Khalid El Ibrahimi est dans de beaux draps. Il vient d'être jugé à un an de prison ferme par le tribunal de première instance de Casablanca. La procédure a été initiée, depuis quelques mois, par Microsoft Maroc. En somme, il est reproché au PDG de GSI Maroc d'avoir émis un chèque sans provision d'une valeur d'un million de dirhams. «Je ne peux me prononcer sur cette affaire. Ce sont mes avocats qui s'en chargent», se contente d'avancer Bertrand Hommel, DG de Microsoft Maroc. Les avocats du cabinet Bennani&associés LLP, engagés dans l'affaire, étaient toujours injoignables au moment où nous mettions sous presse. Des antécédents lourds Ce n'est pas la première fois que le nom de Khalid El Ibrahimi est associé à des démêlés judiciaires. Outre l'épisode de l'introduction en Bourse, tombée à l'eau en raison de la falsification de documents comptables, El Ibrahimi a aussi été poursuivi pour faux et usage de faux, suite à une plainte déposée contre lui, en janvier 2008, par son propre commissaire aux comptes, Abdelhak Kharbouch. Aux dernières nouvelles, El Ibrahimi préparait le lancement d'un nouveau projet dans le domaine de la coiffure et de l'esthétique.