Dans une position politique ferme et sans équivoque, plusieurs députés du Parlement centraméricain (PARLACEN) ont publié une déclaration officielle exprimant leur soutien inconditionnel à l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc, en réaction à une tentative infructueuse orchestrée par certains parlementaires affiliés à des agendas séparatistes. Datée du 12 juin 2025 depuis la capitale guatémaltèque, cette déclaration démonte point par point les affirmations relayées quelques jours auparavant par un groupe de gauche au sein du Parlement, qui avait tenté de faire adopter un texte de soutien à l'entité fictive appelée "République sahraouie", en exploitant la majorité numérique des députés nicaraguayens au sein de ce groupe. Les signataires du communiqué ont affirmé que le Maroc est un partenaire stratégique et un pays ami du PARLACEN, jouant un rôle central dans la promotion de la paix, du développement et de la coopération Sud-Sud. Le Royaume constitue également un pont dynamique entre l'Afrique et l'Amérique latine à travers des relations parlementaires et diplomatiques solides. Selon le texte, le soutien au Maroc ne découle pas uniquement d'un positionnement politique, mais d'une conviction profonde dans le rôle positif et stabilisateur du Royaume, ainsi que dans son attachement aux valeurs de respect mutuel et de non-ingérence dans les affaires internes des Etats, principes partagés par le Parlement centraméricain. Manœuvres déjouées et positions consolidées Le 28 mai dernier, des membres du groupe de gauche avaient tenté de faire adopter un texte biaisé en faveur de la thèse séparatiste, sans consensus au sein de leur propre groupe. Cette action a été perçue comme une instrumentalisation politique menée par le vice-président nicaraguayen du groupe, José Antonio Zepeda, qui s'est appuyé sur la majorité de députés de son pays (représentant 62% du groupe) pour faire passer un texte ne reflétant en rien la position officielle de l'institution parlementaire régionale. Face à cela, les députés guatémaltèques ont réagi avec célérité, en publiant une déclaration claire exprimant leur "soutien permanent et inébranlable à l'unité territoriale et à la souveraineté du Royaume du Maroc", et rejetant toute tentative de politisation idéologique du forum parlementaire, qui devrait rester un espace neutre d'intégration régionale. Un appui renouvelé aux plus hauts niveaux La portée de cette déclaration est d'autant plus significative qu'elle a été signée par des figures de premier plan, notamment l'ancien président guatémaltèque Alejandro Giammattei. Cette position s'inscrit dans la continuité de celle exprimée par le président du PARLACEN, Carlos René Hernández, lors de sa visite à Laâyoune en avril 2025, où il avait réaffirmé le soutien indéfectible du Parlement centraméricain à la souveraineté du Maroc sur l'ensemble de son territoire. M. Hernández avait d'ailleurs réitéré cette position le 2 mai 2025 à Rabat, déclarant que sa visite et celle de sa délégation dans les provinces du Sud marocain avait renforcé la conviction des parlementaires de la justesse de leur appui à la marocanité du Sahara, dans une logique cohérente de coopération Sud-Sud. Le discours séparatiste perd toute crédibilité À la lumière de ces développements, plusieurs observateurs estiment que les adversaires du Maroc sont de plus en plus isolés sur la scène diplomatique. Leurs tentatives répétées et usées de manipulation idéologique ne trouvent plus d'écho dans les institutions régionales et internationales. Le Royaume, quant à lui, poursuit sereinement la consolidation de ses acquis diplomatiques, avec une vision stratégique claire et une légitimité renforcée sur la scène internationale.