Selon le vice-président Kashim Shettima, cette stratégie vise à consolider les réformes engagées par l'administration du président Bola Ahmed Tinubu et à propulser l'économie nigériane vers l'objectif d'un produit intérieur brut (PIB) de 1000 milliards de dollars d'ici 2030. «Une autre considération majeure aujourd'hui est l'expiration du Plan national de développement 2021–2025 et la préparation de son successeur, le Plan de l'Espoir renouvelé 2026–2030 », a-t-il affirmé. Et d'ajouter : « ce n'est pas une simple transition. C'est le pont entre les leçons apprises et les ambitions poursuivies. [...] C'est une feuille de route concrète vers une économie de 1000 milliards de dollars d'ici 2030 ». Avec plus de 200 millions d'habitants, le Nigeria doit relever des défis liés à l'emploi, aux infrastructures et aux services sociaux. Malgré ses vastes réserves pétrolières et gazières, il reste dépendant des hydrocarbures. Le secteur non pétrolier progresse, mais reste confronté à de nombreuses contraintes structurelles notamment une inflation supérieure à 20%, une dévaluation du naira et un taux de chômage élevé, notamment chez les jeunes. Pour y faire face, le gouvernement a engagé des réformes sensibles, dont la suppression progressive des subventions sur le carburant et la libéralisation du taux de change. Ces mesures s'inscrivent dans une vision à long terme visant à améliorer le niveau de vie et à faire progresser le Nigeria vers un statut de pays à revenu intermédiaire supérieur, puis, à terme, de pays à revenu élevé d'ici 2050. Ce plan de développement s'aligne sur l'Agenda 2050 qui constitue une feuille de route pour une croissance accélérée, durable et inclusive.