Après avoir été au bord de la faillite, la société de dragage est en bonne santé financière et honore tous ses engagements. Drapor, cette société qui était au cœur de la polémique suite à une affaire d'escroquerie et de détournement de fonds et avait donc subi des pertes financières importantes, reprend ses marchés et en conquiert de nouveaux. En effet, Mustapha Aziz, l'un des associés de la société Drapor et membre du comité a affirmé, dans une réunion tenue le jeudi 25 septembre, qu'il prendra en main momentanément la gestion et la direction de Drapor. Cette décision a été prise la veille suite à une réunion tenue avec Lahcen Jakhoukh, président du Conseil d'administration de Drapor, Rimal et Medocean, actionnaire dans les trois sociétés affiliées à Satram. Mustapha Aziz a indiqué que Drapor était en bonne santé financière et honorait tout ses engagements concernant les projets actuels, que ce soit au niveau national ou international avec notamment les marchés qu'elle gère en Afrique et où elle poursuit son activité au Gabon, la Guinée équatoriale, le Mali, la Côte d'Ivoire, l'Angola, le Mozambique et le Sénégal. Le dernier marché que la société s'est vue octroyer, est le projet de Tan-Tan. Drapor s'est aussi vue restituer 2,5 milliards de centimes qui étaient saisis par la justice suite à l'affaire d'abus de biens sociaux dont elle faisait l'objet, et dont elle était victime par certains dirigeants de la société, d'après les preuves fournies jusqu'ici. La société a également procédé à des investissements récents, concernant notamment l'acquisition d'une drague pour 300 MDH, en plus de deux dragues déjà opérantes en Afrique pour 850 MDH. Drapor a également réglé l'ensemble de ses dettes dues concernant l'affaire d'usage de faux dont la société a été victime, lesquelles s'élevaient à 250 MDH. Ladite société a aussi réglé des pénalités de retard de paiement de près de 120 MDH suite au non règlement de son dû par les personnes dites responsables d'avoir mis en faillite la société à travers des détournements d'argent, lesquels avaient été investis dans des sociétés qu'ils ont créées dans plusieurs pays africains. Le directeur général actuel affirme que les membres de ladite société sont discutent avec le président du gouvernement Abdelilah Benkirane, pour libérer l'argent bloqué à l'encontre de la société. L'affaire relative à ces malversations suit son cours au niveau de la justice. Retour sur l'affaire, en décembre 2012, Lahcen Jakhoukh avait été mis au courant de certaines malversations de la société à travers un rapport établi par un nouveau directeur qu'il venait alors de désigner. Le propriétaire avait ordonné un audit des finances de ladite société. Suite à ce rapport, les malversations avaient été mises en lumière en plus de la création de sociétés concurrentes. Les pertes enregistrées dépassaient les 10 MDH.