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Crise du marché de gros de Casablanca : La version de Casa Prestations
Publié dans Les ECO le 14 - 03 - 2016

La SDL casablancaise livre enfin sa version des faits concernant la crise inédite qu'a connu le marché de gros des fruits et légumes, tout le long de la semaine dernière.
«Il n'a jamais été question d'augmenter quoi que ce soit!», lance d'emblée Mohamed El Maaroufi, directeur business unit du marché de gros de la société de développement local (SDL) mandatée par le Conseil de la ville de Casablanca pour la gestion et de la mise à niveau du marché. Les Inspirations ECO s'est déplacée dans les locaux de l'opérateur pour mieux comprendre la tension qui a dominé dans le plus grand marché de gros d'Afrique, la semaine dernière. Mohamed El Maaroufi nous dans ce sens explique que la taxe, objet du soulèvement des marchands, était de 6% sur le prix de vente, et qu'elle l'a toujours été depuis l'édition, par le Conseil de la ville de Casablanca, de l'arrêté fiscal 1/2008, une des base d'élaboration du règlement intérieur du marché de gros.
Ce que les grossistes protestataires et grévistes dénonçaient comme augmentation depuis lundi dernier n'est, en fait selon Maaroufi que l'effet d'une «simple application de la loi en vigueur». Cette loi a pour objectif de faire en sorte que le prix des produits soit la résultante d'une confrontation entre l'offre et la demande, prix sur lequel cette taxe est prélevée. Une initiative que le Conseil de la ville de Casablanca exprime en mandatant Casa Prestations, société de droit privé mais de capital public, pour mettre le marché de gros de Casablanca au niveau des standards internationaux.
Aujourd'hui, les mesures prises par Casa Prestations ne viseraient, selon le management, que l'application de la loi sous ordre du Conseil de la ville de Casablanca. Cela comprend le renforcement du dispositif de contrôle des marchandises. «Entre 500 et 1.000 camions transitent chaque jour. Vous imaginez bien qu'un accès aussi riche en flux ne peut être contrôlé comme la loi le dicte sans organisation», estime Mohamed El Maaroufi.
Parmi les mesures adoptées, le responsable cite l'impératif de la différenciation entre les produits au pesage (un kilo de mangues ne valant naturellement pas son pesant en asperges), le déploiement de plusieurs contrôleurs, 3 fois par jour, pour assister aux transactions et noter les prix minimums et maximums et la définition des prix des aliments sur la base des observations rapportées par ces contrôleurs, qui doit traduire l'état de l'offre et de la demande ainsi que l'ensembles des prix pratiqués.
Et c'est à ce niveau-ci que les chosent se gâtent avec les grossistes puisque les prix arrêtés ne cadreraient plus avec les tranches auxquelles ces derniers étaient habitués, d'où leur colère. Pour Mohamed El Maaroufi, «cette colère est compréhensible et Casa Prestations, depuis que le Conseil de la ville lui a confié les rênes du marché, a toujours favorisé le dialogue et la négociation sereine». Et d'ajouter: «La taxe prélevée sur les aliments est raisonnable. Prenons l'oignon, par exemple. La taxe est de 15 centimes par kilogramme, pour un prix du marché (de gros) pouvant atteindre les 7 DH.
Pour la tomate, cette taxe est de 4 centimes par kilogramme. Elle est de 15 centimes pour la banane... Vous voyez bien que ce ne sont pas ces niveaux-là de taxation qui influent sur les prix de vente». Regrettant les échecs répétés des négociations au sein de la commission des prix, El Maaroufi défend que «la SDL a toujours demandé d'avoir des interlocuteurs représentatifs au sein de la commission des prix, élus démocratiquement par les commerçants eux-mêmes. Nous n'en avons jamais eus.
À chaque réunion, nous nous retrouvions avec plus de 70 personnes avec chacun sa propre interprétation du problème. La communication n'a jamais été possible, et ce n'est pas faute d'avoir essayé». Et de conclure: «L'ensemble des décisions prises par le management de Casa Prestations n'a qu'un seul objectif: mettre à niveau les infrastructures et équipements du marché et servir les usagers dans les meilleures conditions possibles. Nous aspirons à professionnaliser cette unité, le tout dans un esprit de concertation avec toutes les parties prenantes», assure El Maaroufi. Cette volonté devrait néanmoins donner aux deux parties de nouvelles bases pour relancer les débats et s'accorder sur l'essentiel de l'activité.
Pour l'heure, les 6% ont été allégés de 20% sur des prix encore plus bas que ceux pratiqués par les commerçants, et le calme semble être revenu... pour le moment.


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