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Le biodégradable, un marché d'avenir
Publié dans Les ECO le 27 - 08 - 2013

Le Cameroun mise sur le développement durable. Ainsi, l'utilisation des sachets en plastique devrait cesser dès 2014. Reste à trouver des alternatives et sensibiliser la population.
«Mettre sur pied des usines de production d'emballages biodégradables avant avril 2014». Telle est la détermination du gouvernement camerounais exprimée le 14 août dernier à Douala par Pierre Hélé, le ministre de l'Environnement et de la protection de la nature. Avril 2014 correspond à la période à partir de laquelle la fabrication et la commercialisation des emballages non biodégradables seront interdites dans le pays. Pour attirer les investisseurs pouvant s'intéresser à cette filière presque en friche, l'on apprend de ce membre du gouvernement qu'un texte pour une fiscalité plus incitative à la protection de l'environnement est d'ores et déjà en cours d'élaboration. Ce texte viendrait alors s'ajouter à une loi promulguée le 18 avril 2013 et répertoriant les incitations à l'investissement privé au Cameroun.
En plus des privilèges d'ordre général, cette loi prévoit de nombreux avantages administratifs, fiscaux et douaniers pendant les phases d'installation et d'exploitation des entreprises nouvelles ou anciennes dont les activités aideraient, entre autres, à lutter contre la pollution et à promouvoir la protection de l'environnement. Il est prévu par exemple des crédits d'impôts, l'exonération de TVA (taxe sur la valeur ajoutée) sur les crédits relatifs au programme d'investissement, ou encore l'exonération de la taxe foncière sur les immeubles bâtis ou non, faisant partie du site dédié à l'usine...Le besoin d'une usine de production d'emballages biodégradables se manifeste au moment où le pays subit la dictature des emballages plastiques non biodégradables. Les statistiques récemment publiées par le ministère de l'Environnement et de la protection de la nature indiquent à cet effet que les déchets plastiques représentent 10% des ordures produites au Cameroun, soit 600.000 tonnes par an. D'ailleurs, ce n'est pas la première fois que le gouvernement affiche l'intention d'en finir avec ce produit.
En octobre 2012 déjà, les ministères de l'Environnement ainsi que celui du Commerce avaient promulgué un arrêté conjoint pour donner un délai de 18 mois aux fabricants, importateurs ou distributeurs de ce type d'emballages, pour se conformer à la nouvelle réglementation. Laquelle interdit la fabrication, l'importation et la distribution d'emballages non biodégradables d'épaisseur inférieure ou égale à 60 microns. Parce que, apprend-on, ce sont des emballages légers et d'utilisation unique qui se retrouvent très vite dans la nature. C'est dire si les sachets en plastique un peu plus solides, ainsi que les bouteilles servant de conditionnement à l'eau minérale ou aux boissons gazeuses ne sont pas concernés par cette mesure, ce type d'emballage étant plutôt au centre d'un programme de recyclage. Or, pour l'instant, les entreprises camerounaises productrices d'emballages ne sont pas toujours prêtes pour effectuer cette mutation. Certaines considèrent que le délai de 18 mois qui expire en mars 2014 est beaucoup trop court pour adapter leurs outils de production à ces nouvelles normes, et elles redoutent parallèlement une mévente des nouveaux emballages qui, prédisent-ils, seront plus chers que ceux qui sont produits actuellement.
Au demeurant, seule la société OK Plast-Cam, le leader de la filière sur le marché semble être prête. Selon son directeur commercial cité par le quotidien gouvernemental, Cameroon Tribune, l'entreprise fabrique déjà, depuis 2010, des emballages plastiques biodégradables à la demande de certains de ses clients. En outre, le ministre de l'Environnement croit savoir que les emballages en papier sont aussi une alternative. Sauf qu'il n'existe pour l'instant au Cameroun aucune usine de pâte à papier.
Thierry Ekouti
Dir.pub-Le Quotidien de l'Economie (Cameroun)
Suivre la locomotive
Le mardi, 20 août dernier restera un jour historique pour les pays de l'Afrique centrale. Ce jour-là, il a été procédé à Yaoundé (Cameroun) au lancement officiel de la production d'un passeport biométrique susceptible d'assurer la libre circulation des personnes dans la zone Cemac (Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale). L'événement est d'autant plus saisissant qu'il intervient plusieurs mois avant même la suppression du visa aux citoyens des pays de cette zone. Réunis à Libreville (Gabon) en juin dernier, les dirigeants de cette partie du continent avaient en effet décidé qu'à partir de 2014, la libre circulation des personnes serait effective dans les six pays (Tchad, Centrafrique, Cameroun, Gabon, Guinée équatoriale et Congo) qui la composent. En devenant ainsi le premier de ces pays à s'arrimer à cette nouvelle norme, une fois n'est pas coutume, le Cameroun prend ses responsabilités en tant que «locomotive» de la sous-région.
Maintenant, ce que l'on attend est tout simple : comme les rames d'un train, il ne reste plus aux autres pays qu'à suivre la locomotive, laquelle a déjà quitté la gare avec pour destination l'intégration effective. Question de faire de la Cemac une zone où les citoyens vont et viennent avec facilité et sans tracasseries, comme c'est déjà le cas dans certaines autres parties du continent. L'enjeu est d'importance. D'un côté, l'on peut espérer que cette libre circulation accélérera le brassage des peuples et limitera à défaut de les effacer complètement, les actes de xénophobie. De l'autre, les bénéfices économiques de cette nouvelle ère s'annoncent incommensurables. À ce jour, les échanges commerciaux entre les pays de la zone Cemac sont parmi les plus faibles de toute l'Afrique. Il y a fort à parier que cette libre circulation des personnes viendra décupler à brève échéance le volume des transactions actuelles. Ce qui ne manquera pas de doper la croissance d'une zone qui aspire à l'émergence.


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