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Attijariwafa bank Corporate & Investment Banking : les clés de la réussite
Publié dans Les ECO le 01 - 12 - 2025


Directeur général délégué d'Attijariwafa bank
Dans cet entretien, Youssef Rouissi, directeur général délégué d'Attijariwafa bank, explique comment le pôle Corporate & Investment Banking accompagne les grands projets d'infrastructure, depuis leur conception jusqu'au financement, en mobilisant à la fois les ressources bancaires et les instruments de marché. Il aborde également les défis de diversification du financement au Maroc, la nécessité de renforcer le marché des capitaux et les réformes en cours pour soutenir une croissance durable et inclusive.
Vous dirigez le pôle Corporate & Investment Banking. Comment ce pôle intervient-il dans les grands projets d'infrastructure ?
Nous intervenons très en amont, dès la phase de conception des projets. Nos équipes assurent un accompagnement stratégique et technique : études de faisabilité, structuration des financements, définition des montants, maturités et tranches, mise en place de la dette bancaire ou de marché, syndication, et couverture des risques de change.
Sur les grands programmes d'infrastructures, nous agissons souvent comme arrangeur et chef de file, que ce soit pour des projets énergétiques, portuaires ou industriels. Par exemple, nous avons financé la plus grande centrale hydroélectrique du Cameroun, d'une capacité de 420 MW pour un montant de 1,2 milliard d'euros, en partenariat avec 14 banques locales et internationales.
Nous avons également accompagné la construction du deuxième terminal à conteneurs du port d'Abidjan, pour un montant de 400 millions d'euros, en partenariat avec Bolloré et APM. Au Maroc, nous participons à des projets majeurs, notamment dans le secteur énergétique, avec plus de 2.000 MW de projets d'énergie renouvelable financés, ainsi que des projets routiers, autoroutiers et portuaires.
Comment conciliez-vous l'implication dans autant de projets stratégiques avec la rigueur financière exigée par votre métier ?
Les banques sont avant tout des entreprises de gestion du risque. L'allocation optimale de l'épargne vers des projets à fort impact socio-économique est une responsabilité quotidienne vis-à-vis de nos déposants. Au Maroc, ce sont près de 15 millions de citoyens qui confient leurs économies, pour un total de 1.300 milliards de dirhams de dépôts. Notre devoir est de transformer ces ressources en crédits sains, rentables et productifs pour l'économie. Nous respectons les standards internationaux les plus exigeants, notamment ceux de Bâle II et Bâle III. La régulation marocaine est d'ailleurs reconnue parmi les plus rigoureuses.
Nous travaillons avec les entreprises pour les aider à renforcer leur gouvernance, leur transparence financière et leur structure de capital, tout en mobilisant les dispositifs publics de garantie tels que Tamwilcom. Les crédits à l'économie représentent aujourd'hui près de 80% du PIB marocain, soit plus de 1.100 milliards de dirhams. Cela illustre la contribution majeure du secteur bancaire au financement du développement.
Beaucoup d'observateurs estiment que le financement de l'économie marocaine reste encore trop dépendant du système bancaire classique. Ils soulignent notamment la faible profondeur du marché boursier et les difficultés du capital-investissement à décoller véritablement. Quel est votre regard sur cette question ?
Il est vrai que notre économie repose encore largement sur l'intermédiation bancaire. Nous avons une économie dite d'endettement, où le financement de l'activité économique passe principalement par les crédits bancaires. Aujourd'hui, ces crédits représentent près de 80% du PIB national. Cela traduit une transformation efficace de l'épargne et de la liquidité des déposants en crédits productifs pour l'économie, ainsi qu'un engagement très fort du système bancaire.
Toutefois, pour un système financier équilibré et performant, il est essentiel de diversifier les sources de financement. Il ne suffit pas de mobiliser l'épargne bancaire. Il faut aussi capter l'épargne financière, qu'elle transite par la bourse, la gestion d'actifs ou d'autres instruments, sans oublier celle qui demeure encore dans le secteur informel. C'est un double enjeu, capter l'épargne et assurer sa transformation en financement utile à l'économie réelle.
