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«Le succès, c'est simplement d'être disponible, ouvert, curieux et à l'affût de tout le monde» : Eriq Ebouaney, Acteur français et président de la 8e édition du Festival cinéma et migrations d'Agadir
Publié dans Les ECO le 11 - 02 - 2011

Les Echos quotidien : Vous êtes le président de la 8e édition du Festival cinéma et migrations. Quel sentiment cela vous procure t-il ?
Eriq Ebouaney : Je suis très fier d'être dans la ville d'Agadir, pour présider cette 8e édition du Festival cinéma et migrations. La thématique est plutôt rare dans les autres festivals. En tant que fils d'immigré, d'origine camerounaise, c'est un honneur pour moi, de participer à cette manifestation. Cette année, le cinéma africain est à l'honneur, c'est l'occasion aussi pour mettre en avant, toute la dynamique qui existe en Afrique. D'ailleurs, je me suis aperçu que la plupart des films en sélection, ont appartenu surtout à des réalisateurs résidents dans le continent africain, donc cette année, il y a beaucoup plus de réalisateurs africains par rapport aux autres éditions.
Justement, le cinéma africain occupe une place de choix dans cette édition. Quel tableau en dressez-vous ?
Il y a une vraie dynamique, mais il est temps que les institutions prennent en compte que la jeunesse, en particulier et le public en général, veulent entendre parler de leur histoire. Il y a un vrai nid de création, un secteur visuel, de jeunes réalisateurs, acteurs et scénaristes qui ne demandent qu'à mettre en avant leur travail. Donc, il faut que les institutions mettent la main à la poche, pour booster cette dynamique qui risque justement de mourir si on ne lui porte pas soutien et aide.
Vous vous êtes illustré dans «Lumumba», «Disgrâce», «Kindgom of heaven», «Femme fatale» et dans bien d'autres films... comment expliquez-vous cette réussite?
J'avais la chance d'effectuer plusieurs rencontres avec des réalisateurs, qui m'ont donné ma chance et je dois reconnaître que grâce au film de «Lumumba», réalisé en 2000, ma carrière a pris une autre tournure. Le film a pris un succés à l'étranger, plus précisément aux Etats-Unis et en Afrique. Il a permis ainsi aux réalisateurs africains et anglo-saxons de me découvrir et d'élargir mon éventail artistique. Quand on travaille avec des réalisateurs anglophones, la dynamique n'est pas la même avec les réalisateurs francophones, mais il se trouve que cela fait partie du travail, endosser les casquettes comme on le propose dans les dossiers, changer de masques et intégrer l'univers du réalisateur. Je pense que le succés est simplement d'être disponible mentalement, ouvert, curieux et à l'affût de tout le monde.
Vous avez interprété le rôle principal du leader congolais «Lumumba», qui a lutté pour l'indépendance de son pays, qu'est-ce qui vous a marqué dans cette expérience ?
J'ai réalisé d'après mon expérience avec «Lumumba», que ce qui s'est passé, il y a 50 ans, concernant l'indépendance africaine, demeure malheureusement et toujours une question d'actualité. Tout ce que j'ai envie de dire, à l'époque, en disant que le contient Africain a été indépendant. De nos jours, on se demande encore s'il l'est vraiment !
Peut-on vous qualifier d'acteur réaliste ?
J'essaie de faire mon métier justement dans le réel possible, de faire partager ma passion, de donner l'émotion et de faire vibrer le public en incarnant les rôles que j'interprète dans les différents films.
Après votre film «Lignes de front» de Jean Christophe Klotz, quel sont vos projets d'avenir ?
Actuellement, je suis en tournage avec le film de Jean Jack Annaud et d'autres acteurs dont le Français d'origine algérienne Tahar Rahim, l'espagnol Antonio Banderas dans le rôle principal, le Britannique Mark Strong, l'indienne Fraida Pinto ainsi que l'acteur marocain Driss Roukh. Dans ce film, j'illustre le conseiller du sultan, les événements se déroulent dans les années 30.
Pouvez-vous nous parler de ce film ?
Le film s'appelle «La soif noire». C'est un long métrage produit par le Tunisien Tarek Ben Ammar et réalisé par Jean Jack Annaud. Le film relate la découverte du pétrole dans le monde arabe. Deux familles partagent ce pétrole et une rivalité éclate entre eux. C'est une grande épopée qui sortira à la fin de cette année. Nous avons tourné en Tunisie et à Qatar.


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