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Le recrutement ne connaît pas la crise
Publié dans Les ECO le 14 - 09 - 2010


par seydou souley mahamadou
nAu Maroc, l'année 2010 finit en beauté en matière de recrutement. C'est en tout cas ce que révèle une récente enquête publiée par Bayt.com et YouGov. Celle-ci s'est intéressée aux tendances du marché de l'emploi dans la région MENA et affirme que, pour les trois mois à venir, l'emploi connaîtra une relative reprise. Selon les enquêteurs, un peu plus de la moitié (54%) des employeurs de la région ont estimé avoir des besoins en recrutement à satisfaire d'ici la fin de l'année. Au Maroc, 28% des employeurs sondés ont affirmé qu'ils allaient sûrement recruter durant la période considérée dans l'enquête et 44% ont estimé que cela était probable. Les prévisions de recrutement pour l'année à venir sont davantage favorables. L'enquête révèle que seuls 6% des employeurs marocains interrogés ont déclaré qu'ils n'embaucheraient probablement pas tout au long de l'année 2011. Toujours selon ce rapport (Bayt.com/YouGov), les recrutements annoncés sont pour la plupart destinés à combler des postes vacants au sein des entreprises interrogées. «Le sondage a demandé aux personnes interrogées le nombre de postes vacants disponibles dans leurs entreprises au cours des trois prochains mois. Il s'est avéré que la plupart des entreprises cherchent à recruter du personnel pour moins de cinq postes», soulignent les enquêteurs. Au Maroc, 19% des employeurs ont affirmé avoir entre 6 et 10 postes à pourvoir et 43% ont indiqué en avoir moins de cinq.
Profils recherchés et attentes
Pour ce qui est des favoris du marché de l'emploi, ils restent les mêmes. Ce sont, donc, les diplômés des écoles de commerce et d'ingénieurs qui ont le plus de chances d'être recrutés. Aussi, les entreprises ont surtout besoin de recruter de jeunes cadres, 34% des cas contre 26% pour les seniors. Mais des besoins sont également exprimés pour le middle et le top management. Ainsi, 4% des entreprises interrogées ont déclaré qu'elles seraient à la recherche d'un nouveau président, 5% prévoient de nommer un nouveau directeur général et 6% du lot sondé ont annoncé qu'elles auraient des postes vacants pour un directeur d'exploitation, un directeur financier ou un directeur marketing. En matière de compétences et d'expériences décisives pour le recrutement, les employeurs de la région MENA, globalement, tablent prioritairement sur les bonnes aptitudes à communiquer (notamment en arabe et en anglais) à animer des équipes. En deuxième position, arrive la maîtrise de l'outil informatique et les prédispositions pour la négociation. Une particularité marocaine, cependant, est que les employeurs affirment également accorder une importance capitale à l'honnêteté de l'employé potentiel et à son comportement professionnel.
À l'international, le gel persiste
Si dans la région MENA les espoirs sont permis, il n'en est pas de même pour les autres régions du monde. Le 24 août dernier, à l'occasion du lancement de l'année internationale de la jeunesse, l'Organisation internationale du travail (OIT) a publié un rapport portant sur les tendances de l'emploi. Dans ce document, l'OIT tire la sonnette d'alarme sur la situation des jeunes. Le chômage de cette frange de la population continue de grimper et devrait clore l'année 2010 avec un taux record de 13,1% alors qu'il était de 11,9% en 2007. Les prévisions de 2011 tablent toutefois sur une légère amélioration, avec un taux de chômage de 12,7%.
Risque d'une génération perdue
Cette situation est expliquée en grande partie par la décomposition du marché de l'emploi dans les pays développés du fait de la crise. Ainsi, selon l'OIT, en 2009, le taux de chômage des jeunes (17,7%) enregistré dans les économies développées et l'Union européenne a été le plus élevé jamais constaté depuis que des statistiques régionales sont disponibles, c'est-à-dire depuis 1991. Or, la situation continue de se dégrader dans cette région, car selon les prévisions de l'OIT, le chômage des jeunes, prévu pour 2011 dans les économies développées et l'Union européenne devrait s'établir à 18,2%. Par rapport à ces tendances, l'inquiétude relevée par l'OIT est de voir émerger une «génération perdue», constituée de jeunes gens qui sont totalement détachés du marché du travail et qui ont perdu tout espoir de pouvoir travailler pour gagner décemment leur vie. Cette observation est également valable pour les pays émergents et en développement, car selon l'OIT si dans les pays développés c'est l'accès à l'emploi qui est bouché, dans les économies en développement le risque se pose en termes de montée en puissance du sous-emploi et de la pauvreté. S'agissant des pays à faible revenu, toujours selon l'OIT, cela se traduira par une réduction du temps de travail et des salaires pour le peu de personnes ayant gardé un emploi salarié et par une hausse de l'emploi précaire dans une économie informelle en surpeuplement. Le rapport de l'organisation onusienne estime d'ailleurs que 28% des jeunes travailleurs dans le monde (soit 152 millions) vivaient encore dans l'extrême pauvreté, dans des foyers gagnant moins de 1,25$ par personne et par jour en 2008. Conséquences à long terme, si la situation perdure les Etats vont perdre leur investissement dans l'éducation et manquer de contributions aux régimes de sécurité sociale tout en étant contraints d'augmenter les dépenses d'aide sociale.


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