Info en images. Port de Dakhla Atlantique, un taux d'avancement des travaux de 40%    CNSS. Sécurité renforcée et délais prolongés pour les déclarations    CAN 2025 et Mondial 2030 : une stratégie marocaine d'investissements pour un héritage durable    Programme "Moussalaha" : 390 détenus bénéficiaires    Yaoundé vibre avec les « Renaissance Music Awards »    Le président de la Chambre des conseillers reçoit une délégation de l'OLP    Brésil : l'ex-président Bolsonaro contraint au port d'un bracelet électronique, dénonce une « suprême humiliation »    Espagne : Un feu de forêt provoque un énorme nuage de fumée près de Madrid    « Le Monde » et l'art de blanchir les fugitifs : Mehdi Hijaouy, un imposteur promu martyr    CAN (f) Maroc 24 : Les arbitres désignés pour les quarts de finale de ce vendredi    CAN féminine : le Nigéria surclasse la Zambie et file en demi-finales    La Coupe du Trône de Polo verra sa troisième édition se dérouler du 21 au 27 juillet 2025    Pêche : Ouverture de la campagne estivale du poulpe après une phase de repos biologique (Secrétariat d'Etat)    Les prix du pétrole se stabilisent, incertitudes sur la demande mondiale    Alphavest Capital y Boeing establecerán centros de excelencia aeronáutica en Marruecos    Football : Le milieu de terrain marocain Neil El Aynaoui est sur le point de rejoindre l'AS Roma    El Jadida : un gardien de voitures tué pour avoir voulu empêcher une bagarre    Le Real Madrid étend son programme éducatif au Maroc pour la saison 2025-2026    Pose de la première pierre du projet de valorisation du site archéologique de Sejilmassa    Allemagne : Des Marocains condamnés pour des attaques à l'explosif contre des distributeurs automatiques    La campagne chinoise « Voyage de la lumière » redonne la vue à des centaines de patients à Chefchaouen    Selon le prestigieux institut américain WINEP, «Alger pourrait contribuer à persuader le Polisario d'accepter un modèle négocié d'autonomie, la proposition marocaine servant de canevas»    Médiateur du Royaume : 13.142 plaintes traitées en deux ans    Ferhat Mehenni honoré lors d'une prestigieuse cérémonie internationale à Paris    Peng Liyuan assiste à un événement sur l'amitié entre les jeunes chinois et américains    Deux hauts dignitaires catholiques à Gaza après la frappe contre une église    Les Marocains représentent 8,8 % des victimes de délits de haine recensées en Espagne en 2024    Data Centers au Maroc : comment ça marche ?    Le Ghana sollicite l'expertise marocaine dans la régulation du cannabis à usage contrôlé    Inauguration d'un Centre de Médecine Traditionnelle Chinoise à Mohammedia : L'Ambassade de Chine au Maroc renforce la coopération sanitaire entre Rabat et Pékin    Les relations avec le Maroc sont un "pilier" de la politique étrangère américaine (Directeur au Hudson Institute)    Festival : Jazzablanca, un final éclatant de stars et de jeunes talents    Maroc/France: Les villes de Dakhla et Nice renforcent leur coopération    Aéronautique: Alphavest Capital et Boeing vont créer des centres d'excellence au Maroc    Mobile Payment : Al Barid Bank lance sa solution    Minéraux critiques: Leila Benali appelle à l'adoption d'un cadre ESG africain pour assurer la transition énergétique    Talbi El Alami reçoit Jacob Zuma, ancien président d'Afrique du Sud    Marruecos extiende la alfombra roja a Jacob Zuma tras el acercamiento sobre el Sahara    El conflicto se intensifica entre la Unión Europea y Argelia    Le temps qu'il fera ce vendredi 18 juillet 2025    Nadia Fettah: « Tous les partenaires sont convaincus de la nécessité d'une solution consensuelle »    Décès d'Ahmed Faras : le président de la FIFA rend hommage à la carrière exceptionnelle d'une légende du football africain    CHAN 2024 : Six arbitres marocains désignés    L'Humeur : Timitar, cette bombe qui éclate mou    Summer Series Au Blast : Un été en live, au cœur de la ville ocre    Le ministère français de la Culture salue l'essor culturel du Maroc    Festival des Plages Maroc Telecom : Une soirée d'ouverture réussie à M'diq sous le signe de la fête et du partage    Temps'Danse fait rayonner le Maroc à la Coupe du monde de danse en Espagne    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Marchés publics, quel accès pour les PME ?
Publié dans Les ECO le 02 - 06 - 2010

Sur la question de l'accès au marchés publics, l'Etat a fait des efforts certains. En effet, le morcellement des grands marchés publics en plusieurs lots et le recours à la plateforme Web sont de nature à permettre aux PME marocaines de participer aux marchés publics, notamment ceux inférieurs à 50 millions de DH. Reste la problématique des garanties : les banques comme tout organisme financier, doivent garantir leur rentabilité, et doivent assurer des couvertures par rapport aux risques qu'elles jugent en dehors de leur capacité à assumer.