À côté du financement bancaire, le Maroc dispose aujourd'hui de compartiments de financement de marché qui contribuent de manière croissante au développement économique. On recense environ 1.100 milliards de dirhams de crédits bancaires à l'économie, mais également près de 250 milliards de dirhams de financements alternatifs, issus du marché financier.
Parmi eux, on trouve la dette privée, avec environ 100 milliards de dirhams d'encours, les organismes de placement collectif immobilier (OPCI), représentant près de 110 milliards, et la titrisation de créances, qui permet de mobiliser entre 17 et 18 milliards.
Le capital investissement, pour sa part, totalise environ 26 milliards. Ces chiffres montrent que le marché financier marocain est en phase de développement et de maturation. Il a connu des avancées significatives, mais il doit encore croître pour jouer pleinement son rôle de complément au financement bancaire. L'enjeu, désormais, est d'amplifier cette diversification, d'approfondir les marchés de capitaux et de poursuivre les réformes afin de mieux canaliser l'épargne nationale vers l'investissement productif.
Quelles sont, selon vous, les priorités pour redynamiser davantage le marché des capitaux au Maroc ?
Trois dimensions me paraissent essentielles pour renforcer le rôle du marché de capitaux dans le financement de l'économie. La première, c'est la diversification des sources de financement. Un marché de capitaux efficace doit offrir aux entreprises et aux investisseurs différents instruments, adaptés à leurs besoins. C'est ce qui permet de créer une mise en concurrence saine entre les modes de financement et d'assurer une meilleure allocation des ressources.
Ces dernières années, le Maroc a su construire un ensemble d'outils performants (dette privée, OPCI, titrisation...) De nouveaux instruments émergent, comme les fonds de dette qui permettront à des investisseurs institutionnels de financer directement des projets. Il est aussi important de poursuivre les réformes, notamment en matière de titrisation et d'instruments innovants comme les project bonds, ou obligations d'infrastructure.
Ces obligations, déjà utilisées dans plusieurs économies développées, pourraient constituer un levier puissant pour mobiliser l'épargne nationale et financer des projets structurants dans des secteurs clés tels que l'énergie, les transports ou les infrastructures sociales. La deuxième dimension concerne la gestion des risques. Le marché de capitaux doit offrir aux entreprises la possibilité de se couvrir contre les risques de change, de taux d'intérêt ou de fluctuation des matières premières.
Le système bancaire marocain dispose déjà d'une panoplie de produits dérivés, comme les options et les swaps, utilisés dans les salles de marché. Nous sommes également à la veille d'une réforme importante avec la mise en place du marché à terme. Ce dernier permettra d'introduire des instruments tels que les contrats futures sur indices actions, puis à terme sur taux d'intérêt. Ces outils donneront aux investisseurs la possibilité de se prémunir contre la volatilité et de gérer leurs expositions de manière plus efficace.
Enfin, la troisième dimension essentielle est celle de la liquidité. Pour qu'un marché soit véritablement efficient, il faut qu'il soit profond et liquide, c'est-à-dire que les acteurs puissent acheter et vendre chaque jour sans difficulté. Cela suppose de renforcer les infrastructures de marché, d'améliorer la transparence des transactions et d'attirer davantage d'investisseurs, notamment institutionnels et étrangers.
Aujourd'hui, où en est-on ?
Nous avons déjà parcouru un chemin important. Depuis les années 1990, le Maroc a progressivement bâti un marché des capitaux moderne. L'industrie de la gestion d'actifs, par exemple, pèse aujourd'hui près de 780 milliards de dirhams, soit environ 40% du PIB national, ce qui témoigne d'une véritable dynamique de professionnalisation. Mais pour franchir une nouvelle étape, il faut continuer à approfondir ces marchés, à moderniser leurs infrastructures et à renforcer leur attractivité.
