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Street art in Casablanca
Publié dans Les ECO le 08 - 06 - 2012

Jeudi 7 juin. La galerie 38 installée au sein du Studio des Arts Vivants à Casablanca accueille le vernissage de l'exposition «Alec Monopoly. Catch me if you can». Une oeuvre de l'un des artistes les plus en vogue en ce moment, l'Américain Alec Monopoly. Professionnels, amateurs, amoureux du «street art», médias... se sont déplacés pour découvrir des œuvres originales. D'ailleurs, le responsable de la galerie 38 le précise bien : «Cette exposition constitue à la fois une rupture et une continuité de ce que vous nous avons présenté jusque-là». Il faut dire que le choix de cette exposition est loin d'être un hasard. Le street-art séduit de plus en plus d'artistes au Maroc qui y voient une nouvelle forme d'expression artistique, éloignée des schémas académiques traditionnels et qui suscite l'engouement d'un large public. «Alec Monopoly. Catch me if you can», séduit justement grâce à l'imagination débordante et au talent d'Alec Monopoly. En effet, l'artiste dépeint, outre Monopoly, des stars comme Jack Nicholson, Robert de Niro, Mickael Jackson ou Jimmy Hendricks. Il appuie son travail sur la force visuelle de figures populaires dans lesquelles chacun peut s'identifier. «Le choix de ces personnages est loin d'être fortuit. Ils ont toujours eu un impact positif sur ma personnalité», nous confie Alec.
Ce que le public marocain découvre à travers cette exposition (fruit d'une résidence artistique à Casablanca en août 2011 et mai 2012), organisée jusqu'au 7 juillet prochain, c'est que le jeune artiste a «marocanisé» certaines de ses œuvres. «Il est vrai que je n'ai pas passé mon enfance au Maroc et que je n'ai pas de références marocaines, mais depuis que je suis ici, plusieurs aspects typiquement marocains notamment le côté vestimentaire m'ont interpellé. C'est pourquoi le tarbouche est présent dans mes tableaux», souligne Alec Monopoly, qui ne cache pas son bonheur d'exposer pour la première fois au Maroc. «Pour moi, Casablanca est une ville formidable où l'on retrouve le vrai Maroc, la vraie vie contrairement à Los Angeles, par exemple».
Flamboyantes, les œuvres de ce jeune new-yorkais séduisent par leur originalité. En effet, Alec utilise, outre des bombes de peinture, des CD ou encore des coupures de journaux. «en ce qui concerne les coupures de journaux, je ne choisis pas n'importe lesquelles, il faut qu'elles soient en rapport avec l'économie ou la situation dans laquelle nous vivons. Je veux que quand quelqu'un verra une de mes œuvres dans 100 ans, il puisse ainsi comprendre le contexte dans lequel nous sommes aujourd'hui», tient-il à préciser.
Steet-art, mon amour !
Tout a commencé en 2008, date à laquelle Alec Monopoly s'est entièrement consacré au street-art. Peu de temps après, l'artiste a su s'imposer sur la place et surtout s'entourer des plus grands, à l'instar du photographe de renommée internationale, Michel Comte, avec qui il travaille sur une réinterprétation de Madame Butterfly ou de la Paramount Pictures, qui a fait appel à ses talents en février 2011 pour concevoir le logo de leur nouvelle entreprise, Insurge. «On me demande toujours pourquoi j'ai choisi le street-art. La réponde est pourtant simple : le street-art est accessible à tous, n'importe qui peut le voir, à n'importe quel moment. Il fait parti intégrante de la vie quotidienne, c'est ça qui lui donne une si grande force !», avant d'ajouter : «Bien qu'aujourd'hui, beaucoup de collectionneurs et de critiques lui offrent la part belle, j'aimerais qu'il soit considéré comme un art à part entière et non comme un acte de vandalisme. Pour ma part, je veux faire passer des messages positifs qui égayent la ville et la vie des gens». Présent dans l'environnement urbain de Londres, New York, Los Angeles ou encore Berlin, Alec Monopoly milite en effet pour que le street-art retrouve la place qu'il mérite. Un objectif pratiquement atteint si l'on sait que ses œuvres ont été exposées à Art Basel Miami Beach, à l'Art Lab de Los Angeles ou à la Graffik London Gallery. Mieux, l'une de ses toiles a été récemment acquise par l'acteur Adrien Brody. Le mélange de malice et d'humour dans le travail d'Alec m'a toujours plu. Ses icônes et ses affichages incontournables dans les rues de New York et de Los Angeles m'ont fait sourire plus d'une fois», a déclaré d'ailleurs l'Oscar du meilleur acteur.
Une démarche à part...
Dans son atelier casablancais, Alec Monopoly, passe sans cesse d'une toile à l'autre, sans oublier le moindre détail. «Je m'ennuierai si je ne me consacrais qu'à une toile à la fois. Passer d'une toile à l'autre, me permet d'utiliser différentes techniques, de dessiner, peindre, faire des collages, utiliser la bombe ou encore faire des pochoirs et des affiches». Alec qui préfère plutôt exposer dans les rues que dans des galeries, préfère pour le moment se concentrer sur l'exposition casablancaise. Toutefois, on sait qu'il travaille sur le film de Michel Comte, qui est une nouvelle interprétation de Mme Butterfly, qu'il va habiller la façade d'un prestigieux restaurant à New York. Ce n'est pas tout. Alec exposera ses œuvres à Paris et au Museum of Contemporary Art de Los Angeles.


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