La création d'une agence nationale de sécurité nucléaire est un pas vers l'intégration du nucléaire dans le mix énergétique. En parachevant son rОfОrentiel rОglementaire en matiПre de sЮretО et de sОcuritО nuclОaire aux standards internationaux, le Maroc confirme peu И peu ses ambitions d'inclure l'Оnergie nuclОaire dans son mix ОnergОtique. L'objectif du pays est de porter la part du nuclОaire И 7% (1.000 MW) de la production Оlectrique И l'horizon 2017, avec un premier site И Sidi Boulbra. Les CorОens et les FranНais sont dОjИ engagОs dans l'opОration. Toutefois, l'AIEA (Agence internationale de l'Оnergie atomique) doit apposer son visa favorable prОalablement И toute transaction marocaine. Ce qui explique pourquoi la prioritО a ОtО jusque-lИ de se conformer И la rОglementation internationale en vigueur. La rОcente adoption par le gouvernement, le 13 janvier, du projet de loi 33-10 visant la crОation d'une autoritО nationale en sЮretО et sОcuritО nuclОaire, permettra, en thОorie, d'introduire un interlocuteur technique marocain auprПs des instances internationales de tutelle. Ainsi, aprПs la joint-convention signОe entre le Maroc et l'AIEA en novembre 2009 relative И la rОglementation internationale en matiПre de sЮretО et de sОcuritО nuclОaire), le Maroc vient de parapher Оgalement, vendredi, un mОmorandum d'entente de coopОration dans le domaine des sciences et des technologies nuclОaires avec la Belgique. De plus, le Maroc s'est positionnО comme hub africain de recherche en la matiПre et c'est le CNESTEN (centre national des Оtudes stratОgiques, techniques et nuclОaires) qui assure ce rЩle. L'Оtablissement public pourrait mРme revРtir les futures attributions portОes par la loi 33-10. Auquel cas, le CNESTEN, aprПs plus de 20 ans d'existence, pourrait bientЩt passer de la thОorie И la pratique. Le centre s'active dans la coopération Sud-Sud à travers la formation et le conseil depuis 2009.