L'objectif ultime est d'atteindre un niveau plus équilibré entre financement bancaire et financement de marché, à l'image des économies les plus avancées. Cette complémentarité permettra de mieux soutenir l'investissement, d'accélérer la croissance et d'ancrer davantage notre économie dans une trajectoire de développement durable et inclusif.
Vous avez évoqué la présence internationale d'Attijariwafa bank. Pouvez-vous nous donner une idée concrète de ce que cela représente aujourd'hui pour le groupe ?
Attijariwafa bank a connu depuis 2005 une phase de croissance externe particulièrement dynamique. Cette phase a commencé avec la fusion entre la Banque Commerciale du Maroc et Wafabank.
Dès cette étape fondatrice, nous avons pris la décision stratégique de consolider notre position sur le marché marocain tout en inscrivant notre développement dans une logique régionale, tournée vers l'Afrique. Nous avons considéré qu'il ne suffisait plus d'accompagner uniquement l'économie nationale, mais qu'il fallait s'ouvrir à de nouveaux horizons, dans un esprit de complémentarité et de rayonnement. Nous sommes partis d'un constat simple : les niveaux de bancarisation en Afrique demeuraient faibles. Cela révélait un potentiel de croissance considérable, d'autant plus que la population du continent est appelée à doubler dans les 25 prochaines années.
L'émergence progressive des classes moyennes africaines crée également une demande croissante en services financiers modernes. Nous avons donc vu dans cette évolution une opportunité exceptionnelle de développement, fondée sur un engagement durable envers le continent.
Pourquoi le groupe a-t-il choisi de concentrer sa croissance sur l'Afrique francophone ?
En tant que groupe marocain, nous avons naturellement une affinité historique, religieuse, culturelle et diplomatique avec les pays d'Afrique francophone. Ces liens profonds font partie de notre identité commune et ont facilité notre ancrage dans cette région. C'est ainsi qu'en 2005, notre première opération de croissance externe a été réalisée en Tunisie, avec le rachat de la Banque du Sud.
Cette dernière, alors publique, a été privatisée, marquant le point de départ d'une stratégie africaine structurée. Par la suite, une série d'acquisitions a été menée dans les pays d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale francophone.
Aujourd'hui, Attijariwafa bank compte un réseau de 15 banques présentes sur le continent. Ces filiales, intégrées dans leurs marchés, figurent parmi les premiers acteurs de chaque pays. Elles accompagnent aussi bien les très petites entreprises et les PME que les grandes entreprises et les multinationales. Chaque implantation s'inscrit dans les priorités de développement local et contribue activement à l'économie du pays d'accueil.
Quelle est la vision à long terme derrière cette expansion panafricaine ?
Il s'agit d'une vision industrielle et stratégique à long terme. Nous avons voulu bâtir une présence solide, durable et intégrée, qui repose sur des synergies régionales. Après notre implantation en Tunisie, nous avons poursuivi en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale, puis en Afrique du Nord, avec l'Egypte, où nous avons acquis Barclays Egypte en 2017.
Cette acquisition a marqué notre première incursion en Afrique anglophone. Nous restons attentifs aux opportunités de croissance future, mais dans une approche raisonnée, prudente et constante.
Le but n'est pas d'aller vite, mais d'aller loin. Nous croyons profondément à la vocation panafricaine de notre groupe. Être un acteur bancaire africain, c'est aussi être un ouvreur de portes : nous accompagnons les opérateurs marocains, sénégalais, ivoiriens, gabonais et d'autres dans leur expansion et dans la découverte de nouvelles opportunités sur le continent.
Le groupe est également présent hors d'Afrique. Quel est le rôle de ces implantations ?
En Europe, nous disposons d'une filiale de plein exercice, Attijariwafa Europe, basée à Paris. Elle se consacre à plusieurs axes : le migrant banking, c'est-à-dire les services destinés à la diaspora africaine et marocaine, l'accompagnement du commerce extérieur, notamment les flux entre l'Afrique et l'Europe et le corporate banking, qui nous permet de développer des relations directes avec les multinationales européennes ayant des opérations en Afrique. Nous avons également un hub à Dubaï et un autre en Chine.
