Lors de son discours à la Conférence nationale du Réseau des professeurs d'université du RNI, le Chef du gouvernement a appelé les universités à renforcer leur ouverture aux partis et à multiplier les échanges avec les acteurs politiques. Suivez-nous sur WhatsApp Suivez-nous sur Telegram S'adressant devant un parterre d'universitaires lors de la conférence nationale du Réseau des professeurs du RNI, Aziz Akhannouch a appelé le monde universitaire à s'ouvrir davantage sur leur environnement, notamment politique, que ce soit en accueillant des acteurs politiques et des ministres pour participer au débat public sur ce qui a été réalisé dans le cadre du programme gouvernemental, mais aussi sur ce qui n'a pas encore été accompli. Le président du RNI a également appelé les membres du Réseau à s'agrandir davantage, en accueillant de nouveaux professeurs et à faire preuve d'ambition. Evoquant l'action du gouvernement, Akhannoouch ne manque de rappeler qu'elle s'est déroulée dans un contexte très difficile, caractérisé notamment par 7 années de sécheresse, la guerre en Ukraine, l'inflation, et le séisme d'Al Haouz. «Malgré ces conditions, nous avons maintenu le cap. Nous n'avons pas cédé à la facilité, c'est-à-dire faire des économies au détriment de la croissance. Nous avons au contraire miser sur l'avenir, sur les Marocains et sur les acteurs économiques du pays», souligne-t-il. La dernière loi de finances du mandat de l'actuel gouvernement montre les avancées réalisées. «Nous ramenons le déficit budgétaire de 8% du PIB en début de mandat à 3%. La dette du Trésor passe de 73% du PIB à 65%, l'inflation d'un taux de 6% à moins de 1%. Nous avons réussi à redynamiser l'activité économique à tous les niveaux, se félicite le Chef du gouvernement, malgré le contexte difficile dans lequel nous sommes arrivés». Il rappelle à ce titre que 3 mois après la prise de fonction du gouvernement, les frontières du Royaume étaient encore fermées aux touristes. En même temps que la redynamisation de l'activité économique, le gouvernement a mis les moyens nécessaires pour l'édification du chantier royal de l'Etat social, que ce soit à travers les aides directes, la généralisation de l'Assurance maladie obligatoire, qui profitent à des dizaines de millions de marocains.