Les entrepreneurs en herbes marocains mettent leur inventivité au service de la protection de la planète. C'est le cas de Karim Elalamy modèle de jeune entrepreneur qui a développé un projet à la fin de leurs études supérieures en sciences environnementales. Le détail d' une innovation cachetée «made by moroccan». Les jeunes entrepreneurs marocains se distinguent au service de l'environnement. C'est le cas de Karim Elalamy, modèle de jeune entrepreneur, qui a su mobiliser la science au service de la protection de la planète. Les jeunes Marocains sont en effet de plus en plus nombreux à développer des projets environnementaux à la fin de leurs études supérieures en sciences environnementales tant dans leur pays comme à l'étranger, constituant par là des initiatives à forte valeur ajoutée pour la protection de l'environnement. Diplômé de l'Ecole Polytechnique et de l'UC Berkeley en Californie dans le domaine de l'énergie, Karim Elalamy est aujourd'hui un modèle de ces jeunes entrepreneurs marocains résidant à l'étranger et qui a choisi de s' investir au service de l'environnement et de l'humanité. Reçu il y a quelques mois à l'Elysée, par le président François Hollande et Emmanuel Macron en tant qu'un des éléments de la première promotion du FrenchTech Ticket (NDLR : concours international qui a pour but de détecter les talents étrangers qui fondent des entreprises), ce jeune marocain a fondé avec son associé une startup appelée «eLum». Sa start up développe la couche logicielle permettant le pilotage intelligent et optimisé de systèmes énergétiques en alliant production photovoltaïque et stockage d'électricité dans le cadre d'une autoconsommation partielle ou totale. À 25 ans, Karim Elalamy a co-développé une solution qui s'adresse aux acteurs industriels des pays en voie de développement et qui désirent bénéficier d'une fourniture d'électricité fiable, locale et adaptée à leur besoin dans le cadre d'une autoconsommation partielle à coût maitrisé. Tout ceci, dans le but de réduire la facture d'électricité des bâtiments consommateurs en énergie. «Nous commençons déjà à travailler avec des partenaires industriels autoconsommation pour une université de 4.5 MW en Ethiopie, projet d'autoconsommation pour 3 MW d'usine au Maroc», explique Karim Elalamy. Et d'ajouter : «Nous proposons ainsi deux types de solutions énergétiques. La première consiste en la réduction de la consommation à travers la mise en place des capteurs intelligents qui nous informent seconde par seconde de l'installation». Il s'agit plus concrètement d'un outil de gestion qui permet justement de connaitre la consommation et la maitriser afin de la réduire. Ce projet d'inscrit d'autant plus dans un contexte précis dans lequel le Maroc présente un fort potentiel solaire et poursuit une dynamique d'industrialisation rapide du secteur de l'automobile et de l'aéronautique. Le pays a donc besoin de ce genre de projet pour réduire la facture d'électricité des bâtiments consommateurs en énergie.