Ces implantations servent de plateformes de dialogue avec la communauté d'affaires internationale, afin de faciliter les flux d'investissement et de commerce vers l'Afrique. Tout ce que nous faisons hors du continent est conçu pour converger vers lui, dans une logique de partenariat équilibré, de coopération «win-win».
Soutenir les PME, TPE et startups
«Les PME et TPE sont le cœur battant de nos économies», souligne Youssef Rouissi. Effectivement, ces structures jouent un rôle essentiel dans la croissance économique, la création d'emplois et l'innovation à travers le continent africain. Conscient de cette importance, le groupe a mis en place des dispositifs spécifiques pour accompagner les entrepreneurs à chaque étape de leur projet. Parmi ces initiatives, Dar Al Moukawil – la Maison de l'Entrepreneur – se distingue comme un programme phare.
«Ce programme repose sur trois piliers : la formation, l'accompagnement et le conseil», explique Rouissi.
Les jeunes porteurs de projets y bénéficient d'un soutien complet, allant de la conception du business plan à la gestion comptable et financière, en passant par le marketing et la stratégie. Depuis son lancement, près de 900.000 porteurs de projets ont été accompagnés à travers le Maroc, faisant de cette initiative un exemple d'inclusion entrepreneuriale.
«Nous visons à renforcer la confiance des jeunes porteurs d'idées avant même leur accès au financement bancaire», précise Rouissi.
Fort de ce succès, le programme ambitionne désormais un déploiement à l'échelle africaine, pour devenir un levier durable de développement du tissu entrepreneurial du continent.
Du côté des startups et des fintechs, Rouissi insiste sur leur rôle stratégique dans la transformation digitale et l'innovation. «Les startups occupent une place importante dans notre démarche d'innovation. Nous collaborons aujourd'hui avec plus de 240 d'entre elles dans le cadre de Wenov, notre programme d'intrapreneuriat».
L'objectif est d'accélérer la modernisation des services et produits du groupe en s'appuyant sur des acteurs agiles et innovants, notamment dans les paiements, le crédit, la blockchain et les technologies financières. Le groupe intervient à la fois comme partenaire technologique et investisseur.
À travers sa filiale Attijariwafa Ventures, spécialisée dans le capital-investissement, il soutient financièrement les fintechs et startups africaines pour favoriser l'innovation locale et développer des solutions adaptées aux besoins spécifiques du continent. Ainsi, que ce soit pour les PME et TPE ou pour les startups, la stratégie de soutien mise en place reflète une vision claire : «Accompagner, former, investir et créer un écosystème durable où les entrepreneurs africains peuvent prospérer», conclut Rouissi.
Rapprocher le service bancaire des populations
«Nous croyons profondément à l'inclusion financière», affirme Youssef Rouissi. Cette conviction se traduit concrètement par des initiatives visant à rendre les services financiers accessibles à tous, y compris aux populations rurales et périurbaines, souvent éloignées des circuits bancaires traditionnels. À travers Wafacash, le groupe développe le concept de low income banking, une offre bancaire à très faible coût.
«Des agences mobiles parcourent les zones enclavées pour offrir des services de transfert, d'épargne et de paiement», explique Youssef Rouissi.
L'objectif est de permettre à ces populations de sortir du secteur informel et de rejoindre le circuit financier formel, favorisant ainsi leur autonomie et leur inclusion dans l'économie nationale. Cette démarche complète parfaitement les initiatives en faveur des entrepreneurs, PME et TPE.
«D'un côté, Dar Al Moukawil accompagne la création d'entreprise. De l'autre, Wafacash facilite l'accès aux services financiers de base», souligne Rouissi.
Ensemble, ces actions convergent vers un même objectif, celui de faire grandir les projets, les entreprises et les hommes, dans une logique d'inclusion et de responsabilité sociale.
Hicham Bennani, Darryl Ngomo et Maryem Ouazzani / Les Inspirations ECO


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