En l'espace d'un mois et suite à l'adoption par la justice européenne du «droit d'oubli», qui permet aux particuliers de faire supprimer les liens vers des pages comportant des informations personnelles périmées ou inexactes, Google a reçu pas moins de 70.000 demandes. Le moteur de recherche annonce avoir reçu, dès le premier jour de la validation de la décision par la justice européenne, 12.000 demandes de retraits de liens concernant des internautes européens. Ainsi, la France arrive en tête des pays demandeurs avec 14.086 demandes suivi de l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Espagne et l'Italie. Google explique néanmoins qu'il ne va pas retirer tous ces liens mais qu'il «traitera chaque demande et prendra les décisions en fonction de la pertinence de chacune».