Si le DHJ, le MAS et le Raja de Casablanca ont poinçonné leur ticket pour le tour suivant, le FUS et le WAC ont été, en revanche, stoppés aux matches retour. Malgré leurs défaites au matches retour, le MAS et le DHJ se sont qualifiés pour le tour des 1/8es de finale. Les Jdidis ont validé leur billet grâce aux trois buts marqués au match aller. Les Marocains ne se sont inclinés que par un petit but réalisé par Tyala Kénédi (3è). Un bon résultat qui redonne espoir aux poulains de Jawad Milani qui doivent encore lutter en championnat pour leur maintien en élite. Le DHJ rejoint ainsi le Moghreb de Fès qui s'est qualifié samedi sur le terrain du club soudanais d'Al-Khartoum, en dépit de sa défaite par 2 buts à 0 (victoire 5-1 à l'aller). L'entraîneur Rachid Taoussi est satisfait de ces résultats, en particulier celui du match aller où ses joueurs ont été irréprochables et ont offert un véritable ballet offensif. «Je ne m'attendait pas à ce résultat, d'autant plus que le football soudanais est de retour à son meilleur niveau depuis plusieurs saisons. Le Soudan possède de belles équipes, Hilal, Merrikh et maintenant Khartoum. Le football dans ce pays a une histoire qu'il est en train de retrouver», explique rachid taoussi. Pour ce premier match à Fès, le technicien fassi reconnaît : «Dans les épreuves de la CAF, il est très important de réussir le premier match. J'avais demandé à mes joueurs à Fès de donner le maximum, d'attaquer et de chercher à inscrire un grand nombre de buts. Ce qu'ils ont réussi à la perfection. Nous avons évolué à un rythme soutenu qui a un peu déstabilisé notre adversaire, dû faire avec la pluie qui a été notre alliée pendant la rencontre». Le Raja de Casablanca en a fait de même face à l'ASEC Abidjan qui a bien failli créer la surprise puisque les Ivoiriens menaient 1-0 à quelques minutes du coup de sifflet final, mais Metouali transforma le penalty sifflé par l'arbitre de la rencontre. Les Marocains ont été les plus adroits dans la série des tirs au but qui a suivi. En revanche le FUS de Rabat, tenant du titre, a vu son parcours stoppé en huitièmes de finale en s'inclinant par 1-0 samedi sur la pelouse des Angolais de Primeiro Agusto. Tenus en échec (1-1) à Rabat, il y a quinze jours, les Rbatis qui avaient gagné l'édition 2010 de la Coupe de la Confédération Orange se sont fait sortir de l'épreuve prématurément. Les Angolais ont inscrit l'unique but de la rencontre à la 34e minute sur un penalty transformé par Amaro, consécutif à une faute du défenseur Youssef Chafik dans sa surface. «Mon équipe est en construction», expliquait à la sortie des vestiaires Houcine Ammouta pour expliquer la défaite du FUS de Rabat qui avait créé la sensation l'année dernière en remportant la Coupe de la Confédération Orange. «Nous avions trois joueurs clés absents, c'est énorme. Je n'en veux pas à mes joueurs. Nous travaillons pour le futur». L'autre malheureux club marocain stoppé dans son élan est le WAC. Il a été «salement» éliminé par un arbitrage maison. Un véritable scandale qui risque d'éclabousser les responsables de la Commission d'arbitrage de la CAF qui traînent des casseroles bien bruyantes. Mazembé est peut-être un grand club de par son palmarès. Il n'en demeure pas moins que c'est un club qui ne recule devant rien lorsqu'il s'agit de gagner un match. Fakhreddine avait raison de se méfier en disant qu'il n'avait peur que de l'arbitrage et avait pourtant prévenu tout le monde au coup de sifflet final du match aller, peut-on lire sur le site du club. Les Marocains ont été intimidés dès leur arrivée au Congo. L'arbitre camerounais a enfoncé le clou en accordant un but entaché d'irrégularités, le second et en expulsant l'entraîneur Fakhreddine, qui avait toutes les raisons d'appréhender ce match retour à cause justement de l'arbitrage. Au sein de la commission de la CAF, d'aucuns sont au courant des turpitudes du président du T.P Mazembé, le sieur Moïse Katumbi, mais visiblement personne n'a pu mettre fin à ses agissements. Le WAC participera donc à la Coupe de la CAF avec le MAS et le DHJ. a.b.
