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Le Maroc, terre d'IDE
Publié dans Les ECO le 09 - 05 - 2012

L'attractivité du Maroc en matière d'IDE se confirme. Dans le sillage de la dynamique africaine, qui a pris son envol il y a une décennie et qui est appelée à se poursuivre les prochaines années, le Royaume se place en pole position des meilleures destinations sur le continent. C'est ce que vient de relever une étude publiée par le célèbre cabinet international Ernst & Young, qui a passé au crible la valeur des IDE enregistrés par le contient sur la dernière décennie.
Avec 10,5% du total des nouveaux projets en matière d'IDE en direction de l'Afrique, de 2003 à 2007, le Maroc se classe en 3e position juste derrière l'Afrique du Sud (16%) et l'Egypte (10,9%), mais loin devant l'Algérie (6,3%) et la Tunisie (6,1%). Selon les données recensées par le cabinet, le Maroc a accueilli, sur la même période, près de 540 nouveaux projets dans des secteurs assez diversifiés comme l'immobilier, les services et le tourisme. Mieux : l'étude prévoit pour le Maroc de nouvelles entrées d'IDE estimées à près de 5 MM$ sur les cinq prochaines années et qui devront générer 75.000 nouveaux emplois. Une aubaine pour le gouvernement en quête, justement, de nouveaux débouchés, d'autant plus que le pays se prévaut d'une bonne image auprès des investisseurs internationaux. Outre sa position géographique stratégique et les multiples accords de libre-échange (ALE), les experts d'Ernst & Young ont plébiscité les efforts consentis en matière d'amélioration du climat des affaires, de stabilité politique du pays et de main-d'œuvre de plus en plus qualifiée et surtout moins coûteuse, comparée à des destinations concurrentes. De plus, note l'étude qui s'appuie sur le dernier rapport, publié en février dernier par FDI Intelligence, un nouveau secteur pourrait monter en puissance pour les prochaines années. Il s'agit des «réserves de pétrole qui suscitent une réelle attractivité pour les investisseurs», selon Ernst & Young.
Montée en puissance des IDE interafricains
L'un des éléments les plus intéressants de l'étude est la confirmation de la montée en puissance des IDE interrégionaux. Dans le détail, il ressort que les investissements interafricains connaissent, depuis 10 ans, une véritable explosion, portée par une croissance de 23% par an entre 2003 et 2011 et 42% par an depuis 2007. Ce qui confirme que l'attractivité du continent n'est pas seulement une affaire réservée aux investisseurs situés en dehors du continent et justifie l'option marocaine d'intensifier ses investissements en direction des pays africains en profitant, à double titre, de cette dynamique. Ce que Philippe Peuch-Lestrade, expert au cabinet Ernst & Young, explique par «un changement radical dans la décennie passée». Plus précisément, les Africains ont voulu être partie prenante, à part entière, du développement de leur continent en offrant eux-mêmes des solutions aux défis de l'Afrique, fait-il remarquer avant d'ajouter que, même s'il reste encore beaucoup à faire, «mener des initiatives intra-africaines pour l'intégration régionale et l'investissement dans les infrastructures, assure à l'Afrique de rester dans une courbe de croissance positive».
Double opportunité pour le Maroc
Selon le constat d'Ernst & Young, c'est principalement «l'optimisme grandissant des investisseurs étrangers» qui justifie cette hausse consistante des IDE réalisés en Afrique, durant la dernière décennie. Le nombre de projets d'IDE en Afrique est ainsi passé de 339 en 2003 à 857 en 2011, soit une progression de plus de 153%. Pour la seule période comprise entre 2010 et 2011, c'est-à-dire au plus fort de la crise économique et financière, il a augmenté de 27%. Cela confirme les multiples études qui se sont penchées sur la question et qui convergent à reconnaître l'attrait grandissant de l'Afrique pour les investisseurs internationaux. Ce potentiel de croissance assez prometteur reste à exploiter car, en dépit de cette attractivité, la part du continent dans les IDE internationaux reste encore marginale. L'Afrique n'a, en effet, enregistré que 5,5% du total des projets d'IDE mondiaux en 2011 et attire moins d'IDE que l'Inde ou la Chine par exemple. Il est vrai que, pour cette année, le Maroc a enregistré également une baisse de 31% des IDE reçus, par rapport à l'exercice précédent. Ce qui, de l'avis des analystes, ne représente qu'une mauvaise passe, puisque les experts d'Ernst & Young s'attendent, d'ici à 2015, à une nouvelle vague d'IDE, dont la valeur pourraient atteindre les 150 MM$. Une aubaine pour les pays les mieux placés et qui pourrait servir, à double titre, au Maroc qui se positionne comme terre d'investissement, mais aussi comme investisseur en direction des autres pays africains.
L'AMDI en mode stand by
Alors que la majorité des études sur la dynamique des IDE en Afrique converge sur la nécessité de multiplier les efforts afin de drainer davantage de flux, au Maroc la principale institution en charge de la question, l'Agence marocaine de développement des investissements (AMDI) est en panne. La cause : l'ancien directeur général, Fathallah Sijilmassi, n'a pas été remplacé depuis qu'il a été nommé secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée (UpM). L'AMDI semble tourner depuis quelques temps au ralenti, alors que le moment est plus que jamais opportun pour profiter de l'avantage comparatif pays et de la lente reprise attendue sur les principaux marchés financiers européens, pour accentuer l'offensive. Une situation qui risque de prendre encore du temps, étant donné que la nomination du nouveau directeur de l'Agence devrait attendre la promulgation de la loi organique 02.12, sur les entreprises et établissements publics stratégiques. Selon les dispositions de cette loi, actuellement en discussion au Parlement, l'AMDI figure sur la liste des établissements dont les responsables sont nommés par le chef de gouvernement après délibération en Conseil de gouvernement et sur proposition de l'autorité de tutelle.


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