Le Maroc vient d'abriter l'ICF Tour (International coach federation), une manifestation mondiale qui se tient dans 31 pays et 36 villes et mobilisera plus de 5 000 coachs. L'étape casablancaise qui a eu lieu le 7 octobre, a été l'occasion pour les coachs marocains de partager les expériences sur la culture du coaching, mais aussi de faire le bilan de 20 ans d'existence du métier au Maroc. Jihane Labib, présidente de l'ICF Maroc, anciennement connue sous Maroc coaching, a tenu à rappeler en début de séance que le coaching ne cesse de se développer et que pour assurer un meilleur service, l'association compte élargir sa présence à travers des commissions locales pour être plus proche des coachs membres mais aussi auprès des clients. Les intervenants ont aussi rappelé que le métier de coaching a bonne presse et que son efficacité ne fait plus l'objet d'aucun doute, malgré les incompréhensions ou amalgames qui persistent encore dans bon nombre de pays, comme l'a rappelé Sylviane Cannio, master coach certifié ICF. Elle a par ailleurs mis en exergue les 11 compétences du coaching développé par l'ICF afin d'assurer une meilleure compréhension des habiletés et des approches employées aujourd'hui par les professionnels du coaching à travers le monde. Le discours sur son existence est dépassé Pour sa part, Youness Bellatif, DG du cabinet Convergence, a rappelé le contexte marocain en soulignant que la pratique s'est installée et que le discours de son efficacité ou pas est dépassé. Il a également souligné que dans la mesure où le métier n'est pas encore réglementé, il peut faire face à deux risques majeurs : la reconversion sans vocation du métier ou encore l'auto-proclamation de la posture de coach. Enfin, Mouhcine Ayouche, Professional coach certified ICF et DG du cabinet BMH coach, a mis l'accent sur la responsabilité des clients /consommateurs d'élever leur niveau d'exigence en ce qui concerne les interventions de coachs dans les entreprises et toute autre organisation.
