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Vous-avez dit chocolat !
Publié dans Le Soir Echos le 30 - 12 - 2011

Du chocolat sucré et du sucre chocolaté. Entre les deux, c'est tout un monde. On en vend au consommateur marocain pour du vrai, alors que le texte de loi est clair sur ce sujet.
Le saviez-vous ? Pour prétendre s'attribuer la dénomination «Chocolat», ce produit synonyme de plaisir devrait contenir impérativement nombre de composants. Le texte de loi est clair et strict à ce titre. En effet, l'article 4 du décret n°2-06-517 du 23 Hija 1430(11 décembre2009), portant réglementation de la production et du commerce du cacao, chocolat et de leur produits destinés à la consommation stipule, entre autres, que «Chocolat sucré » ou
«Chocolat de ménage» désigne le produit obtenu à partir de cacao en grains, de pousse de cacao, de cacao en pâte, de cacao en poudre ou de tourteau de cacao, et éventuellement de beurre de cacao et de sucres, et contenant, sur la matière sèche, au moins 30% de composants secs de cacao, dont au moins 12% de composants secs dégraissés de cacao et au moins 18% de beurre de cacao .
Il y a lieu donc de lever toute ambiguïté et établir ainsi la différence entre le chocolat sucré et le sucre chocolaté : le cours du cacao sur les marchés mondiaux avoisine les 2 700 dollars la tonne, alors que le « sucre chocolaté » inonde le marché marocain sous de somptueuses appellations, pour ne citer que celle de chocolat au lait. La méfiance est de mise surtout que cet aliment, adoré des enfants est devenu un produit de la vie de tous les jours, à tel point que l'écrivain américain, Patrick Skene Catling, pense que « d'autres aliments ne sont que nourriture. Mais le chocolat est chocolat !».
Fabrication contre agrément
A en croire les chiffres officiels, le marocain consomme près de 300 grammes de chocolat par an. Cette moyenne englobe-t-elle le sucre chocolaté ? Le doute étant permis. Si non combien consomme l'individu de ce chocolat bas de gamme provenant essentiellement de la contrefaçon et de la contrebande qui passe malheureusement dans « la majorité des cas » pour du chocolat, pour ne pas dire du pur ? Cette interrogation nous renvoie vers une autre plus consistante : À qui incombe alors la responsabilité ?
Le Chocolat sucré devrait contenir au moins 12% de composants secs dégraissés de cacao et au moins 18% de beurre de cacao.
Kherrati Bouazza, président de l'Association marocaine de protection et d'orientation du consommateur (AMPOC), considère que l'organe officiel dédié au contrôle sanitaire, en l'occurrence l'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) assume une part de responsabilité. À celui s'ajoute Mr contrôle douanier. Le ministère du Commerce et de l'industrie n'est pas en reste. S'agissant de ce département, Kherrati estime qu'il faudrait être très exigeant , voire très stricte quant à l'octroi des agréments et des autorisation pour la fabrication du chocolat.
Qu'en est-il du mouvement consumériste ? Le président répond que le tissu associatif de protection des consommateurs se trouve dépourvu de tout pouvoir. D'ailleurs on n' a pas le droit, argumente-t-il, d'ester en justice. Dans ce contexte, le consommateur marocain, non averti, lésé et disposant d'un faible pouvoir d'achat semble être une proie facile générant de l'argent fou. Ce même consommateur apporte également son lot de contribution à « l'anarchie » qui règne sur le marché. Ce consommateur « non responsable » n' a pas encore une prise de conscience de sa consommation et s'avère être incapable de la maîtriser. Comme le prouvent d'ailleurs ses mauvais choix et ses calculs illogiques. Kherrati illustre par l'exemple de la Belgique qui a fait du chocolat son produit national au moment où le nôtre en a fait de même pour le thé.
Attention aux additifs ! «Bonbon de chocolat»
Kherrati met en garde contre les effets nocifs des additifs et conservateurs chimiques contenus dans les bonbons de chocolat. Le texte loi les définit d'ailleurs : « On entend par «Bonbon de chocolat» ou «praline», le produit de la taille d'une bouchée, dans lequel la quantité de chocolat doit être au moins de 25% du poids total du produit. Le produit consistera soit en chocolat fourré, soit sera constitué d'un chocolat ou d'une combinaison de chocolats tels que définis… ».


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