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SPECIAL ENSEIGNEMENT : Entretien avec Mohamed Kabbaj Président de l'Université privée de Marrakech
Publié dans La Vie éco le 25 - 09 - 2014

Pour le président de l'UPM, l'accréditation des filières est un label soulignant la qualité des programmes dispensés au sein des établissements de l'enseignement supérieur privé. Or, suite à la polémique sur les équivalences, le secteur public
se prive de certaines compétences formés dans les établissements privés.
D'abord, quoi de nouveau chez-vous en cette rentrée 2014-2015 ?
Cette année, nous lançons le programme «Sciences Politiques». L'UPM renforce également son offre au sein du pôle Sciences de la Santé avec l'ouverture de nouveaux programmes qui permettront d'aider à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement. Le Maroc a besoin de ces profils: ils ne sont pas moins d'un million de professionnels supplémentaires dans les métiers des sciences de la santé et les métiers soignants et médico-techniques qui sont recherchés. Pour répondre à ce besoin en formation de professionnels de santé, nous avons donc ouvert des programmes qui concernent ces spécialités : prothésiste dentaire, soins infirmier, radiologie et imagerie médicale, sciences biomédicales, physiothérapie, physiologie clinique. Ces programmes viennent compléter une offre déjà riche de 40 cursus dans les domaines des sciences et technologies de la santé. Selon leur parcours, nos étudiants peuvent continuer leurs études au Maroc ou à l'étranger chez notre partenaire académique.
La nouveauté se situe également au niveau du renforcement des infrastructures déjà existantes avec l'ouverture de 6 nouveaux laboratoires : biologie, microbiologie, chimie, biochimie, anatomie, histologie. L'UPM a également signé un partenariat avec le groupe français Studialis. Ce nouveau partenariat académique permet le lancement de notre 6e pôle de formation : Arts, Culture, Médias & Audiovisuel. Pôle effectif aussi dès cette rentrée universitaire. Les programmes qui seront enseignés pour la section Arts et Culture abordent l'ensemble des domaines liés au marché de l'art, le tourisme, l'édition, l'événementiel et les arts du spectacle vivant. Ils formeront également à des métiers tels que conservateur, restaurateur d'art, médiateur culturel, attachés de presse, etc. Les programmes orientés web et multimédias, quant à eux, répondent à des besoins générés par la constante évolution du domaine des technologies et les besoins des entreprises. 60 à 70% des personnes manipulent de l'information sous une forme ou une autre dans le cadre de leur travail. Selon l'Agence nationale de réglementation des télécommunication, le nombre d'abonnés a augmenté de 10 000 en cinq ans. Le Royaume est le deuxième pays le plus connecté du monde arabe après l'Egypte. Un marché en pleine forme, le seul à n'avoir pas connu la crise depuis 10 ans, ce qui se ressent naturellement du côté de l'emploi. Les recruteurs cherchent aujourd'hui des profils d'experts dans ces deux domaines qui sont encore bien trop peu nombreux dans notre pays.
Qu'attendez-vous du Conseil supérieur de l'éducation ?
Nous attendons de ce conseil qu'il recommande et mette en œuvre une véritable politique d'éducation et de formation au Maroc. Qu'il porte une vision qui permet de placer la politique éducative au cœur de la stratégie du développement économique. C'est ce qui permettra au Maroc de devenir rapidement un vrai pays émergent, tel que préconisé par S.M. Mohammed VI dans son discours du 20 Août. Il est capital de construire un vrai modèle d'enseignement supérieur qui ne soit pas seulement un modèle social mais un modèle socio économique.
Quelles filières avez-vous accréditées ?
La quasi-totalité de nos programmes répartis autour des 6 pôles de formation qui sont le tourisme et l'hôtellerie, le management, l'ingénierie, les sciences de la santé, le sport et les arts, la culture, les médias et l'audiovisuel sont accrédités, alors que le cahier des charges des universités ne prévoit que 50% et que les écoles n'ont pas cette obligation. La politique de l'Université privée de Marrakech est d'aller au-delà des exigences et d'accréditer tous ses programmes.
Mais quelle valeur accorder à ces accréditations sans équivalence des diplômes ?
Selon les textes de loi relatifs à ce sujet, l'accréditation permet à l'étudiant d'accéder à l'équivalence qui est elle-même une demande individuelle faite par l'étudiant. Il s'agit d'une équivalence administrative pour accéder, soit à la fonction publique, soit à des métiers réglementés comme l'architecture ou la médecine, pour ne citer que ces exemples. Cela ne concerne donc que peu d'établissements aujourd'hui. L'accès à la fonction publique ne peut concerner qu'une minorité du privé. Il est toutefois dommage que la fonction publique, par cette polémique sur les équivalences, se prive de certaines compétences formées par les établissements privés. Nos lauréats se tournent majoritairement vers l'entreprise privée. Ceci étant dit, nous en avons un certain nombre qui évoluent aussi dans le secteur public et nous avons de beaux exemples de réussite de lauréats qui évoluent par exemple aujourd'hui à l'OCP pour parler de lauréats marocains ou dans des ministères de pays subsahariens pour d'autres, originaires de ces pays. Véritable outil d'audit pédagogique, l'accréditation est un label soulignant la qualité des programmes dispensés au sein de l'Université privée de Marrakech.


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