Fonds de garantie vs frilosité des banques
Déduction simple, à défaut de garantie, il n'y a pas de financement pour les PME. Il existe beaucoup de PME qui n'ont pas une assise financière solide et pas de patrimoine à faire valoir en contrepartie aux banques, mais qui ont une structure moderne et un encadrement de qualité (ingénieurs, techniciens spécialisés) et qui se trouvent, de facto, privées de financement et donc incapables de prétendre aux marchés publics. Pour pallier cela, l'Etat a mis en place un fonds de garantie qui est destiné aux entreprises marocaines qui sont titulaires de marchés publics. Ce fonds est actuellement géré par la Caisse marocaine des marchés (CMM). Un moye, pour les PME qui répondent à des critères spécifiques en termes de chiffre d'affaires, d'endettement et d'équilibre financier, de prétendre à la couverture de ce fonds de garantie pour avoir les financements nécessaires. Ces garanties portent aussi bien sur les avances sur marchés, nantis en mobilisant les créances que la PME a sur le donneur d'ordre public, que sur le préfinancement pour le démarrage d'un chantier et sur les quotients administratifs contenus dans le CPS. Tout cela, sans qu'il y ait nécessairement une garantie derrière. Opérationnel depuis 2009, ce fonds est doté de 100 millions de DH. On assure auprès de la CMM que ce fonds connaît un certain succès auprès des PME. Au rythme actuel, il couvrira les engagements pendant 1 à 2 ans avant de devoir être «re-doté».
Plus pour les PME marocaines ... structurées
Un peu partout au Maroc, des chantiers publics sont réalisés. Un marché en plein essor qui profite naturellement aux entreprises marocaines. «À hauteur de 50%», selon Karim Ghellab, ministre du Transport et de l'équipement. Pour l'année en cours, les investissements de l'Etat se chiffrent à 173 milliards de DH, c'est dire s'il y a de la place pour tout le monde. Mais pour réellement prétendre soumissionner à ces marchés, les entreprises marocaines doivent se structurer suffisamment. «Plus facile à dire qu'à faire» pense un entrepreneur marocain dans le BTP, faisant allusion à certains ancrages administratifs que l'entreprise marocaine trouve sur son chemin. Parmi ces difficultés, il y a celles d'ordre structurel et organisationnel, notamment en termes d'encadrement et de formation. Mais il y a surtout le problème du financement, plus particulièrement pour les jeunes PME. «L'entreprise marocaine de BTP dans sa quasi-majorité, ne dispose pas des fondamentaux requis par les banques, et de ce fait n'a pas de pouvoir de négociation avec ces dernières», pense un banquier de Casablanca. Cette frilosité des banques, bien que justifiée par le manque de structuration des PME marocaines, «met parfois sur la touche des entreprises qui sont bien encadrées et bien structurées, qui financièrement restent fragiles, et qui veulent se développer» ajoute-t-il. Dans ce cadre, le travail qui est en train d'être préparé en concertation exhaustive (ministères, FNBTP, CGEM...), et qui vise à standardiser la notation des PME avec un système de classification unifiée. Moyennant une bonne diffusion de l'information aux PME, la recette a de quoi plaire. Le but est de permettre aux entreprises marocaines d'avoir la part du lion dans les marchés publics.
Que couvre ce fonds ?
Le fonds mis en place par l'Etat et géré par la Caisse marocaine des marchés (CMM) intervient dans la totalité du cycle de vie d'un marché public. Son champ d'application couvre l'ensemble des besoins des entreprises soumissionnaires ou titulaires de ces marchés. Ce fonds de garantie bénéficie d'un dispositif procédural allégé. Il s'appuie principalement sur la garantie de base représentée par le nantissement des marchés. De plus, et en vue de réussir ce premier coup d'essai, un suivi conjoint sur l'état d'avancement des prestations à fournir par la PME au donneur d'ordre public permet à ces dernières d'évoluer de manière interactive avec son marché. Quatre formules de crédits sont offertes dans ce cadre. Il y a le crédit de préfinancement qui est destiné à couvrir les dépenses engagées par la PME telles que les frais d'installation de chantier et les frais d'approvisionnement. Il y a aussi le crédit d'accompagnement destiné à financer les prestations dans l'attente de l'obtention des attestations de droits constatés, ce qui est de nature à résoudre partiellement les stress de liquidités occasionnés par cette attente. Le crédit de mobilisation vient compléter ce dispositif relatif à l'obtention de l'Attestation de droits constatés (ADC). Quatrième formule offerte aux PME : le cautionnement administratif relatif aux cautions provisoires, définitives et de garantie.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.