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Le cas Abdel Ghani Abou El Aazm
Publié dans Le Soir Echos le 02 - 03 - 2010


On pouvait s'attendre à tout avec Abdel Ghani Abou El Aazm qui est un dictionnaire vivant.« Al Darih », Le « Mausolée » dans la traduction qu'en donnèrent en 1997 Farouk Chraïbi et Jean-Luc Joly (aux éditions Al Ghani, à Rabat) était le récit par ce fils d'un conducteur de calèche à Marrakech d'une enfance où l'entrée à l'école primaire coïncida avec l'indépendance du Maroc.Quant au quartier, c'était celui du Mausolée Sidi Bel Abbès où vivait la famille du narrateur dans une maison que se partageaient tanneurs, tisseuses de tapis et vendeurs de menthe.Devenu lexicographe et ayant à Rabat ses bureaux de vaillant auto-éditeur, Abdel Ghani Abou El Aazm évoque volontiers le deuxième volume de son autobiographie «Ombres de la maison ancestrale», un recueil de nouvelles, pas encore traduit en français.Dans le bureau voisin, Samia Fakir saisit et met en page le texte de la traduction arabe par Kenza El Ghali du livre de Maria-Rosa de Madariaga «En el barranco del lobo» (Dans le ravin du loup, les guerres du Maroc) qui parut en Espagne chez Alianza Editorial en 2005 et comportera cette fois, une préface du lexicographe car celui-ci se pique aussi d'histoireMais ce qui m'épate, c'est le monticule constitué par les cinq tomes confectionnés par le cher Abou El Aazm d'un dictionnaire arabe-arabe entièrement vocalisé et riche de plus de mille et une citations, depuis les auteurs ante-islamiques jusqu'à nos contemporains du Maghreb comme de Syrie, d'Egypte, du Soudan ou du Liban.Ces cinq tomes désignés comme « Ghani Azahir » vont être imprimés à Beyrouth et plairont aux haltérophiles (à cause de leur poids) comme aux fleuristes, heureux de la définition proposée de « jahanamiya » (les bougainvilliers).Abdel Ghani Abou El Aazm est une sorte de travailleur de force dans le domaine intellectuel.Il a signé en 2009 le « Dictionnaire des droits de l'Homme et du Droit international » français-arabe qui est paru sous les auspices du Conseil consultatif des droits de l'Homme.Quelques années auparavant, il avait traduit avec Abdelahad Sebti et Abdellatif Falk, l'ouvrage de John Waterbury paru aux Presses Universitaires de France sous le titre « Le Commandeur des croyants ».J'aime l'appétit de connaissance d'Abdel Ghani Abou El Aazm, sa passion pour la transmission des savoirs. Son goût pour la langue met l'eau à la bouche. L'enfant  qu'il fut si studieux, continue de guider, vers le sens, le chercheur qu'il est devenu pour notre plus grand bonheur.

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