La préfecture de police d'Agadir a formellement réfuté, lundi, les accusations formulées dans une vidéo diffusée en ligne par un individu se présentant comme guide touristique, dénonçant publiquement certains comportements présumés de policiers, en lien avec des pratiques abusives ou illégales. Dans ce document, dont les images ont été enregistrées sans autorisation, le protagoniste prétend s'exprimer «en tant qu'acteur public représentant une frange de la profession des guides touristiques», tout en appelant à la cessation immédiate de ce qu'il qualifie d'«exercice illégal de la profession». Réagissant à cette prise de parole, la wilaya de la sûreté nationale d'Agadir a affirmé que les propos tenus dans ladite vidéo sont «infondés» et que les allégations d'«abus, d'excès de pouvoir et de transgressions» sont «dénuées de toute exactitude». Elle a précisé que les fonctionnaires mis en cause appartiennent à la brigade de la police touristique dont les missions s'exercent dans le cadre de «la lutte contre les pratiques illégales et les atteintes aux règles encadrant la profession de guide touristique». Selon la même source, les agents concernés veillent à «éradiquer le phénomène de l'exercice non autorisé de l'activité de guidage touristique en ciblant ceux qui n'obtiennent pas les licences administratives ni les qualifications culturelles et cognitives requises par la réglementation». «Les déclarations fallacieuses imputant à des fonctionnaires de police des comportements répréhensibles ne reposent sur aucun fondement tangible», a insisté la préfecture, qui évoque par ailleurs les procédures judiciaires engagées dans le cadre de cette affaire. «Une enquête a été ordonnée sous la supervision du parquet compétent», peut-on lire dans le communiqué. En outre, la sûreté d'Agadir a souligné que les opérations conduites par sa brigade de la police touristique «visent à préserver l'ordre public et la sécurité des personnes et des biens au sein des espaces fréquentés par les visiteurs, tout en éradiquant les pratiques délictueuses et les comportements déviants». Concluant sur un ton ferme, les services de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) ont fait savoir que «la véracité des assertions avancées dans l'enregistrement litigieux est soumise à vérification» et qu'aucune tolérance ne saurait être accordée à ceux qui, sous couvert de plaidoyer corporatiste, «portent atteinte aux règles de droit et aux intérêts supérieurs de la sécurité publique».