par (reuters) n«Une sanction exemplaire pour que de tels agissements ne puissent jamais se reproduire». C'est ce que demande la Société générale, contre Jérôme Kerviel, dans un texte mis en ligne sur son site Internet en début de semaine. Son ancien trader est poursuivi pour «faux et usage de faux, abus de confiance et introduction frauduleuse de données dans un système de traitement automatisé». Il lui est reproché d'avoir accumulé jusqu'à 50 milliards d'euros de positions non autorisées sur des contrats à terme sur des indices européens, qui se sont soldées par une perte de 4,9 milliards en janvier 2008. Depuis quelques jours, Jérôme Kerviel est sur les plateaux de télé pour présenter son livre, «L'Engrenage. Mémoires d'un trader», qui sort ce mercredi. Il y explique qu'il ne peut être jugé seul responsable dans cette affaire, car la Société générale connaissait ses positions. La banque est partie civile au procès et a déjà écopé d'une amende de quatre millions d'euros pour défaut de contrôle. Le procès de Jérôme Kerviel débutera le 8 juin à Paris.