publics opérationnels pour accueillir équipes et supporters. La réussite dépendra autant de l'organisation technique que de l'engagement citoyen pour offrir la meilleure image du Grand Agadir. Suivez-nous sur WhatsApp Suivez-nous sur Telegram A Agadir, la journée du 3 décembre aura marqué un tournant. La ville a officiellement lancé la ''Campagne de communication sur la préparation du Grand Agadir pour accueillir les grands événements sportifs'', une séquence voulue comme un acte fédérateur, ancré dans la dynamique qui accompagne la Coupe d'Afrique des Nations 2025. Devant un parterre de responsables publics, d'acteurs sportifs, d'élus et de représentants de la société civile, le wali Saïd Amzazi a rappelé l'essentiel : la mobilisation collective a transformé la préparation en véritable épopée urbaine. Cette campagne couronne un travail initié dès avril dernier, lors de la rencontre régionale de l'encouragement sportif. De cette rencontre est née une Charte régionale, pensée pour concilier passion du jeu et rigueur citoyenne : respect des consignes de sécurité, rejet de toute forme de violence, et préservation des biens publics et privés. Une boussole morale pour une ville qui s'apprête à accueillir l'un des plus grands rendez-vous sportifs du continent. Sur le terrain, les travaux parlent d'eux-mêmes. Le périmètre du Grand Stade Adrar est prêt, encadré par un vaste programme urbain et paysager. La mise à niveau du stade, menée par Sonarges, a absorbé une enveloppe de 430 MDH : rénovation des équipements majeurs, renforcement de la sécurité, conformité totale aux standards de la compétition. Parallèlement, le centre-ville s'est offert une cure de modernisation : requalification de la place Al Amal, reprise des artères structurantes, embellissement des entrées de ville. Un investissement financé par le ministère de l'Intérieur et la Direction du Budget, pensé pour la CAN mais conçu pour durer. La nuit, elle aussi, a été repensée : un marché dédié à l'éclairage festif et sécuritaire redessine la corniche et les grands boulevards, tandis que la plage bénéficie désormais de projecteurs haute performance. La ville a également soigné son hospitalité. Au total, Agadir et Taghazout Bay disposent de 17 établissements sélectionnés, offrant près de 3 800 chambres réservées aux équipes et à leurs staffs. Côté logistique, le périmètre du stade devrait offrir 6,5 ha de parking FIFA, 3 ha pour les bus, 6,5 ha pour les véhicules légers, et 3 000 m2 dédiés aux taxis. Le tout dans un sanctuaire piéton sécurisé. Cette montée en puissance n'aurait pas de sens sans la dimension humaine. Lors de son allocution, le wali Amzazi a insisté sur le ''pacte de l'encouragement'' : une alliance entre passion sportive, discipline citoyenne et respect des espaces collectifs. La campagne de communication, qui va être déployée dans les quartiers, établissements scolaires et espaces publics, vise à ancrer ces valeurs dans chaque acte du quotidien Agadir dispose aujourd'hui de solides atouts : infrastructures sportives modernisées, patrimoine culturel mis en valeur, offre sanitaire renforcée par un CHU aux standards internationaux, sécurité urbaine maîtrisée, jeunesse qualifiée. De plus la latitude tempérée de la ville et son positionnement géographique en font une destination idéale pour les grands rendez-vous sportifs. Mais l'expérience du visiteur se jouera au-delà du stade : accueil aéroportuaire fluide, circulation maîtrisée, propreté de l'espace public, animation, hygiène alimentaire, prise en charge sanitaire, civisme... La CAN 2025 est autant un test d'organisation qu'un révélateur de territoire. Agadir veut réussir son rendez-vous. Et si la compétition se disputera sur la pelouse, l'image de la ville, elle, se jouera dans la rue, dans les tribunes, et dans la capacité collective à incarner le meilleur de la gouvernance territoriale et de l'hospitalité marocaine.