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Hybride : faut-il basculer vers le plug-in ?
Publié dans Les ECO le 07 - 10 - 2024

Face à la hausse persistante des prix à la pompe et à l'engouement limité pour les véhicules électriques, l'hybride s'impose comme une alternative pragmatique. Reste à trancher entre la sobriété de l'hybride classique et la polyvalence du plug-in.
La voiture électrique (VE) reste encore pour beaucoup de Marocains un concept, et les raisons sont nombreuses. D'abord pour son coût d'acquisition, qui demeure relativement élevé par rapport aux véhicules thermiques, en dépit de l'arrivée sur le marché domestique de modèles plus accessibles comme la Dacia Spring, sur fond de maintien à la hausse des prix à la pompe, en particulier l'essence qui s'est fixé au-dessus de la barre des 13 DH (voir encadré).
Pis, il y a l'insuffisance d'infrastructure de recharge et la réticence des usagers à développer une certaine dépendance vis-à-vis des stations publiques, en particulier parmi les habitants d'appartements sans borne de recharge à domicile. S'y ajoutent le manque de mesures incitatives et l'incertitude liée à la valeur de revente des véhicules électriques encore peu établie sur le marché, dans un parc dominé à plus de 95% par le diesel.
Match serré
Pour autant, la sobriété énergétique ne demeure pas pour autant inaccessible. Si l'attrait pour l'électrique reste encore faible pour diverses raisons, la propulsion hybride essence-électricité suscite l'intérêt de nombreux acheteurs. En combinant ces deux sources d'énergie, cette technologie se présente comme une promesse séduisante, susceptible de redéfinir les standards de la mobilité durable.
Seul bémol, l'hybride s'avère une gamme fourre-tout. Il y a lieu de distinguer le full hybride, dont la motorisation se veut suffisamment puissante pour permettre à la voiture de rouler sans être branchée, du micro-hybride (mild-hybride), où l'apport électrique se limite principalement aux fonctions auxiliaires comme la climatisation ou l'éclairage intérieur. Mais la véritable bataille des constructeurs se joue entre deux catégories, l'hybride classique (HEV) et rechargeable (PHEV). Alors que l'hybride classique, comme la Toyota Prius ainsi que les autres modèles de la marque, se recharge uniquement via le freinage régénératif et le moteur à combustion, le PHEV requiert une recharge externe pour exploiter pleinement ses capacités.
Le HEV se distingue par son autonomie électrique extrêmement limitée, souvent entre 1 et 3 kilomètres, ce qui suffit pour de courtes périodes à basse vitesse, typiquement en milieu urbain, avec des arrêts fréquents. Cette configuration optimise la consommation de carburant, en particulier dans les environnements où la circulation est dense.
Pour sa part, le PHEV offre une véritable autonomie électrique, allant de 15 à 600 kilomètres en mode tout-électrique, et la possibilité d'effectuer des déplacements courts, notamment en milieu urbain, permettant ainsi de réduire la consommation de carburant et des émissions de gaz à effet de serre.
«Le full hybride permet de réaliser des économies substantielles à condition de disposer d'une borne de recharge, sans quoi l'hybride rechargeable perd de son avantage», tranche un expert du secteur automobile.
Pour lui, l'hybride classique reste une option plus pragmatique, sans les contraintes liées à la recharge avec des coûts d'entretien plus faible. Sur le plan économique, le PHEV est plus coûteux que l'hybride classique, en raison de la batterie embarquée et de sa technologie de double propulsion. Cela dit, les incitations de l'Etat et les économies potentielles sur les trajets courts peuvent contrebalancer cet écart à moyen terme.
Transition durable
Face à des prix de l'essence avoisinant les 14 dirhams le litre, le choix entre une hybride classique et une hybride rechargeable (PHEV) s'impose, de fait, dans le critère d'achat des acquéreurs. Une hybride classique, avec une consommation moyenne de 5 à 6 litres/100 km, engendre un coût de 70 à 84 dirhams par 100 km parcourus.
En comparaison, une PHEV sous conduite électrique, consomme entre 15 et 20 kWh/100 km. À raison d'un coût de l'électricité de 1,50 dirham/kWh, le même trajet coûte entre 22,50 et 30 DH par 100 km parcourus. Sur de courtes distances urbaines, les plug-in offrent ainsi un avantage significatif, réduisant les besoins en carburant.
Toutefois, sur des trajets plus longs où le moteur thermique prend le relais, cet avantage tend à s'estomper. L'adoption de ce type de véhicules reste tributaire de la mise en place d'un réseau de recharge plus dense et des incitations financières plus conséquentes pour compenser les coûts d'achat élevés.
Le dilemme se pose ainsi entre la rentabilité à court terme et l'engagement nécessaire pour une transition durable. Cela dit, malgré les efforts déployés pour promouvoir la mobilité électrique, le Maroc reste confronté à plusieurs défis. Bien que l'exonération de la vignette et de la taxe de luxe représente des incitations fiscales appréciables, ces mesures sont jugées insuffisantes pour booster l'adoption des véhicules électriques et hybrides.
Hybride ou plug-in, quelle motorisation face à l'envolée des prix du carburant?
Avec un prix de l'essence frôlant les 14 DH/litre, le choix entre l'hybride classique et le plug-in hybride (PHEV) devient une alternative intéressante pour les automobilistes cherchant à réduire leur consommation de carburant tout en limitant les coûts liés à la flambée des prix. L'hybride classique, bien qu'économique avec une consommation moyenne de 5 à 6 litres/100 km, reste directement affecté par la fluctuation des prix à la pompe, imposant un coût de 70 à 84 DH pour 100 km.
En revanche, le PHEV permet de parcourir environ 50 km en mode 100% électrique, réduisant ainsi la dépendance à l'essence pour les trajets urbains, avec un coût de recharge avoisinant 22,50 à 30 DH pour 100 km. Toutefois, cette technologie nécessite une infrastructure de recharge, encore limitée au Maroc. Avec un pays entièrement dépendant des importations de produits raffinés, ces solutions hybrides offrent un répit partiel face à l'envolée des prix du carburant, mais leur efficacité dépend fortement du type de trajet et de l'accès aux bornes de recharge.
Ayoub Ibnoulfassih / Les Inspirations ECO


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